Rencontres d'Arles

Monsieur « BIRSINGER Bernard Photographe » (de la DATAR), relisez-vous.

Le 20 juillet :
« […] CE DANGER QUI SE PRÉSENTE à ARLES ? : que la photo soit réduite à une partie congrue. Arles dans le futur : […] Gilbert & George […] Jeff Koons […] Jeff Wall […] »
Le 21 juillet :
« 1) Je ne dénigre point les artistes cités […] »

Le 20 juillet :
« - notre chère Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture.......... vous savez celle-là même qui ne répond point au courrier que lui envoient les photographes ......suite à la scandaleuse et la plus honteuse exposition photographique des 40 dernières années qui a eu lieu au CENTRE GEORGES POMPIDOU de METZ......... celle-là même que je voyais (Ministre dans un gouvernement de gauche) se promener à longueur de temps, en 2012, dans cette ville d'Arles avec la milliardaire suisse Maya HOFFMANN. »
Le 21 juillet :
« […] je ne m'intéresse point à la politique […] »

à moins que l’exubérance typographique ne vous fasse perdre pieds…


PS : d’autre part, votre citation du « Deutschland über alles » ne serait-elle pas un peu déplacée ?

Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> Le CA des RIP est de 3,2 MEuro, 10 CDI et 4 CDD
> pour 72 000 visiteurs,
> Et comme tout un chacun sait que les
> "photographes" sont pingres, le CA annexe ne doit
> pas être bien gras.

Plus précisément, voici les chiffres actuels :

BUDGET DES RENCONTRES DʼARLES

6 300 000 euros, 48% financements publics , 35% de recettes propres (billetterie, produits dérivés
etc), 17% de partenariats privés.


EFFECTIFS

L'équipe permanente du festival est composée de 15 personnes employées à l'année.
Dans le cadre de la préparation de l'édition 2013 du festival, les Rencontres d'Arles emploient au total 368 personnes. Parmi ces emplois qui concernent principalement la billetterie, la vente en boutique et le gardiennage, 201 sont des embauches en contrat aidé.
Le festival développe une démarche d'accompagnement en proposant dans le cadre de ces emplois aidés une formation qualifiante en amont et en aval de la manifestation qui aboutit à un diplôme de chargé d'accueil, qualification professionnelle supplémentaires et reconnue auprès des entreprises locales.

Pendant toute la durée du festival, l'économie locale est directement stimulée par le festival qui collabore avec les hôteliers, les restaurateurs et différents prestataires de service basés dans la région.


D'après Hervé Schiavetti, Maire d'Arles, ces embauches permettent de résorber temporairement 5% du chômage arlésien (4 000 chômeurs) avec les seuls emplois directs, auxquels s'ajoutent les emplois indirects dans l'hôtellerie et la restauration notamment.

La mise en rapport avec le PIB de la ville montre à quel point l'activité économique locale peut se passer des Rencontres de la photographies, même si cet évenement est appréciable et contribue au rayonnement de la cité d'Arles envers un certain public. De plus le festival ne connait sa dimenssion économique que depuis quelques années. Dans les années 2000 il y avait 10 000 visiteurs environ par édition.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/13 10:52 par Blémia.

" L.
Re: Rencontres d'Arles
lundi 22 juillet 2013 10:40:18 Membre depuis : 2 mois
Messages: 33
Monsieur « BIRSINGER Bernard Photographe » (de la DATAR), relisez-vous.
Le 21 juillet :
« […] je ne m'intéresse point à la politique […] »"

Le sacré Bonhomme est un coutumier du fait, il critique sans cesse la politique culturelle. Se vante d'avoir été instruit par les grands maîtres américains dont il a reçu les enseignements par correspondance (un programme commercial de son époque) et à participé à la mission de la Datar mais qui a vu ses travaux ? La seule chose qui existe sur lui sur le net, c'est sa page autoalimentée wikipédia, et son site en construction et depuis quelques temps il se crée un public de sa vie de photographe par procuration en profitant de l'audience de Galerie Photo (ou il se répand justement souvent en critiques politiques bien qu'il s'en défende).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/13 11:01 par Blémia.

mais pourquoi donc ces suisses sont ils si attaché à Arles.

serais ce Luc Hoffmann, qui n'est point chimiste, ni docteur, mais orthinologiste, amoureux des flamands roses. tellement épris qu'il a acheté Le domaine de la Tour Valat en 1947 aujourd'hui sur une surface de 1600 hectares, transformé en Fondation :

[www.tourduvalat.org]


Ils se dit que la pratique qui consiste à n'habiter que 5 mois et 29 jours par an en France pour ne pas payer l'ISF agace le trésor français. Ils partagent donc leur vie entre Londres et Zurich. Et communique chaque année les justificatifs de leurs déplacements qui sont scrupuleusement vérifiés.

Discret, pas de pub, pas de télé, pas d'affaires, mais terriblement efficace.

Que nous offrira la troisième génération d'Hoffmann? les paris sont ouverts.

o7 philippe

o7 philippe

« Le sacré BONHOMME*[…] »
Le réel problème est que, justement, cela n’est pas de la critique mais du dénigrement. Ce sont les symptômes courants du psychopathe MPJ.

*Je me suis permis d’apporter cette correction BONHOMME, à la place de Bonhomme :-)))

<<La mise en rapport avec le PIB de la ville montre à quel point l'activité économique locale peut se passer des Rencontres de la photographies, même si cet évenement est appréciable et contribue au rayonnement de la cité d'Arles envers un certain public.<<

C'est juste ce que je voulais dire

[www.f-f-p.org]
Bernard est cité quelques fois à partir de la minute 33. En même temps que Lewis Baltz, c'est pas mal. :-)
L'autre conférence de M Latarget est aussi très intéressante.

www.philippedo.eu

[missionphoto.datar.gouv.fr]

bonne lecture


o7 philippe

ossette philippe écrivait:
-------------------------------------------------------
> mais pourquoi donc ces suisses sont ils si
> attaché à Arles.
>
> serais ce Luc Hoffmann, qui n'est point chimiste,
> ni docteur, mais orthinologiste, amoureux des
> flamands roses. tellement épris qu'il a acheté
> Le domaine de la Tour Valat en 1947 aujourd'hui
> sur une surface de 1600 hectares, transformé en
> Fondation :
>
> [www.tourduvalat.org]
> dation/notre_histoire
>
>
> Ils se dit que la pratique qui consiste à
> n'habiter que 5 mois et 29 jours par an en France
> pour ne pas payer l'ISF agace le trésor
> français. Ils partagent donc leur vie entre
> Londres et Zurich. Et communique chaque année les
> justificatifs de leurs déplacements qui sont
> scrupuleusement vérifiés.
>
> Discret, pas de pub, pas de télé, pas
> d'affaires, mais terriblement efficace.
>
> Que nous offrira la troisième génération
> d'Hoffmann? les paris sont ouverts.
>
> o7 philippe
>
> o7 philippe

C'est pas sympa de tirer sur l'ambulance. La famille Hoffmann est aux côté des rencontres de la photographie depuis ses balbutiements, et a depuis invité à ses frais chaque année les photographes pour un très beau repas camarguais en pleine nature. Cette invitation devenue traditionnelle aujourd'hui, fut lancée à l'époque sur suggestion de Lucien Clergue dit-on, qui estimait que les resources d'exposition étaient suffisantes mais qu'il manquait des moyens pour ce genre de repas conviviaux entre photographes, ce à quoi la famille Hoffmann a donc remédié par son hospitalité.

La Photographie n'a pas besoin d'ennemi,
Ses amis lui suffisent.

Quand à Bernard Birsinger, oui il faisait parti des jeunes talents de la mission DATAR dans les années 1980, so what ! Et depuis ?



Modifié 3 fois. Dernière modification le 22/07/13 22:08 par Blémia.