Tirages contact: comment éviter les poussières

Hello,

Je reprends un peu le chemin du labo, mais à chaque fois c'est un éternel recommencement: la joie de voir se révéler l'image, et la frustration de voir quelques petouilles ruiner un tirage.

Le tirage par contact devrait en partie réduire ce soucis, en partie cette problématique en réduisant le nombre des surfaces optiques, mais je voudrais savoir s'il existe des solutions ou des bonnes pratiques pour faire en sorte que le chassis presse ne prenne pas la poussière.

Je fais une multitude de choses, mais le labo de mon club est humide, cela aide.
garder la contacteuse dans une pochette quand je ne l'utilise pas. (pareil pour les châssis)
donner un coup d'éponge sur la paillasse avant la séance de tirage,
éloigner les bricoles "nid à poussière" de la paillasse,
je n'utilise plus les gants blancs pour manipuler le plan-film (nid à poussière ces gants)
ne pas trop gesticuler, travailler tranquillement....

Hygrométrie élevée,
Un labo propre, mais sans maniaquerie,
Nettoyage des éléments au chiffon humide, et au pinceau juste avant le tirage,
Et pas de gant,
Et tirage avec une source diffuse.

Nestor Burma écrivait:
> Et tirage avec une source diffuse.


Merci pour ce conseil. Pour le moment j'expérimente avec de vieux papiers, et un agrandisseur à condenseur.
Peut-on intercaler un dépoli pour en faire une source diffuse ? Cela changerait-il potentiellement le contraste
d'un papier multigrade ?

Lou écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> > Et tirage avec une source diffuse.
>
>
> Merci pour ce conseil. Pour le moment
> j'expérimente avec de vieux papiers, et un
> agrandisseur à condenseur.

Ok, vous pouvez placer un dépoli ou un diffusant sur le chassis

> Peut-on intercaler un dépoli pour en faire une
> source diffuse ?

Oui

> Cela changerait-il
> potentiellement le contraste
> d'un papier multigrade ?

Non, pas d'effet Callier en tirage contact, la trace du négatif, en contact, concerne toutes les composantes de la densité dans ces moindres détails.

Pour ma part, je fais les contacts sous agrandisseur, sans rien intercaler entre châssis et objectif, mais en décalant la mise au point de façon à avoir un flou lumineux.

Gilles Barbier écrivait:
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> Pour ma part, je fais les contacts sous
> agrandisseur, sans rien intercaler entre châssis
> et objectif, mais en décalant la mise au point de
> façon à avoir un flou lumineux.

Cela ne change presque pas la nature de l'éclairage,
Mais dans un labo soigné, les poussières ne sont pas le problème de premier plan.