Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
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Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)

Envoyé par pils 
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 7 décembre 2021 23:53:39
Autre laboratoire cinématographique bruxellois :

Laboratoire de cinéma L.J. Dassonville
Rue Berthelot 135

la société fut mise en liquidation fin 1989, victime de la concurrence de la vidéo.
[www.reflexcity.net]
[monument.heritage.brussels]
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 7 décembre 2021 23:56:32
Les diligences, les locomotives à vapeur, les fléaux à battre le blé, les scieurs de long, les casseurs de cailloux ont également disparu, sauf dans quelques fêtes rurales d’été pour entretenir la mémoire et le folklore.

J’ai tourné en 16 et en 35, connu le télécinéma et le kinescopage, eh ben je n’en ai aucune nostalgie et n’y reviendrais pour rien au monde tellement ce sont des galères du passé. Pour moi à jamais.
Je comprends que l’on puisse encore y trouver du plaisir pour sa retraite, OK.
Mais c’est bien tout.

Il me reste une Paillard-Bolex magnifique, comme neuve avec sa tourelle trois optiques Berthiot. Je la fais ronronner de temps en temps après avoir remonté le ressort à manivelle. Très belle. 6 kg de belle mécanique suisse. Ouais bon.

En déco, définitivement.


.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/12/21 23:59 par Jean.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 00:25:29
En 1974 j'ai tourné en 16mm noir & blanc mon travail de fin d'étude en section cinéma.
Le sujet était la réalisation des feuilles de transfert Letraset par sérigraphie industrielle à Nivelles-Baulers.

Constatant un déclin des ventes de ses matériels au début des années 1990, Letraset s'est tournée vers le secteur de la publication assistée par ordinateur, en publiant des progiciels tels que ImageStudio et ColorStudio pour le Macintosh.
[en.wikipedia.org]

L'informatique change tout.
La numérisation se généralise.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 00:47:00
Vos souvenirs et vos mots sont les vôtres.
Puisque Nestor cite un tireur qui a les mots :

« Il y a aussi les photographes qui reviennent à l’argentique, avec leurs archives, mais aussi en prises de vue. Et ils sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’argentique. Les stagiaires que l’on a, au bout de quelques jours, ils souhaitent acquérir des boitiers argentiques et parfois même des agrandisseurs. Ce n’est plus ce que j’appelle un effet de mode, car cela fait vingt ans que l’argentique revient, alors pas dans les volumes que l’on a connu bien sûr, mais c’est bel et bien présent. Je croise beaucoup de photographes qui préfèrent tirer en argentique parce que le grain argentique en noir et blanc est atypique. On fait évidemment de très belles choses en numérique, mais pour moi, il manque les défauts de l’argentique. On arrive quasiment à de la sur-netteté. Ça devient trop net, je ne vois pas net comme ça, je ne souhaite pas voir des choses qui n’existent pas. »

Je relève que ses mots pourraient être les miens, même si papiers de tirage et agrandisseurs ne me disent pas grand chose.
« Il manque les défauts de l'argentique », j'ajouterais l'hasardeux ....
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 00:54:54
Même en vidéo les choses ont changé au point qu’on en reste stupéfait.

À retenir. Le chiffre 20

Ces 20 dernières années, on est passé de l’image Betacam 720 X 576 soit l’équivalent d’un peu plus de 400 000 pixels à l’image 4K soit 8 millions de pixels, 20 fois plus,
Dans le même temps, le poids des caméras a été divisé par 20, une des meilleures actuelles, Sony FX3, pèse environ 650 g, tourne en full frame 4K en 422 10 bit à 120 i/s en RAW avec son Atomos.
Et le prix à été lui aussi divisé pas 20 à peu de choses près.

Et on ne sait rien de ce qui nous attend dans les 6-9 mois, les 6K/8K apparaissent déjà, accessibles…

La stupéfaction se succède à elle-même, jusqu’à quand…

En tout cas elle nous maintient éveillés ptin :-)

.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 00:58:36
Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
>
> La stupéfaction se succède à elle-même,
> jusqu’à quand…
>
> En tout cas elle nous maintient éveillés ptin
> :-)



On arrête pas le progrès ☺
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 01:08:48
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Certes, mais comment faire de la trichromie et
> courir derrière les nuages ou faire un sujet sur
> les rollers ?
> De plus, 3 négatifs au lieu d'un, donc
> laboratoire personnel conseillé
> Qui dit labo à la maison ou l'appartement, dit
> pièce dédiée à cette activité.
> Pas si simple pour certains.
>
> Les 3 couches sur film ont quelques avantages ....


La question de la raison d'être de la trichromie n'est pas de pouvoir remplacer quoi que ce soit.
C'est un choix esthétique et technique qui convient à certains.

J'aimerais l'utiliser pour photographier le jardin de Claude Monet à Giverny
[www.google.com]
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 08:41:57
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Je le savais bien !
>
> Mais je note que Kodak Alaris ne possède pas de
> labo en son nom. Et donc que le surenchérissement
> de ses films peut s'expliquer par l'achat d'argent
> (en temps de crise de plus).

Cela n'a aucun rapport,
Cela ne changerais rien ...
Le fait de récupérer de l'argent et d'utiliser de l'argent dans ses fabrications,
L'argent sera toujours comptabilisé au cours du marché mondial,
C'est un jeu à somme nulle ... Ou à sommes nulles ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/12/21 09:15 par Nestor Burma.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 08:44:36
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Vos souvenirs et vos mots sont les vôtres.
> Puisque Nestor cite un tireur qui a les mots :
>
> « Il y a aussi les photographes qui
> reviennent à l’argentique, avec leurs archives,
> mais aussi en prises de vue. Et ils sont de plus
> en plus nombreux à s’intéresser à
> l’argentique. Les stagiaires que l’on a, au
> bout de quelques jours, ils souhaitent acquérir
> des boitiers argentiques et parfois même des
> agrandisseurs. Ce n’est plus ce que j’appelle
> un effet de mode, car cela fait vingt ans que
> l’argentique revient, alors pas dans les volumes
> que l’on a connu bien sûr, mais c’est bel et
> bien présent. Je croise beaucoup de photographes
> qui préfèrent tirer en argentique parce que le
> grain argentique en noir et blanc est atypique. On
> fait évidemment de très belles choses en
> numérique, mais pour moi, il manque les défauts
> de l’argentique. On arrive quasiment à de la
> sur-netteté. Ça devient trop net, je ne vois pas
> net comme ça, je ne souhaite pas voir des choses
> qui n’existent pas.
»
>
> Je relève que ses mots pourraient être les
> miens, même si papiers de tirage et agrandisseurs
> ne me disent pas grand chose.
> « Il manque les défauts de l'argentique
> », j'ajouterais l'hasardeux ....

Les choix et raisons de conserver l'argentique pour son "travail" sont très divers,
Mais certainement pas de faire des économies ...
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 08:45:59
Jean écrivait:
-------------------------------------------------------

> Je comprends que l’on puisse encore y trouver du
> plaisir pour sa retraite, OK.

Retraite ou travaux perso,
Mais pour gagner sa vie,
L'argentique a perdu la bataille depuis de longues années ... ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/12/21 09:13 par Nestor Burma.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 08:47:21
Luc Peiffer écrivait:
-------------------------------------------------------

> La question de la raison d'être de la trichromie
> n'est pas de pouvoir remplacer quoi que ce soit.
> C'est un choix esthétique et technique qui
> convient à certains.
>
> J'aimerais l'utiliser pour photographier le jardin
> de Claude Monet à Giverny
> [www.google.com]
> =jardins+de+giverny

DO IT !!!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/12/21 09:14 par Nestor Burma.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 10:41:31
Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> Jean écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Je comprends que l’on puisse encore y trouver
> du
> > plaisir pour sa retraite, OK.
>
> Retraite ou travaux perso,
> Mais pour gagner sa vie,
> L'argentique a perdu la bataille depuis de longues
> années ... ...


5-6 ans en arrière, quelques (rares) entreprises choisissaient une PdV en argentique.
Mais c'était pour documenter l'histoire de la boite, et parce-que je leur vantais la pérennité du support.
A charge de livrer des images numérisées et de m'assurer de la conservation des films.

------------------------------------------------------------------------------------------
Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 12:44:02
En 2016, Depardon voulait tourner son dernier documentaire "12 jours" en film (S16 mm). France 2 "Cinéma" a refusé...


Nestor> L'argent sera toujours comptabilisé au cours du marché mondial,
C'est un jeu à somme nulle ... Ou à sommes nulles ...


Dans l'économie d'aujourd'hui, j'imagine que l'argent sera (toujours) comptabilisé au cours du marché mondial
Je ne sais pas si les rapports entre la fabrication de film et le développement étaient aussi comptables aux temps de prospérité de la maison Kodak. Le fait est qu'ils récupéraient en interne une part de l'argent qu'ils couchaient sur leur film. Kodak Cinéma semble avoir conservé ce modèle, en dépit des changements de structure de l'entreprise, et d'environnement économique. Ce ne doit pas être le fruit du hasard, mais procéder d'une nécessité technique et d'un avantage économique.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 13:00:40
pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> En 2016, Depardon voulait tourner son dernier
> documentaire "12 jours" en film (S16 mm). France 2
> "Cinéma" a refusé...
>
>
> Nestor> L'argent sera toujours comptabilisé au
> cours du marché mondial,
> C'est un jeu à somme nulle ... Ou
> à sommes nulles ...

>
> Dans l'économie d'aujourd'hui, j'imagine que
> l'argent sera (toujours) comptabilisé au cours
> du marché mondial

> Je ne sais pas si les rapports entre la
> fabrication de film et le développement étaient
> aussi comptables aux temps de prospérité de la
> maison Kodak. Le fait est qu'ils récupéraient en
> interne une part de l'argent qu'ils couchaient sur
> leur film. Kodak Cinéma semble avoir conservé ce
> modèle, en dépit des changements de structure de
> l'entreprise, et d'environnement économique. Ce
> ne doit pas être le fruit du hasard, mais
> procéder d'une nécessité technique et d'un
> avantage économique.

Il suffit de lire le bilan détaillé, des société concernées,
Aucune boite ne s'amuserait à spéculer sur une matière première dont le cours est hautement spéculatif ...
Bien sûr que l'argent récupéré sert au nouveau couchage d'émulsion,
Mais cet argent est comptabilisé au cours des métaux précieux ...
De plus il n'y a aucun intérêt à faire un cadeau aux clients,
Qui quoi qu'il arrive savent faire leur marché comme ils l'entendent ...

Bien sûr, au XIXe siècle il en était peut-être autrement,
Mais au XXe et XXIe siècle difficile de masquer un profit aussi évident ...
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mercredi 8 décembre 2021 21:56:45
Citation

Ce ne doit pas être le fruit du hasard, mais procéder d'une nécessité technique et d'un avantage économique.

Je ne comprends pas bien la démonstration;

Toutes les sociétés cherchent à recycler leurs "déchets ou "rejets" de production; cela rentre dans une gestion vertueuse comme les bouteilles en verre ou en plastique qui sont recyclées.

Que ce soit de l'argent ou du pneumatique cela ne change rien à l'affaire et évite d'épuiser des ressources naturelles inutilement
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
lundi 13 décembre 2021 20:05:03
Ioury écrivait:
-------------------------------------------------------
> Kodak Alaris est repris par un fond de pension. Et
> qui dit fond de pension dit rentabilité
> immédiate.

Ce n'est pas tout à fait cela. Lors du passage en "chapter 11" en 2013, l'une des principales dettes de Kodak Eastman était le fonds de pension / retraite de ses propres employés au Royaume Uni (2.8 milliard de dollars). Pour pouvoir continuer d'exister, Eastman accepta de céder la division "Document & Imaging", devenue Alaris, qui incluait la vente de film aux consommateurs. La production et la vente de film aux entreprises sont restées sous le contrôle d'Eastman.

De plus, après des résultats financiers non satisfaisants, en 2020, l'autorité de protection des fonds de retraite en Angleterre (PPF) a pris le contrôle d'Alaris. Pour simplifier, Alaris est sous la tutelle d'un organisme institutionnel. Ceci s'est déjà traduit par la ventre des activités papiers et produits chimiques pour la photographie à l'entreprise chinoise Sino Promise.

De mon point de vue, la priorité du propriétaire d'Alaris est de recouvrer le plus d'argent pour les retraités de Kodak en Angleterre et rien d'autre. Si PPF peut récupérer des fonds en vendant des activités, ils le feront surement, surtout quand l'activité n'est plus centrale (comme la vente de film). Mais il faut comprendre aussi qu'Eastman reste en possession de l'outil de production, de la propriété intellectuelle et décide des nouvelles émulsions s'il doit y en avoir.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
lundi 13 décembre 2021 20:25:41
Je conseille la lecture de cet article concernant l'augmentation des prix: [silvergrainclassics.com]

En gros, deux facteurs affectent cette décision d'augmenter les prix:
- l'absence d'investissements depuis plusieurs années qui ne peut plus continuer ainsi
- la non indexation de l'inflation depuis plusieurs années
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
lundi 13 décembre 2021 21:17:20
toulcaz31 écrivait:
-------------------------------------------------------
> Je conseille la lecture de cet article concernant
> l'augmentation des prix:
> [silvergrainclassics.com]
> ices-analysed/
>
> En gros, deux facteurs affectent cette décision
> d'augmenter les prix:
> - l'absence d'investissements depuis plusieurs
> années qui ne peut plus continuer ainsi
> - la non indexation de l'inflation depuis
> plusieurs années

Il y a un autre facteur ...
Sur un marché de micro niche,
Ce n'est pas le prix qui fait le marché ...
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
lundi 13 décembre 2021 22:28:25
Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------

> Il y a un autre facteur ...
> Sur un marché de micro niche,
> Ce n'est pas le prix qui fait le marché ...


Oui c'est sûr que les prix sont très peu élastiques dans ce cas comme disent les économistes. Et peut-être que Kodak n'est pas mécontent de contenir la demande avec leurs problèmes actuels de capacité et logistique.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 14 décembre 2021 08:56:34
toulcaz31 écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Il y a un autre facteur ...
> > Sur un marché de micro niche,
> > Ce n'est pas le prix qui fait le marché ...
>
>
> Oui c'est sûr que les prix sont très peu
> élastiques dans ce cas comme disent les
> économistes. Et peut-être que Kodak n'est pas
> mécontent de contenir la demande avec leurs
> problèmes actuels de capacité et logistique.

Ce qui compte pour Kodak c'est le volume de marge, pas le volume de fabrication ...
Toutes les boites s'intéressent à la marge, à son volume ...
Les états d'âme des amateurs qui commandent en ronchonnant 1 boite par an les bonnes années,
C'est pas leur cible ...
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
samedi 2 avril 2022 13:53:59
Pour compléter l'article de Silvergrainclassic cité par toulcaz31, il y a ce rapport sur une réunion de producteurs de films et de ses traitements en Angleterre, en Novembre 2011:
[www.35mmc.com]

Kodak produit un comparatif 1980-2021 et le journaliste conclut qu'en moyenne le prix des films n'a pas dépassé le taux d'inflation depuis 1980....! (Ça ne devait pas se vérifier pendant la dernière décennie)

Fuji ne semble pas arrêter sa production (contrairement à ce que m'affirmait un vendeur de film, par contre l'Acros II n'est pas cité dans leur catalogue) et communique depuis le Japon :

FUJIFILM est engagé dans l'imagerie, engagé dans l'innovation et continuera à vendre des films dans le futur pour préserver l'industrie photographique en tant que FUJIFILM.
Nous ne pouvons pas garantir et divulguer le type et le format des films que nous pouvons mettre sur le marché, car cela dépend de la demande économique réaliste et de notre politique d'entreprise, mais nous restons engagés dans l'impression de films et de papier photographique, non seulement pour les films, mais aussi pour les entrées numériques.
FUJIFILM continuera à servir ses fidèles clients de films photo pour enrichir leur vie photographique.


Ils n'évoquent pas leur future politique tarifaire ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/04/22 14:19 par pils.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
samedi 2 avril 2022 16:42:51
correction :
réunion de producteurs de films et de ses traitements en Angleterre, en Novembre 2021:
[www.35mmc.com]
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
lundi 2 mai 2022 18:57:02
Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
> Les diligences, les locomotives à vapeur, les
> fléaux à battre le blé, les scieurs de long,
> les casseurs de cailloux ont également disparu,
> sauf dans quelques fêtes rurales d’été pour
> entretenir la mémoire et le folklore.
>
> J’ai tourné en 16 et en 35, connu le
> télécinéma et le kinescopage, eh ben je n’en
> ai aucune nostalgie et n’y reviendrais pour rien
> au monde tellement ce sont des galères du passé.
> Pour moi à jamais.
> Je comprends que l’on puisse encore y trouver du
> plaisir pour sa retraite, OK.
> Mais c’est bien tout.
>
> Il me reste une Paillard-Bolex magnifique, comme
> neuve avec sa tourelle trois optiques Berthiot. Je
> la fais ronronner de temps en temps après avoir
> remonté le ressort à manivelle. Très belle. 6
> kg de belle mécanique suisse. Ouais bon.
>
> En déco, définitivement.
>
>
> .

Ahhhh, le bon retraité progressiste qui a connu les grandes heures de l'audiovisuel qui s'exprime.

Dsl, je vais être piquant car ce sont des arguments qui pour moi, sont inaudibles...

Je suis un jeune ancien de l'audiovisuel, et je peux vous assurer que le numérique a été dévastateur pour l'industrie en tant que salarié. Que ce soit pour la télévision comme le cinéma.
Je ne vous exprime même pas la quantité de postes et de savoir faire qui ont disparu justement au profit de ces nouvelles technologies. A l'époque les techniciens de l'audiovisuel avaient un métier, aujourd'hui ils ont un boulot alimentaire de presse bouton, qui s'automatise de plus en plus. J'en ai pour preuve, je suis en réorientation et combien sont dans mon cas ? Énormément ! Vous savez quoi ? Dans la télévision les caméras sont aujourd'hui remplacées par les smartphones. Moins coûteux, et le journaliste fait tous les métiers ! Journaliste, cadreur, monteur, ingé-son et maintenant technicien de transmission. A 30 ans il finit en burnout...

Un ami anciennement projectionniste disait la même chose : Du temps de la pellicule il avait un véritable métier qui maintenant n'existe plus...Les grands groupes (UGC) préfèrent former les techniciens d'entretien (balayeurs si vous ne m'avez pas compris) à "surveiller" les projections complètement automatisées. Quand je pense au prix d'un ticket de cinéma à 15 euros et que derrière, il y a personne à payer... Il y en a qui s'en met plein les fouilles.
Et que sont devenu tout ces salariés qui travaillaient dans les labos et usines ? (Kodak à Chalon sur Saône employait jusqu’à 3000 salariés ! )

A l'époque, l'image était un métier, le numérique l'a démocratisé de telle façon que l'image n'a plus aucune valeur, tout est informatisé, l'audiovisuel n'est qu'un prétexte.
Tout les métiers de l'image sont presque mort, le premier étant le photographe de quartier, les cadreurs n'existent quasiment plus, en télévision ils n'existent plus.

Oui, je regrette ce monde ou encore l'image était un métier et donnait du travail à de véritables techniciens, je regrette le temps ou la pellicule régnait le monde professionnel... L'image n'était pas moins bonne qu'aujourd'hui...
Un ancien cadre de Kodak à même écrit un livre sur sa propre expérience : Turbulences d'une vie professionnelle : de Kodak au service public aux éditions l'Harmattan.

Le numérique ne répond qu'a une seule équation : Plus vite, moins de salarié, plus de productivité, moins cher, plus de gain.

Peut être que pour vous l'argentique est une galère du passé, mais vous ne connaissez pas le numérique est son cortège de galères qui ne sont pas une légende... Je préfère travailler avec une Bolex Paillard qu'un Iphone ou un sony mirrorless, c'est tout de même plus noble, non ?
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
lundi 2 mai 2022 19:38:59
DOOKYS écrivait:
-------------------------------------------------------
> Jean écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Les diligences, les locomotives à vapeur, les
> > fléaux à battre le blé, les scieurs de long,
> > les casseurs de cailloux ont également
> disparu,
> > sauf dans quelques fêtes rurales d’été
> pour
> > entretenir la mémoire et le folklore.
> >
> > J’ai tourné en 16 et en 35, connu le
> > télécinéma et le kinescopage, eh ben je
> n’en
> > ai aucune nostalgie et n’y reviendrais pour
> rien
> > au monde tellement ce sont des galères du
> passé.
> > Pour moi à jamais.
> > Je comprends que l’on puisse encore y trouver
> du
> > plaisir pour sa retraite, OK.
> > Mais c’est bien tout.
> >
> > Il me reste une Paillard-Bolex magnifique,
> comme
> > neuve avec sa tourelle trois optiques Berthiot.
> Je
> > la fais ronronner de temps en temps après
> avoir
> > remonté le ressort à manivelle. Très belle.
> 6
> > kg de belle mécanique suisse. Ouais bon.
> >
> > En déco, définitivement.
> >
> >
> > .
>
> Ahhhh, le bon retraité progressiste qui a connu
> les grandes heures de l'audiovisuel qui s'exprime.

Les grandes heures sont à venir, le monde l'image ne fait que commencer son règne ...

> Dsl, je vais être piquant car ce sont des
> arguments qui pour moi, sont inaudibles...

Vous pouvez piquer, mais surement pas avec la même force que la loi du marché, qui pour le moment règne en maitre absolu ...

> Je suis un jeune ancien de l'audiovisuel, et je
> peux vous assurer que le numérique a été
> dévastateur pour l'industrie en tant que
> salarié. Que ce soit pour la télévision comme
> le cinéma.

Un bouleversement, mais pas plus que le cinema qui a, lui aussi, en son temps, bouleversé le musical des boulevards ...

> Je ne vous exprime même pas la quantité de
> postes et de savoir faire qui ont disparu
> justement au profit de ces nouvelles technologies.

Comme dans toute mutation, ce n'est pas propre au cinema ...

> A l'époque les techniciens de l'audiovisuel
> avaient un métier, aujourd'hui ils ont un boulot
> alimentaire de presse bouton, qui s'automatise de
> plus en plus. J'en ai pour preuve, je suis en
> réorientation et combien sont dans mon cas ?

Vous nous faite du Zola, le numérique professionnel est apparu en 1990, il serait temps de s'en rendre compte

> Énormément ! Vous savez quoi ? Dans la
> télévision les caméras sont aujourd'hui
> remplacées par les smartphones. Moins coûteux,
> et le journaliste fait tous les métiers !

Et ?

> Journaliste, cadreur, monteur, ingé-son et
> maintenant technicien de transmission. A 30 ans il
> finit en burnout...

Toujours du Zola

> Un ami anciennement projectionniste disait la
> même chose : Du temps de la pellicule il avait un
> véritable métier qui maintenant n'existe
> plus...Les grands groupes (UGC) préfèrent former
> les techniciens d'entretien (balayeurs si vous ne
> m'avez pas compris) à "surveiller" les
> projections complètement automatisées. Quand je
> pense au prix d'un ticket de cinéma à 15 euros
> et que derrière, il y a personne à payer... Il y
> en a qui s'en met plein les fouilles.

Pourquoi ne pas monter une salle, y a de la thune à gagner

> Et que sont devenu tout ces salariés qui
> travaillaient dans les labos et usines ? (Kodak à
> Chalon sur Saône employait jusqu’à 3000
> salariés ! )

Ceux de Kodak Chalons sont sans doute tous à la retraite, c'est une vieille affaire

> A l'époque, l'image était un métier, le
> numérique l'a démocratisé de telle façon que
> l'image n'a plus aucune valeur, tout est
> informatisé, l'audiovisuel n'est qu'un prétexte.

C'est toujours un métier, mais il changé de nature

> Tout les métiers de l'image sont presque mort, le
> premier étant le photographe de quartier, les
> cadreurs n'existent quasiment plus, en
> télévision ils n'existent plus.

Pas disparition, juste mutation, c'est ainsi depuis le fond des âges ...

> Oui, je regrette ce monde ou encore l'image était
> un métier et donnait du travail à de véritables
> techniciens, je regrette le temps ou la pellicule
> régnait le monde professionnel... L'image
> n'était pas moins bonne qu'aujourd'hui...
> Un ancien cadre de Kodak à même écrit un livre
> sur sa propre expérience : Turbulences d'une vie
> professionnelle : de Kodak au service public aux
> éditions l'Harmattan.

C'est pas bon la nostalgie un peu crispée ...

> Le numérique ne répond qu'a une seule équation
> : Plus vite, moins de salarié, plus de
> productivité, moins cher, plus de gain.

Cela n'a rien à voir avec le numérique, il s'agit de capitalisme ...

> Peut être que pour vous l'argentique est une
> galère du passé, mais vous ne connaissez pas le
> numérique est son cortège de galères qui ne
> sont pas une légende... Je préfère travailler
> avec une Bolex Paillard qu'un Iphone ou un sony
> mirrorless, c'est tout de même plus noble, non ?

La noblesse ce sont les œuvres et non les machines,
Mais il existe des créneaux pour les techniques anciennes,
Et des œuvres modernes bien sûr ...
Les pratiques du XIXe siècle font fureur, aujourd'hui,
C'est votre moment, ne restez pas les bras ballants ...
Je ne crois pas qu'il y ait encore eu un réalisateur qui ait produit un film avec des plaques au collodion humide,
Allez-y, la place est libre, courez vers se rendu inoubliable,
Oubliez le XXe siècle, passez directement au XIXe siècle, c'est plus classe ...
Le capitalisme du XIXe siècle est tellement plus sympathique ...
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 3 mai 2022 08:40:07
Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> DOOKYS écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Jean écrivait:
> >
> --------------------------------------------------
>
> > -----
> > > Les diligences, les locomotives à vapeur,
> les
> > > fléaux à battre le blé, les scieurs de
> long,
> > > les casseurs de cailloux ont également
> > disparu,
> > > sauf dans quelques fêtes rurales d’été
> > pour
> > > entretenir la mémoire et le folklore.
> > >
> > > J’ai tourné en 16 et en 35, connu le
> > > télécinéma et le kinescopage, eh ben je
> > n’en
> > > ai aucune nostalgie et n’y reviendrais pour
> > rien
> > > au monde tellement ce sont des galères du
> > passé.
> > > Pour moi à jamais.
> > > Je comprends que l’on puisse encore y
> trouver
> > du
> > > plaisir pour sa retraite, OK.
> > > Mais c’est bien tout.
> > >
> > > Il me reste une Paillard-Bolex magnifique,
> > comme
> > > neuve avec sa tourelle trois optiques
> Berthiot.
> > Je
> > > la fais ronronner de temps en temps après
> > avoir
> > > remonté le ressort à manivelle. Très
> belle.
> > 6
> > > kg de belle mécanique suisse. Ouais bon.
> > >
> > > En déco, définitivement.
> > >
> > >
> > > .
> >
> > Ahhhh, le bon retraité progressiste qui a
> connu
> > les grandes heures de l'audiovisuel qui
> s'exprime.
>
> Les grandes heures sont à venir, le monde l'image
> ne fait que commencer son règne ...
>
> > Dsl, je vais être piquant car ce sont des
> > arguments qui pour moi, sont inaudibles...
>
> Vous pouvez piquer, mais surement pas avec la
> même force que la loi du marché, qui pour le
> moment règne en maitre absolu ...
>
> > Je suis un jeune ancien de l'audiovisuel, et je
> > peux vous assurer que le numérique a été
> > dévastateur pour l'industrie en tant que
> > salarié. Que ce soit pour la télévision
> comme
> > le cinéma.
>
> Un bouleversement, mais pas plus que le cinema qui
> a, lui aussi, en son temps, bouleversé le musical
> des boulevards ...
>
> > Je ne vous exprime même pas la quantité de
> > postes et de savoir faire qui ont disparu
> > justement au profit de ces nouvelles
> technologies.
>
> Comme dans toute mutation, ce n'est pas propre au
> cinema ...
>
> > A l'époque les techniciens de l'audiovisuel
> > avaient un métier, aujourd'hui ils ont un
> boulot
> > alimentaire de presse bouton, qui s'automatise
> de
> > plus en plus. J'en ai pour preuve, je suis en
> > réorientation et combien sont dans mon cas ?
>
> Vous nous faite du Zola, le numérique
> professionnel est apparu en 1990, il serait temps
> de s'en rendre compte
>
> > Énormément ! Vous savez quoi ? Dans la
> > télévision les caméras sont aujourd'hui
> > remplacées par les smartphones. Moins
> coûteux,
> > et le journaliste fait tous les métiers !
>
> Et ?
>
> > Journaliste, cadreur, monteur, ingé-son et
> > maintenant technicien de transmission. A 30 ans
> il
> > finit en burnout...
>
> Toujours du Zola
>
> > Un ami anciennement projectionniste disait la
> > même chose : Du temps de la pellicule il avait
> un
> > véritable métier qui maintenant n'existe
> > plus...Les grands groupes (UGC) préfèrent
> former
> > les techniciens d'entretien (balayeurs si vous
> ne
> > m'avez pas compris) à "surveiller" les
> > projections complètement automatisées. Quand
> je
> > pense au prix d'un ticket de cinéma à 15
> euros
> > et que derrière, il y a personne à payer... Il
> y
> > en a qui s'en met plein les fouilles.
>
> Pourquoi ne pas monter une salle, y a de la thune
> à gagner
>
> > Et que sont devenu tout ces salariés qui
> > travaillaient dans les labos et usines ? (Kodak
> à
> > Chalon sur Saône employait jusqu’à 3000
> > salariés ! )
>
> Ceux de Kodak Chalons sont sans doute tous à la
> retraite, c'est une vieille affaire
>
> > A l'époque, l'image était un métier, le
> > numérique l'a démocratisé de telle façon
> que
> > l'image n'a plus aucune valeur, tout est
> > informatisé, l'audiovisuel n'est qu'un
> prétexte.
>
> C'est toujours un métier, mais il changé de
> nature
>
> > Tout les métiers de l'image sont presque mort,
> le
> > premier étant le photographe de quartier, les
> > cadreurs n'existent quasiment plus, en
> > télévision ils n'existent plus.
>
> Pas disparition, juste mutation, c'est ainsi
> depuis le fond des âges ...
>
> > Oui, je regrette ce monde ou encore l'image
> était
> > un métier et donnait du travail à de
> véritables
> > techniciens, je regrette le temps ou la
> pellicule
> > régnait le monde professionnel... L'image
> > n'était pas moins bonne qu'aujourd'hui...
> > Un ancien cadre de Kodak à même écrit un
> livre
> > sur sa propre expérience : Turbulences d'une
> vie
> > professionnelle : de Kodak au service public
> aux
> > éditions l'Harmattan.
>
> C'est pas bon la nostalgie un peu crispée ...
>
> > Le numérique ne répond qu'a une seule
> équation
> > : Plus vite, moins de salarié, plus de
> > productivité, moins cher, plus de gain.
>
> Cela n'a rien à voir avec le numérique, il
> s'agit de capitalisme ...
>
> > Peut être que pour vous l'argentique est une
> > galère du passé, mais vous ne connaissez pas
> le
> > numérique est son cortège de galères qui ne
> > sont pas une légende... Je préfère
> travailler
> > avec une Bolex Paillard qu'un Iphone ou un sony
> > mirrorless, c'est tout de même plus noble, non
> ?
>
> La noblesse ce sont les œuvres et non les
> machines,
> Mais il existe des créneaux pour les techniques
> anciennes,
> Et des œuvres modernes bien sûr ...
> Les pratiques du XIXe siècle font fureur,
> aujourd'hui,
> C'est votre moment, ne restez pas les bras
> ballants ...
> Je ne crois pas qu'il y ait encore eu un
> réalisateur qui ait produit un film avec des
> plaques au collodion humide,
> Allez-y, la place est libre, courez vers se rendu
> inoubliable,
> Oubliez le XXe siècle, passez directement au XIXe
> siècle, c'est plus classe ...
> Le capitalisme du XIXe siècle est tellement plus
> sympathique ...


Je crois que l'on ne s'est pas compris, inutile d'être méprisant. Réaliser des films sur collodion...Il ne faut pas me prendre pour un bigorneau, vous vous montrez un peu sarcastique tout de même. Il y a un monde entre le collodion et l'iphone.
J'exprime simplement la casse sociale dont le numérique est à l'origine, j'en fait parti comme bon nombre d'entre nous.
Oui, je pense que l'image, la photographie avait plus de sens au XXème siècle qu'aujourd'hui où elle est utilisée à tord et à travers sur les réseaux sociaux.
Simplement, je réagis lorsque lis que l'argentique n'est qu'une galère du passé, on voit très bien que celui qui a écrit ça ne travaille plus dans l'audiovisuelle depuis quelques temps.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 3 mai 2022 08:49:39
DOOKYS écrivait:
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> Je crois que l'on ne s'est pas compris, inutile
> d'être méprisant. Réaliser des films sur
> collodion...Il ne faut pas me prendre pour un
> bigorneau, vous vous montrez un peu sarcastique
> tout de même. Il y a un monde entre le collodion
> et l'iphone.

C'est surtout vous qui développez le mépris de vous-même, je ne fais que lire vos propos, vous fantasmez sur une technique, vous oubliez les acteurs de ces techniques ...

> J'exprime simplement la casse sociale dont le
> numérique est à l'origine, j'en fait parti comme
> bon nombre d'entre nous.

Non, le numérique n'est absolument pas à l'origine de la "casse sociale", ce serait beaucoup trop simple ...

> Oui, je pense que l'image, la photographie avait
> plus de sens au XXème siècle qu'aujourd'hui où
> elle est utilisée à tord et à travers sur les
> réseaux sociaux.

La notion de sens demande à être explicité, mais aujourd'hui, le sens est bien présent, sur les réseau comme ailleurs ...

> Simplement, je réagis lorsque lis que
> l'argentique n'est qu'une galère du passé, on
> voit très bien que celui qui a écrit ça ne
> travaille plus dans l'audiovisuelle depuis
> quelques temps.

L'argentique était une sorte de galère technique, c'était la réalité du terrain, cette réalité a changé, mais ces techniques n'ont pas de responsabilités sociales, le social, ce sont des femmes, des hommes, pas des robots ...
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 3 mai 2022 09:52:46
Je vais mettre tout le monde d'accord: L'argentique est une galère du passé et le numérique une galère d'aujourd'hui !

Combien de métiers ont disparu quand nous sommes passés de la traction hippomobile à la traction automobile ?
Combien de nouveaux métiers sont apparus ?

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" Seuls les plus aptes survivront. "
(Charles Darwin)
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 3 mai 2022 16:45:42
Qui a regretté les plaques en verre ?
Qui a regretté l'autochrome, Selochrome et Dufaycolor ?
Qui a regretté le Verichrome Pan et le Kodachrome?

Que diable allait-il faire dans cette galère ?

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" Je vais mettre tout le monde d'accord "
(Babar de Saint Cyr)
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 3 mai 2022 21:47:11
Luc Peiffer écrivait:
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> Qui a regretté les plaques en verre ?
> Qui a regretté l'autochrome, Selochrome et
> Dufaycolor ?
> Qui a regretté le Verichrome Pan et le
> Kodachrome?
>
> Que diable allait-il faire dans cette galère ?
>
> --------------------------------------------------
> ---
> " Je vais mettre tout le monde d'accord "
> (Babar de Saint Cyr)

Alors pour le coup, le Kodachrome (surtout en 25 asas) est certainement le film le plus regretté de l'argentique avec le cibachrome.
Re: Est-ce que Kodak Alaris a profité du covid ? (suite)
mardi 3 mai 2022 21:50:58
DOOKYS écrivait:
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> Luc Peiffer écrivait:
> --------------------------------------------------
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> > Qui a regretté les plaques en verre ?
> > Qui a regretté l'autochrome, Selochrome et
> > Dufaycolor ?
> > Qui a regretté le Verichrome Pan et le
> > Kodachrome?
> >
> > Que diable allait-il faire dans cette galère ?
> >
> >
> --------------------------------------------------
>
> > ---
> > " Je vais mettre tout le monde d'accord "
> > (Babar de Saint Cyr)
>
> Alors pour le coup, le Kodachrome (surtout en 25
> asas) est certainement le film le plus regretté
> de l'argentique avec le cibachrome.

Laissons les regrets à ceux qui n'ont plus rien d'autre à vivre ...
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