Lampe led pour 138

En éclairage public, il n'y a pas de norme de niveau éclairement obligatoire, en France. La pseudo norme EN 13201 que les équipementiers s'empressent d'imposer au maître d'ouvrage, en rappelant le moins possible qu'elle n'est que d'application VOLONTAIRE, établit des minima d'éclairement moyen très élevés sans fixer de maxima.
" Prévenir, limiter, supprimer les nuisances lumineuses" est dorénavant un objectif public inscrit dans le Code de l'environnement. Hélas pour le bon sens, le respect de la vie, et le porte-monnaie du contribuable, l'égo de certains élus et beaucoup de techniciens ne connaissent pas de limite…

Il y a des normes et la liberté de les appliquer, comme beaucoup de norme.

Un document assez clair sur la question

[www.afe-eclairage.fr]

Et la norme EN 13201 en question

[www.sunna-design.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/16 09:36 par Nestor Burma.

L'épingle d'un seul mot de trois lettre inclus dans les Q/R de cette littérature désintéressée dégonfle la baudruche technocratique : " La norme est-elle d’application obligatoire ? NON…".

Si, esthète, vous êtes aussi sensible aux enjeux globaux de la nuit défigurée par n'importe quelles LEDs et/ou les autres sources lumineuses " traditionnelles " : Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes.

Heureusement qu'en ce début de XXIe siècle, on puisse entendre un autre discours. Nettement plus nuancé et surtout indépendant de l'ingénierie des Ponts et des Mines.

<<Heureusement qu'en ce début de XXIe siècle, on puisse entendre un autre discours. Nettement plus nuancé et surtout indépendant de l'ingénierie des Ponts et des Mines.

Pour les éclairages nocturne, j'ai très rarement croisé de l'ingénieur des Ponts militant, mais plutôt du villageois qui a peur du noir et du protecteur de la pucelle de 14 ans qui rentre seule à 4 heures du mat et aussi d'un grand nombre d'adorateur de la propriété privée qui pensent que la lumière à giorno fait fuir les voleurs.

La seule norme qu'appliquent nos édiles de tout bords est le clientélisme.effréné en vue de leur réélection suivante.

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

GeorgesGiralt écrivait:
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> Bonjour,
> Si je ne m'abuse, une LED blanche est l'assemblage
> de 3 LED. Une R, une V et une B. Le tout sur la
> même puce.
> Ceci explique donc le/les pics. Et l'apparence de
> chameau à 3 bosses de la courbe.

Il y a en effet des LEDs blanches combinaison de trois couleurs RVB, mais la lampe LED blanche de monsieur tout le monde est une LED bleue sur laquelle on a déposé une couche de phosphore (pour faire simple), comme pour les lampe basse conso. Le phosphore est excité par une partie de l’éclairement bleu et réémet par phosphorescence (of course) des photons dans le vert ou le jaune en fonction du dopage dans le dépôt. Le spectre d’émission est bien bimodale mais cependant différent d'une LED RVB (les trois belles cloches) en raison du fond d’émission du phosphore qui s’étend sur tout le spectre (encore pour faire simple)




> En cela, les LED ne font pas mieux que nos têtes
> à 3 filtres CMY...
En théorie oui, mais les filtres multigrades ont été calibrés pour un spectre de lumière incandescente cad continu (toujours pour faire simple, cf émission du corps noir pour plus d'info).

Évidement avec une LED blanche vous obtiendrez une image mais il y a très peu de chance que le filtre multigrade de grade x appliqué a votre LED blanche, vous donne au final un grade x au tirage (car trop de lumière verte ou pas assez, ou pas bien placer dans le spectre). En première approche il faudrait mesurer avec une sonde de couleur l’intensité lumineuse dans le vert et le bleu pour chaque filtre multigrade placé devant une lampe incandescente d'agrandisseur, et essayer de trouver une lampe LED blanche qui permet de s'approcher de ces valeurs (au moins le ratio vert/bleu) lorsqu'on la filtre avec les filtres multigrades. On peut aussi jouer du stouffer pour voir ou sont placer les grades et choisir ça LED blanche en conséquent.

Enfin, il y aussi l'option d'utiliser une combinaison de LEDs vertes et bleues et de faire varier l’intensité de la lumière bleue et l’intensité de la lumière verte affin de s'affranchir des filtres multigrades. Mais c'est une autre histoire.

Dans tous les cas, la difficulté n'est pas dans le remplacement d'une ampoule incandescente par une ampoule LED blanche mais dans l’étalonnage des grades.
On peut très bien aussi vivre sans cette calibration, juste par expérience accumulé au tirage.

Petrel Tempête écrivait:
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> On peut très bien aussi vivre sans cette
> calibration, juste par expérience accumulé au
> tirage.

Je suis d'accord, mais ce serai bien de pouvoir obtenir les grades extrêmes avec les filtres de tirage classiques du commerce.

"Enfin, il y aussi l'option d'utiliser une combinaison de LEDs vertes et bleues et de faire varier l’intensité de la lumière bleue et l’intensité de la lumière verte affin de s'affranchir des filtres multigrades. Mais c'est une autre histoire."

Certes, encore que je pense qu'on peut peut-être simplifier ton processus, Petrel : personnellement je fixerais une couleur - le bleu, je pense- de manière à ce que j'obtienne quelque chose de raisonnable en termes de temps de pose en full blue , puis je commencerai à incrémenter le vert en proportions croissantes (progression géométrique) pour caler les grades.

Ensuite je verrais bien un dimmer général pour pouvoir moduler la puissance de la tête en fonction de la taille des tirages.

> Certes, encore que je pense qu'on peut peut-être
> simplifier ton processus, Petrel : personnellement
> je fixerais une couleur - le bleu, je pense- de
> manière à ce que j'obtienne quelque chose de
> raisonnable en termes de temps de pose en full
> blue , puis je commencerai à incrémenter le vert
> en proportions croissantes (progression
> géométrique) pour caler les grades.
>
100% d'accord.


> Ensuite je verrais bien un dimmer général pour
> pouvoir moduler la puissance de la tête en
> fonction de la taille des tirages.

En fait c'est la méthode que j'avais adoptée en un premier temps pour contrôler ma tête LED multigrade. Je fixais le ratio vert/bleu ainsi que l'amplitude de la lumière bleue mais comme je n'avais pas de "stouffer" (http://www.stouffer.net/TransPage.htm), il m’était impossible de mesurer le grade obtenu. J'aurais pu commander le stouffer, scanner les tirages, calculer les grades et faire une régression sur les mesures obtenues pour trouver la fonction reliant le grade au ratio vert/bleu mais finalement je suis parti sur la voix du marteau-pilon presse bouton par soucis du moindre effort !

" mais finalement je suis parti sur la voix du marteau-pilon presse bouton par soucis du moindre effort !"

Euh certes, mais "moindre effort", quand on voit le plateau d'essais, c'est curieux mais c'est plutôt le contraire qui me viendrait à l'esprit... très impressionnant en termes de moyens mis en oeuvre !

Par contre, quant au modèle de régression, pas trop de regrets, il aurait été nécessaire de retoucher, je pense, je me suis rendu compte qu'on peut avoir des inflexions très localisées à un seul endroit de la courbe -sans doute un raccordement des réactions des émulsions imparfait, avec un "trou" entre deux courbes- et cela, avec de l'halogène.

Ce n'est pas un gros pb, mais du coup l'interpolation sur les grades intermédiaires est foirée