Pour les lecteurs pressés... fuyez ;-)

Je n'y ai passé qu'une pleine journée (deux habituellement), et je n'ai pas été à la fondation Luma, pour des raisons pratiques (il faut s'assurer au préalable de l'accès "sanitaire" en réservant par internet).

Alors que dire, si ce n'est que la part de la photographie se réduit, intégrée dans des installations que doit nécessairement légitimer un discours souvent abscons, où règne l'insidieux (et insupportable) politiquement correct (concepts woke, colonialisme, féminisme, etc etc), parfois si déconnecté de la réalité de ce qui est exposé, que si l'on adopte le ton mesuré qui caractérise si bien notre époque, cela donne : "foutage de gueule".

Alors bien sûr, la rétrospective Sabine Weiss, mettons les portraits de Botha, mais franchement, je n'ai jamais vu autant de faibles propositions photographiques camouflées sous des justifications narcissiques et suffisantes..

Bref, il reste le plaisir de se promener à Arles, mais photographiquement...

Bonjour Marc !
À lire dans le « Télérama » de la semaine dernière (autour du 14 juillet 2021) un article de Xavier de Jarcy
« Ouverture de la tour Luma, à Arles : le projet flou de Maja Hoffmann »
Le point de vue exprimé par l'auteur de cet article sur la tour LUMA est intéressant et mesuré : « de l'extérieur, ça n'inspire pas confiance, mais de l'intérieur c'est très beau comme lieu d'expo ».

On pourrait peut-être dire la même chose du légendaire château d'eau de Dudelange (L-3475) devenu salle d'expo pour la photo ;-)

E.B.

Comme ça, si la fondation ne fonctionne pas, on pourra toujours en faire un château d'eau

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MarcN écrivait:
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> Pour les lecteurs pressés... fuyez ;-)
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> Je n'y ai passé qu'une pleine journée (deux
> habituellement), et je n'ai pas été à la
> fondation Luma, pour des raisons pratiques (il
> faut s'assurer au préalable de l'accès
> "sanitaire" en réservant par internet).
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> Alors que dire, si ce n'est que la part de la
> photographie se réduit, intégrée dans des
> installations que doit nécessairement légitimer
> un discours souvent abscons, où règne
> l'insidieux (et insupportable) politiquement
> correct (concepts woke, colonialisme, féminisme,
> etc etc), parfois si déconnecté de la réalité
> de ce qui est exposé, que si l'on adopte le ton
> mesuré qui caractérise si bien notre époque,
> cela donne : "foutage de gueule".
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> Alors bien sûr, la rétrospective Sabine Weiss,
> mettons les portraits de Botha, mais franchement,
> je n'ai jamais vu autant de faibles propositions
> photographiques camouflées sous des
> justifications narcissiques et suffisantes..
>
> Bref, il reste le plaisir de se promener à Arles,
> mais photographiquement...


Hello,
Idem, pas convaincu par les RIP cette année, hormis Sabine Weiss, et les photographies des jazzmans à la Croisette.
Exit la fondation Luma pour les mêmes raisons.
La raison du politiquement correct l’emporte effectivement sur les RIP, les expos n’ont que brièvement retenues mon attention, vite oubliées.

Si vous êtes du côté de Paris, il y a l’expo de HCB « revoir Paris » au musée Carnavalet, avec notamment des photos de la libération de Paris, sans compter les portraits et autres ... A voir vraiment!
Et puis le must du must (enfin cela n’engage que moi of course) une expo Atget à la fondation HCB...
M’est avis qu’entre Carnavet et la fondation HCB, ils se sont échangés les tirages pour faire chacun leur expo...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/07/21 17:47 par AJJ.