L’esthétique des Trente glorieuses
Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

L’esthétique des Trente glorieuses

Envoyé par Nestor Burma 
L’esthétique des Trente glorieuses
lundi 12 avril 2021 14:58:07
L’esthétique
des Trente glorieuses

[www.ens-louis-lumiere.fr]
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mercredi 14 avril 2021 12:02:06
quel rapport avec l’École Louis Lumière ?
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mercredi 14 avril 2021 12:07:56
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> quel rapport avec l’École Louis Lumière ?


LES AUTEURS

Véronique Figini-Veron, historienne de l’art, maître de conférences à l’École nationale supérieure
«Louis Lumière» (Saint-Denis).

REPRÉSENTER L’INDUSTRIE

La Documentation française et la photographie
industrielle, 1945-1970
Véronique Figini-Veron
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
jeudi 15 avril 2021 11:41:02
« L'esthétique des Trente glorieuses »
Collectif sous la direction de Gwenaële Rot et François Vatin.
Colloque de Cerisy



LES AUTEURS

Robert Blaizeau, conservateur du patrimoine, directeur du musée de Saint-Lô.
Guillaume Blanc, doctorant en histoire de l'art à l'université de Paris 1.
Grégor Blot-Julienne, conservateur des bibliothèques, directeur du service commun de documentation
de l'université de Caen.
Sophie Derrot, conservatrice à la bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art.
Clémence Ducroix, attachée de conservation au musée André Malraux du Havre.
Delphine Drouin-Prouvé, architecte.
Stéphanie Dupont, chercheuse à la Direction générale du patrimoine culturelle de la région Normandie.
Bénédicte Duvernay, historienne de l'art, chargée de recherche et d'exposition au Centre Pompidou-Metz
et enseignante à l'École supérieure d'art de Lorraine.
Véronique Figini-Veron, historienne de l'art, maître de conférences à l'École nationale supérieure
« Louis Lumière » (Saint-Denis).
Patrick Fridenson, historien, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
Patrice Gourbin, enseignant à l'École nationale supérieure d'architecture de Normandie (Rouen).
Florence Hachez-Leroy, historienne, maîtresse de conférences HDR à l'université d'Artois.
Odile Lassère, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée d'histoire du fer
de Jarville-la-Magrange (Grand Nancy).
Marie de Laubier, directrice générale adjointe de la Bibliothèque nationale de France, anciennement
directrice des relations générales de Saint-Gobain, en charge des archives et de l'histoire du groupe.
Nicolas Pierrot, conservateur en chef du patrimoine au service Patrimoines et Inventaire de la Région
Île-de-France.
Thierry Pillon, professeur de sociologie à l'université de Paris 1 « Panthéon-Sorbonne ».
Marie-Domitille Porcheron, historienne de l'art, maîtresse de conférences à l'université de Picardie
Jules Verne à Amiens.
Gwenaële Rot, professeur de sociologie à Sciences-Po-Paris.
Clothilde Roullier, docteur ès Lettres, historienne de l'art, chargée d'études documentaires
aux Archives nationales.
Raphaëlle Saint-Pierre, historienne et journaliste de l'architecture.
François Vatin, professeur de sociologie à l'université de Paris-Nanterre.
Julie Verlaine, maîtresse de conférences en histoire à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Dominique Versavel, archiviste-paléographe, conservatrice à la Bibliothèque nationale de France.
Marie-Laure Viale, historienne de l'art, enseignante à l'École des beaux-arts de Nantes-Saint-Nazaire.



Édition : Librairie des Musées
Ouvrage relié de 296 pages Format : 240 x 320 mm
Environ 240 illustrations en couleurs
ISBN : 978-2-35404-089-5 Prix public : 45,00 euro

E.B.
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
jeudi 15 avril 2021 16:06:06
Ils m'avaient contacté pour un devis pour des prises de vues de centres bourgs de la reconstruction pour cet ouvrage. On a pas fait affaire……mais le bouquin est intéressant.
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
dimanche 18 avril 2021 12:30:29
Effectivement voici un pavé qui interroge les paysages d'hier avec une multitude de plumes propres à fouiller les dessous et enjeux des constructions d'alors.

Cependant ...

Qui des étudiants de Louis Lumière et de cette historienne de l'art, maitre de conférence a le plus besoin de l'autre ?
L'école Louis Lumière ne devrait-elle pas s'occuper comme être en charge d'excellence manuelle et technique, étayée par de solides connaissances scientifiques et quelques apprentissages du geste?
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
dimanche 18 avril 2021 12:59:20
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Effectivement voici un pavé qui interroge les
> paysages d'hier avec une multitude de plumes
> propres à fouiller les dessous et enjeux des
> constructions d'alors.

Juste un livre

> Cependant ...

Yak Yak Yak !!!

> Qui des étudiants de Louis Lumière et de cette
> historienne de l'art, maitre de conférence a le
> plus besoin de l'autre ?

Le prof a besoin de ses élèves pour au moins toucher sa paye, c'est basique mais efficace.

> L'école Louis Lumière ne devrait-elle pas
> s'occuper comme être en charge d'excellence
> manuelle et technique, étayée par de solides
> connaissances scientifiques et quelques
> apprentissages du geste?

Et l'on devrait rayer d'un trait l'histoire de l'Art si je vous comprends bien ?
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
lundi 19 avril 2021 14:32:40
Si c'était si simple....

Des énergumènes des sciences humaines voulaient expédier les mathématiciens à Kerguelen dans les années 70. Et si en 2021, on envoyait tous les historiens de l'art (et autres doctorants, thésards, conservateurs au verbe haut ...) en Terre d'Adélie étudier les pingouins, l'histoire de foutre la paix à ceux qui préfère agir plutôt qu'ouvrir la gueule et lire leur prose? Ces historiens ressemblent à cette volaille des extrêmes : ça aime causer en colonie, et n'aime pas trop bouger son cul (à part pour aller chercher le poisson pour les uns, le pognon pour les autres)....
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
lundi 19 avril 2021 14:38:05
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Si c'était si simple....
>
> Des énergumènes des sciences humaines voulaient
> expédier les mathématiciens à Kerguelen dans
> les années 70. Et si en 2021, on envoyait tous
> les historiens de l'art (et autres doctorants,
> thésards, conservateurs au verbe haut ...) en
> Terre d'Adélie étudier les pingouins, l'histoire
> de foutre la paix à ceux qui préfère agir
> plutôt qu'ouvrir la gueule et lire leur prose?
> Ces historiens ressemblent à cette volaille des
> extrêmes : ça aime causer en colonie, et n'aime
> pas trop bouger son cul (à part pour aller
> chercher le poisson pour les uns, le pognon pour
> les autres)....

Désolé de ne pas vous suivre,
Votre discours me semble absurde, dangereux,
Et je sens comme une curieuse mauvaise odeur ..



Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/04/21 14:38 par Nestor Burma.
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
lundi 19 avril 2021 22:19:08
Pourtant, que faire d'un historien de l'art dans une école de pratique de la photographique ?

HCB à propos de sa pratique :
[www.youtube.com]
entre 5mn59 et 6mn12, traduction des paroles du monsieur :
Vous ne devez pas vouloir mais être réceptif, vous ne devez pas réfléchir, le cerveau est un peu dangereux, concentrez-vous sur votre sensibilité, sur les saveurs autours.

Il semble que HCB et d'autres ont vu venir les docteurs de lettres modestes en surproduction dans les universités françaises. Quel est l'apport à la photographie hexagonale de cette gente depuis 30 ou 40 ans ?
J'ai même l'impression que plus on s'éloigne de la Sorbonne, meilleure peut être la photographie (je recommande de franchir les frontières). Bizarre, non ?
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mardi 20 avril 2021 08:13:03
toujours dangereux d'isoler des propos d'un discours, d'un texte, d'une Pensée...
Instinct et réflexion ne sont pas antinomiques...
et si réfléchir ne garantit pas forcément de bonnes images, ça peut (parfois) rendre moins....
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mardi 20 avril 2021 09:00:03
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Pourtant, que faire d'un historien de l'art dans
> une école de pratique de la photographique ?
>
> HCB à propos de sa pratique :
> [www.youtube.com]
> entre 5mn59 et 6mn12, traduction des paroles du
> monsieur :
> Vous ne devez pas vouloir mais être
> réceptif, vous ne devez pas réfléchir, le
> cerveau est un peu dangereux, concentrez-vous sur
> votre sensibilité, sur les saveurs autours
.

Aucun intérêt

> Il semble que HCB et d'autres ont vu venir les
> docteurs de lettres modestes en surproduction dans
> les universités françaises. Quel est l'apport à
> la photographie hexagonale de cette gente depuis
> 30 ou 40 ans ?

Aucun intérêt, un groupe de rock aurait un avis plus pertinent sur l'histoire de l'Art

> J'ai même l'impression que plus on s'éloigne de
> la Sorbonne, meilleure peut être la photographie
> (je recommande de franchir les frontières).
> Bizarre, non ?

Si votre critère positif devient la distance avec la Sorbonne, le meilleur photographe devrait se situer en Australie ou en Nouvelle-Zélande ... ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/04/21 09:31 par Nestor Burma.
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mardi 20 avril 2021 09:20:32
Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> pils écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Pourtant, que faire d'un historien de l'art
> dans
> > une école de pratique de la photographique ?
> >
> > HCB à propos de sa pratique :
> > [www.youtube.com]
> > entre 5mn59 et 6mn12, traduction des paroles du
> > monsieur :
> > Vous ne devez pas vouloir mais être
> > réceptif, vous ne devez pas réfléchir, le
> > cerveau est un peu dangereux, concentrez-vous
> sur
> > votre sensibilité, sur les saveurs
> autours
.
>
> Aucun intérêt
>
> > Il semble que HCB et d'autres ont vu venir les
> > docteurs de lettres modestes en surproduction
> dans
> > les universités françaises. Quel est l'apport
> à
> > la photographie hexagonale de cette gente
> depuis
> > 30 ou 40 ans ?
>
> Aucun intérêt, un groupe de rock aurait un avis
> plus pertinent sur l'histoire de l'Art
>
> > J'ai même l'impression que plus on s'éloigne
> de
> > la Sorbonne, meilleure peut être la
> photographie
> > (je recommande de franchir les frontières).
> > Bizarre, non ?
>
> Si votre critère positif devient la distance avec
> la Sorbonne, le meilleur photographe devrait se
> situer en Australie ou en Nouvelle-Zélande ...


Aaaaaah ! Aaaaah ! Aaaah ! Aaah ! Aah ! Ah !
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mardi 20 avril 2021 11:52:54
Luc Peiffer "écrivait:"

> Aaaaaah ! Aaaaah ! Aaaah !

Ouf Ça sent aigre

Vous avez vomi ?
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mardi 20 avril 2021 12:39:43
Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------

> > J'ai même l'impression que plus on s'éloigne
> de
> > la Sorbonne, meilleure peut être la
> photographie
> > (je recommande de franchir les frontières).
> > Bizarre, non ?
>
> Si votre critère positif devient la distance avec
> la Sorbonne, le meilleur photographe devrait se
> situer en Australie ou en Nouvelle-Zélande ...
> ...

La capitale la plus éloignée de Paris est la ville de Wellington, capitale de la Nouvelle Zélande. Elle se trouve à 19007km. A l'inverse, la capitale la plus proche de Paris est Bruxelles, à 262km.

I have find-it :

[www.davidhamiltonphotography.co.nz]
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
mercredi 21 avril 2021 09:29:15
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Pourtant, que faire d'un historien de l'art dans
> une école de pratique de la photographique ?
>
> HCB à propos de sa pratique :
> [www.youtube.com]
> entre 5mn59 et 6mn12, traduction des paroles du
> monsieur :
> Vous ne devez pas vouloir mais être
> réceptif, vous ne devez pas réfléchir, le
> cerveau est un peu dangereux, concentrez-vous sur
> votre sensibilité, sur les saveurs autours
.
>
> Il semble que HCB et d'autres ont vu venir les
> docteurs de lettres modestes en surproduction dans
> les universités françaises. Quel est l'apport à
> la photographie hexagonale de cette gente depuis
> 30 ou 40 ans ?
> J'ai même l'impression que plus on s'éloigne de
> la Sorbonne, meilleure peut être la photographie
> (je recommande de franchir les frontières).
> Bizarre, non ?
On a là le résumé du vieux débat appliqué à la création artistique. Le propos pourrait prendre l’exemple de l’écrivain qui se voudrait Créateur et argumenterait la pureté de ses écrits en disant : je n’ai jamais lu aucun livre de ma vie, ni même fréquenté aucune école ce qui me permet d’être authentiquement original et n’avoir subit aucune influence, donc Monsieur Pils va me trouver génial.
Re: L’esthétique des Trente glorieuses
lundi 26 avril 2021 11:49:21
paul57 écrivait:
-------------------------------------------------------
>On a là le résumé du vieux débat appliqué à la création artistique. Le propos pourrait prendre l’exemple de l’écrivain qui >se voudrait Créateur et argumenterait la pureté de ses écrits en disant : je n’ai jamais lu aucun livre de ma vie, ni même >fréquenté aucune école ce qui me permet d’être authentiquement original et n’avoir subit aucune influence, donc >Monsieur Pils va me trouver génial.

Pas tout à fait !
J'estime la pureté en matière d'art comme une notion fallacieuse pour son auteur comme pour ses spectateurs. Ce mot est souvent avancé par la junte sorbonnarde justement. De là à supposer que nous sommes trop souvent inféodés à une parole que je juge contre-productive, est le sens de mon propos. Mais je ne dis pas qu'un photographe ne peut pas se réclamer d'un autre photographe, comme d'un peintre, comme d'un écrivain, d'un musicien etc. Je pense que ses outils ne sont pas et ne doivent pas être les mots, certainement pas ceux de l'université et des historiens de l'art.

Pourtant, je lis à propos du mémoire de Master de l'ENSP:
[www.ensp-arles.fr]

Pour les étudiant•e•s de la 2e (M1) et de la 3e année (M2), il s’agit de confirmer leur maîtrise technique et de développer à la fois un projet de recherche (mémoire) et un projet personnel artistique.
Nous fondons les critères d’acquisition du mémoire de niveau Master à partir de trois données :
→ la capacité à énoncer un sujet de recherche singulier
→ la capacité à poursuivre une réflexion analytique
→ la capacité à s’inscrire dans les champs de la critique et de la création contemporaine


Comment appuyer sur un déclencheur et mener ce travail d'analyse et de réflexion ?
Ce travail est la tâche des doctorants, si tel est leur plaisir.
Ce travail vampirise le regard et les sensations du photographe à mon avis.

J'ai l'impression qu' il y a 30-40 ans environ, les écrits de Deleuze, Daney et consorts ("grands penseurs" du cinéma cités par des institutions photographiques comme Le Bal ou Le Jeu de Paume) ont napalmé l'imagination et le désir de formes des jeunes cinéastes français (ou ce qui en restait après une solide culture télévisuelle domestique et une culture scolaire, non moins solide, de vision du monde et de soi-même très largement à travers les mots). Je pense que l'état artistique de notre cinéma d'art et d'essais en est la conséquence, à un certain niveau.

Même si la photographie ne demande pas les mêmes moyens et donc peut exister sous de multiples formes (tant en fabrication, qu'en exposition), pourquoi donner et accorder un pouvoir insolent à ces docteurs es lettres modestes ?

Pourquoi lire ses désirs de photographie à travers des études et autres analyses de photographie ? Personnellement rien ne me comble plus que le travail et les mots d'un photographe (de préférence non français de peur qu'il récite son verbiage de singe d'université et oublie son alphabet : formes, lumières, contrastes, mouvements, couleurs, temps ...)
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquez ici pour vous connecter