Humidificateur ou brumisateur, c'est la même chose.
Il vous manques juste l'hygromètre.
Le Ziatype se fait dans une pièce au bon taux d'humidité (60/65% MAX), c'est très important.
Donc méthode 1.
L'émulsion que vous allez déposer produit suffisamment d'humidité résiduelle
à la surface du papier pour mener le process jusqu'au terme de l'insolation.
Attention au travail en série, les tubes UV chauffent...et la déshydratation arrive vite.
Le mode opératoire basique:
1) Emulsionner la feuille.
La meilleure technique est de combiner étendage avec tube en verre (rapidité et régularité) et
finition au pinceau humide. Il doit être beaucoup plus humide que pour les autres techniques.
Cela va permettre de pousser le peu de liquide restant, de bien uniformiser
la surface et l'humidification de celle-ci.
La quantité d'émulsion est moindre que pour un platine par développement par exemple.
Si vous mettez trop d'émulsion, Il y aura trop d'humidité
et l'émulsion "s'enfoncera" trop loin dans les fibres du papier.
Cet excès donne un tirage enterré sans noirs francs.
Désolé, mais sans montrer c'est pas des plus simple à expliquer.
2) Cette étape est cruciale et c'est ce qui rend le Ziatype exaspérant certains jour.
Quand ça marche pas, faut éviter d'insister. C'est du vécu...
Il faut observer l'instant où la feuille passe de l'aspect satiné (le liquide est encore en surface)
à mat ( le liquide est absorbé), cela prend 2 à 3' . Il faut dés ce moment enfermer la feuille
dans une pochette terphane, melinex, mylar ( c'est la même chose), positionner
le négatif sur la pochette et le sécuriser puis enfourner le tout comme le bon pain :-)
C'est cette étape et sa maitrise qui vous assurera la réussite de ce procédé.
La pochette est importante pour deux choses:
Protéger votre neg de la forte humidité du papier et assurer la conservation de celle-ci
pendant l'insolation.
Si vous utilisez un châssis permettant l'inspection, n'en abusez pas...
Les défauts d'humidité provoquent des zones de coloration différente et souvent
plus faibles en densité. C'est caca boudin mais on peut trouver ça artistique.
L'avantage du POP, c'est qu'à la sortie du châssis, vous savez si c'est bon ou pourri :-)
On peut faire des économies d'eau...
3) insoler, clarifier puis laver...
Pour ce qui est de la chambre d'humidification, le principe est pourtant simple.
Une boite dans laquelle vous mettez un récipient contenant une eau saturée de sels x ou y
qui vont permettre de saturer l'air de la dite boîte au pourcentage d'humidité
qu'est capable de délivrer cette solution. Vous pourriez faire la chose inverse en
déshumidifiant l'air de cette boite avec un sel permettant l'absorption de l'humidité,
chlorure de calcium, silicagel par exemple.
Le principe restant de contrôler l'humidité de l'air emprisonné dans cette boite.
Avec cette technique, pas besoin d'hygromètre mais d'une série de test
pour trouver les temps d'humidification nécessaires en fonction des tonalités voulues.
Mais pour le Ziatype, oubliez cette méthode, elle ne vous sera d'aucun secours.
Sortez le papier nécessaire avant de commencer votre séance. Il faut compter
1 à 2 heures pour que le papier ait le même taux d'humidité que l'air ambiant.
Il ne prendra jamais plus d'humidité que ce que contient l'air de la pièce.
Commencez par le plus simple avec ce procédé.
Lithium palladium + AFO
Avant de sombrer dans ses multiples possibilités chimiques et de hurler
avec les loups ;-)
Lecture indispensable in English dans le texte:
Tout, tout, vous saurez tout sur le Ziatype!
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jeep
Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/03/16 23:51 par jean-pascal.