Une bonne trentaine de photos sont exposées de manière fort judicieuse. L'expo couvre une grande période, des débuts dans les années 90 aux dernières oeuvres.
La majorité des grands formats sont connus, mais les voir en vrais grandeurs, celle voulues par l'artiste, cela permet une confrontation bien enrichissante.
La lumière est bien maîtrisée malgré quelques reflets bien visible. Le plafond haut donne une respiration à ce type d'oeuvre, de même la profondeur des pièces. on n'est pas au Musée Courbet d'Ornans.....
Quelques oeuvres ont été visible à Art Basel ces dernières années. Mais Art Basel ne présente pas les conditions de confort de lecture. Peu d'affluence, dans cette ville balnéaire, réputée pour ces boutiques de luxe, de montre notamment. mais pas que .........
Revenons à Gursky. des grands formats mais pas que. et bien sur c'est cela que je préfère, des 30/40 couleurs d'une réalité saisissante : une belle découverte, un détail d'un tableau de Van goth avec ces si beaux jaunes, avec un relief, une pâte et épatante la photo. on croirait de la peinture même le nez dessus.
Un autre petit format, intitulé le Tour de France, 2007. une étape de montagne avec une route en lacet, avec le public, la caravane dans les lacets, le public serré le long de la route, les camping-cars garés au sommet. L'oeil intraitable de l'europatriote a trouvé la faille. une route goudronnée en France môssieur, ne peut finir dans un chemin de cailloux, môssieur. les ponts et chaussées sont sérieux chez nous, surtout les agents publics des Pyrénées. Bref, le piège devant la lecture des oeuvres de Gursky est de se laisser tenter à chercher l'erreur.
C'est autrement plus intéressant de voir une image finie avec un point de vue sur notre société....
Dans les grands modèles, la vision du rhein II me réconcilie avec cette photo. le choix du format, de la composition en renforce la présence. Elle est là est bien là.
Pour le reste, il faut regarder ces photos de bien loin (3 à 4 m) pour en lire la totalité. Se rapprocher n'apporte rien, on est plutôt déçu par la qualité des tirages : dans la grande salle des traders de Chicago, à quoi bon proposer à lire des journaux si les titres sont flous et pixellisés . déception.
Gursky, d'accord mais en petit format et à petite dose.
o7 philippe
remarque 1 : A savoir que ce pays fut occupé par l'armée française en 1945, quelle a laissée un très grand et bon souvenir par la correction des soldats vis à vis de la population civile surtout féminine.
Les français ont commencé par réouvrir théâtre et cinéma, diffusant une radio avec des heures et des heures de programmes culturels, surtout musicaux classiques. Les bals était réputés. Les vedettes de cinéma de l'époque venait même pour les lancements de films, notamment Jean Marais et Cocteau entre autres. Il y a trois ans, une exposition rétrospective avait lieu notamment sur les deux première années 1945/1947 dans un petit musée, proche de la fondation Burda, qui donnait à voir cette fois-ci un tableau du haut-koenigsbourg.
remarque 2 : il a été retrouvé un magasin de photographie ayant deux vitrines d'appareils argentique en vente notamment une série de rolleiflex au prix peu élevé. figurer aussi dans la même vitrine un mamiya 6, un mamiya C330 et sa série d'objectifs. Pas mal d'appareils pour philatélistes argentiques .......
![[jusqu'au 24/01/2016] Gursky chez Burda à Baden-Baden (D)](./templates/black-grey/images/logo.png){kind=logo}
