Présentation de tirages

Je souhaite présenter une vingtaine de tirages tirés sur papier baryté de format 20x25cm de façon qu'ils puissent être consultés de façon pratique, un peu à la manière dont on parcourt un livre. Je ne parviens pas à trouver de solution vraiment satisfaisante, que ce soit parmi les albums que l'on trouve chez nos fournisseurs habituels ou en « vrac » dans des boites d'archivages.

Quelles solutions pour la présentation de tirages qui puissent répondre à ces critères ?

Merci pour vos conseils.

Vous avez donc une idée précise de ce que vous voulez non ?
Qu'est ce qui ne va pas dans ce que vous avez vu ?

YM

Il y a la technique du livre " accordéon " qui est plaisante ,comme le livre : Unnamed Road de Jungjin Lee. C'est une technique que maitrise François Besson avec des tirages barytés par exemple coté gauche ,et texte coté droit. Il répondra sans doute à votre interrogation.

Yann M écrivait:
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> Vous avez donc une idée précise de ce que vous
> voulez non ?
> Qu'est ce qui ne va pas dans ce que vous avez vu
> ?
>
> YM

Je n'aime pas, pour les produits que j'ai pu voir, le côté "plastique" des albums type Panodia, plastique également et beaucoup trop massif des "books" de présentation à anneaux et feuillets amovibles. Je recherche une présentation proche d'un livre qui aurait été relié de façon artisanale.

Noirkappa écrivait:
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> Il y a la technique du livre " accordéon " qui
> est plaisante ,comme le livre : Unnamed Road de
> Jungjin Lee. C'est une technique que maitrise
> François Besson avec des tirages barytés par
> exemple coté gauche ,et texte coté droit. Il
> répondra sans doute à votre interrogation.

La présentation me semble effectivement répondre à ce que je recherche : mais j'avoue ne pas voir comment la mettre en oeuvre avec des tirages ; c'est sur ce point que je bloque : comment faire une sorte de livre avec pour base des tirages ?

Les livres de François Besson ( édition du Courlis ) sont réalisés par collage de tirages sur papier baryté mince sur une longue feuille qui est pliée en accordéons. Cela porte un nom savant que mes neurones ont enfouis.

pages en Leporello.

Un grand merci Noirkappa. Je vais faire des recherches sur cette technique, quel type de papier doit être utilisé (et ou se fournir) et quelle méthode pour coller les tirages. En revanche, je ne vois pas ce que l'on peut entendre par baryté mince, les supports actuellement disponibles ayant à peu près tous le même grammage ?

Pour ma part je présente mes tirages dans de classiques montages portefeuilles que je glisse dans une boite au format.

Les papiers " single " convenaient bien au glaçage, leur support mince variait de 0,15 mm ou un peu moins ( Guilbrom pictorial, Mimosa, Tura,...) à 0,2 mm (Kodabrom, Brovira, Record-Rapid,...)Les supports "double " avaient une épaisseur de 0,3 mm ( Portriga 113,Portriga 138 ,Brovira ,) à 0,35 mm(Portriga 114e - rugueux-...) - mesures comparatives de l'après-midi avec un comparateur ancien -
Les plan-films ont une épaisseur de 0,25 mm , les films ortho 0,1 , ou 0,175mm.
La technique de collage du tirage sur la page du livre permet d'amoindrir l'effet de l'épaisseur ,mais avoir des tirages fins simplifie. Je n'ai pas recherché si des papiers "single" existent ( Slavich ,je crois bien )

Nestor Burma écrivait:
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> Pour ma part je présente mes tirages dans de
> classiques montages portefeuilles que je glisse
> dans une boite au format.

Je cherche une présentation plus proche de l'objet livre que la présentation plus solennelle, et aussi plus encombrante, des tirages montés en portefeuille qui, me semble-t-il, ne vise pas le même but. Le dessein est de donner à "lire" une série de photographies au format final de 15x15cm, selon un ordre précis, qui puisse être manipulée avec la même facilité qu'un livre.

Noirkappa écrivait:
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> La technique de collage du tirage sur la page du
> livre permet d'amoindrir l'effet de l'épaisseur
> ,mais avoir des tirages fins simplifie. Je n'ai
> pas recherché si des papiers "single" existent (
> Slavich ,je crois bien )


J'ai utilisé les papiers Slavich que l'on trouve chez LaboArgentique, mais pas une référence Single ; il me semble toutefois qu'il est légèrement plus fin que les papiers Bergger.

Quelle est la technique pour coller un tirage sur du papier qui doit présenter, j'imagine, une assez bonne épaisseur ?

La technique ? un adhésif double face que l'on utilise dans une presse à chaud.

Je colle le tirage dans une cuvette légèrement plus grande que lui ; la cuvette elle même est réalisée avec une presse de taille douce.

Un exemple : [leseditionsducourlisdechaine.com]

Le résultat n'est pas déplaisant.

François



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/05/16 18:34 par François Besson.

Merci pour ces précisions. Mais, ne possédant pas de presse à chaud, y-a-t-il une alternative pour coller un tirage ou bien me faut-il abandonner cette idée ?

Et la colle d'amidon ?

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

Résultat pas déplaisant

Doux euphémisme...

Il existe des "rouleaux de colle" pour le collage à froid:

[www.filmolux.com.fr]

On m'a dit sur ce forum que le collage à chaud était préférable, mais j'avoue en avoir oublié la raison.

Il existe aussi une colle repositionnable en bombe 3M, parmi les fournitures pour dessin et peinture.
J'utilise la colle "Quenard " bien connu des vignerons, pour étiquettes de bouteilles : ni taches, ni brillances, décollage à l'eau.

Merci pour vos réponses.

Noirkappa écrivait:
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> J'utilise la colle "Quenard " bien connu des
> vignerons, pour étiquettes de bouteilles : ni
> taches, ni brillances, décollage à l'eau.


Cette colle n'entraîne pas de détérioration particulière du tirage, ou de défaut de planéité en raison de son humidité (je crois que c'est le défaut de la colle d'amidon citée plus haut) ?

Si une solution s'avère viable sans matériel lourd pour le collage, restera à étudier quel type de papier utiliser pour confectionner le "livre" lui même.

La colle "Quenard" est dissous dans l'eau ,la concentration usuelle est de 40g/l. Je l'utilise diluée à 10g/l ,pour l'étendre plus facilement au pinceau. Je termine avec la presse à chaud pour une mise à plat du tirage mais aussi du papier support.
La colle repositionnable 3M en spray est également décollable ensuite, ne demande pas une presse à chaud, un empilement de livres suffit.

Merci. A tout hasard, une glaceuse pourrait-elle convenir pour effectuer la mise à plat du collage ; j'ai une glaceuse à rouleau Priox (environ 60cm de diamètre) ?

J'utilise de la colle d'amidon pour du papier Japonais. Je réalise un oléotype sur le premier papier Japonais que je maroufle sur un second papier Japonais. Bien évidemment, cette colle, comme beaucoup d'autre, a besoin d'un solvant qui humidifie le médium sur lequel la colle est étendue. Il est effectivement nécessaire, dans mon cas, de prendre en sandwich ces deux papiers entre des tissus de type torchon à vaisselle qui vont absorber l'humidité. Et ce montage est sous presse de quelques livres un peu lourds.
Il y a aussi l'autre solution, pour du papier plus épais et rigide, de laisser sécher sur un support plat et rigide les papiers maintenus avec de la bande kraft. C'est imparable. On retaille ensuite le papier support.

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

Merci pour ces informations ; des tests seront, comme toujours, nécessaires pour trouver la meilleure méthode.

Quant au choix du papier comme support de tirage sur baryté, lequel serait préférable ? Je pense à du papier dessin d'un grammage moyen (180g environ).

Bonjour,

Sans être expert en la matière, je dirais que le support doit être d'une main égale ou supérieure à celle du papier photo.
Si je prends à nouveau l'exemple du papier Japonais, d'après ce que j'ai pu observer, maroufler du 48gr sur du 20/25gr est un peu délicat. Non pas que le collage pose problème en lui même, mais plutôt la rigidité du montage, plus exactement la partie autour de la photo qui est trop souple, risque effectivement de plisser. Et on peut très facilement se représenter ce que pourrait donner un papier photo de 300gr marouflé sur un papier pelure de 10gr......
Enfin, j'en termine avec un détail important à intégrer : le papier photo est gélatiné d'un seul côté ce qui lui donnera toujours une propension certaine au tuilage.

A+

[aboleo57.wordpress.com]
[libreinterpretationgp.wordpress.com]

Une méthode que j'aime bien : avoir une presse de gravure, une plaque de métal un peu plus grande que les tirages, des feuilles de papier bouffant assez rigide comme support des tirages d'une dimension suffisante pour offrir un beau blanc tournant et de quoi manipuler les photos sans y mettre les doigts ; on presse ces feuilles au centre avec la plaque pour les creuser d'au moins l'épaisseur du papier photo, on colle les tirages au centre de chaque feuille, ce qui fait qu'ils ne dépassent pas et ne frotteront pas contre la feuille au-dessus d'eux dans la pile.
Il n'y a plus qu'à présenter dans une boite façon portfolio.

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

Merci pour les indications. N'ayant pas à disposition de matériel lourd, il me faudra faire avec les techniques les plus rudimentaires pour le collage sur papier ; mais il est vrai que la réalisation d'une empreinte pour y insérer la photographie, comme le suggère François Besson et Jeanba3000, est élégante.