Gilbert GARCIN sur The Darkroom rumour

Sur le site [www.thedarkroomrumour.com] ce mois ci un film sur Gilbert GARCIN, photographe Marseillais qui à débuté la photo à 65 ans et a construit en 20 ans une œuvre que je trouve extraordinairement originale.
Une technique proche de MELIES, une réalisation entièrement analogique Noir et Blanc à base de bricolages proches du cinéma d'animation ou du roman photo d'autrefois. Une découverte pour moi.
Il y a plus de 30 ans j'avais un fournisseur Marseillais qui portait le même nom et qui me vendait du matériel d'éclairage, je ne l'avais jamais vu physiquement, contacté uniquement par téléphone ou fax, en écoutant le film j'ai découvert qu'il s'agissait du même personnage !
Ce qui me plait énormément dans son travail, c'est le coté éphémère de l'œuvre construite puis photographiée, un peu comme une nature morte ou comme le travail du peintre Paul BLOAS qui fait des peintures murales extérieures sur papier, qui les photographies avant leur disparition par l'effet du temps.

[www.gilbert-garcin.com]
[www.paulbloas.com]

La double vie de Monsieur G. film de Catherine Galodé

[www.youtube.com]

Le cabanon de Mister G

[vimeo.com]

Il avait eu une très belle expo à Arles, il y a 5/6 ans (?) ..

Tout peut arriver

[www.rencontres-arles.com]

Le film "tout peut arriver" disponible sur darkroom rumour fait 52', sur le lien de Luc il s'agit d'un extrait de présentation de 10'

Je croyais qu'il se prénommait 'Charles'. Bon je vais voir le film.

La collection PHOTO POCHE le présente

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Une table, de la colle et des ciseaux

Citation

Le photo-montage a connu son heure de gloire, avec une perspective politique, dans la première moitié du XXe siècle.
Il constituait une arme de propagande dans la jeune URSS.
Il a beaucoup servi au même moment à un activiste comme John Heartfield pour dénoncer le nazisme.
Reste que le genre a semblé ensuite désuet.
Sauf pour Gilbert Garcin, qui était un bricoleur.
Pas de bidouillage électronique chez lui.
Une table, de la colle et des ciseaux.
Après s’être constitué une banque d’images avec sa silhouette prise dans toutes les attitudes, comme pour sa femme Monique, il pouvait créer en se donnant du temps.
Son œuvre ne comprend guère que 260 sujets environ.
Le reste n’a pas été conservé.
Le Marseillais savait faire le ménage.
Une qualité manquant la plupart du temps aux photographes.
Ils gardent des milliers de clichés médiocres, voire déshonorants.
Tant pis pour eux !

[www.bilan.ch]