[Vu sur le forum étazunien] Une Sinar Norma quat-cinq bi-objectif !

Vu sur le forum étazunien, cette bête de course ououps ... de studio bi-objectif quat-cinq, avec un viseur binoculaire redresseur !

Merci à M. Unkefer pour cette trouvaille !
https://www.largeformatphotography.info/forum/showthread.php?162673-Twin-Lens-4x5-Sinar

E.B.

Emmanuel Bigler écrivait:
-------------------------------------------------------
> Vu sur le forum étazunien, cette bête de
> course ououps ... de studio bi-objectif
> quat-cinq, avec un viseur binoculaire redresseur
> !
>
> Merci à M. Unkefer pour cette trouvaille !
> [url=https://www.largeformatphotography.info/forum
> /showthread.php?162673-Twin-Lens-4x5-Sinar]https:/
> /www.largeformatphotography.info/forum/showthread.
> php?162673-Twin-Lens-4x5-Sinar[/url]

Cela sent le bricolage, résultat de multiples achats compulsifs ;-)

Je ne comprend pas pourquoi les rallonges de montant sont si longues chez Sinar, certes elles ont plusieurs usages.
En plus elles sont quasi introuvables.
Chez Linhof elles mesurent une dizaine de cm et ca suffit, j'en laisse une paire à demeure sur la Kardan Bi 8x10.

Même en regardant bien, je ne vois pas de système de compensation du parallaxe qui doit approcher les vingt centimètres !!!
Il y a au moins une cinquantaine d'années, il y avait, chez Harcourt je crois, des appareils bâtis sur le même principe mais avec en plus une came permettant le rattrapage automatique du parallaxe en fonction du tirage. Cela procédait par rapprochement ou éloignement des objectifs. À chaque couple d'objectifs était associée une came.

J.M.C.

Rien d'un bricolage, cela existait d'origine à l'époque
[www.cjoint.com]

Vu la taille de l'appareil, on comprend aisément que ce n'était théoriquement prévu que pour un usage en studio.
Dans ces conditions, inutile de disposer d'un système de correction de parallaxe.... il suffisait de faire, après expérimentations, quelques repèrese sur le dépoli de visée en fonction de la distance de prise de vue.

Certes, d'autres appareils destinés à un usage studio, mais aussi hors-studio, disposaient d'un système de correction de parallaxe de visée à cames : les gowlandflex de seconde génération et les cambo TWLR

Sur les Gowlandflex, une came rapproche le corps avant de la chambre supérieure, tandis que sur la cambo TWLR, la came est double et les deux chambres se déplacent en fonction de la distance de prise de vue.

On retrouve également pareil système sur les chambres 6x7 (qui permettaient également le 24x36) pour les prises de vues en série des élèves dans les écoles (beattie coolement et surtout CAMERZ -premières versions- à magasin de pellicule motorisé).

On peut aussi citer les STUDIOFLEX de la firme française DENGREMONT

Précisions :

Les chambres studioflex ont d'abord été proposées en version "BOIS" ... deux chambres 13x18 côte à côte, puis en version métallique (deux chambres 9x12 ou 13x18cm superposées).


A noter également que la SINAR en version TLR fait usage de la chambre supérieure en prise de vues et l'inférieure en visée, contrairement aux Gowlandflex et Cambo TWLR.

Ceci s'explique, entre autres, par le fait que, vu la taille de l'appareil, et vu la taille des photographes (+- 1,75m de moyenne, avec des plus petits et des plus grands bien entendu), l'oeil se pose à une certaine hauteur (sans visée via escabot) . Lorsqu'on utilise la chambre supérieure en visée, l'appareil se situe alors 20 ou 30 cm plus bas ... et on phographierait alors le dessous du menton, les narines ... ce qui n'est pas forcément un portrait tel que le client l'espérait.

Photo-collector écrivait:
-------------------------------------------------------
> Rien d'un bricolage, cela existait d'origine à
> l'époque
> [www.cjoint.com]

Un bricolage de chez Sinar reste un bricolage

Un bricolage de chez Sinar reste un bricolage.

Oui, mais c'est un bricolage Suisse-alémanique-de-précision ...
[l'arc jurassien horloger francophone n'a pas le monopole de la précision franco-suisse, dans tous ces pays, quelle que soit la langue maternelle, on sait bricoler, avec précision] ...

... et ça change tout.

E.B.

Emmanuel Bigler écrivait:
-------------------------------------------------------
> Un bricolage de chez Sinar reste un
> bricolage.
>
> Oui, mais c'est un bricolage
> Suisse-alémanique-de-précision ...
> [l'arc jurassien horloger francophone n'a pas
> le monopole de la précision franco-suisse, dans
> tous ces pays, quelle que soit la langue
> maternelle, on sait bricoler, avec précision]
> ...
>
> ... et ça change tout.

Sur l'idée, sans doute, sur l'usage, ce n'est qu'un château branlant ... Qu'il soit Suisse ne change pas grand chose ...

L'appareil auquel je pensais s'avère être la Studioflex biobjectif 9x12 métal reprise dans le dossier ci-joint de Photocollector.
C'est cet appareil qui dispose d'un système de compensation du parallaxe par modification de la distance entre les deux objectifs.
Une crémaillère commandée par une came actionne les deux platines porte-objectif en sens inverse.
Pour en avoir trimbalé une dans Paris pendant une demi-journée, je peux vous dire que c'est très lourd.
A cette époque j'étais intéressé par le Copal 3 qui l'equipait mais le bonhomme m'avait tout refilé pour le même prix!

Le château branlant avec reflet dans la Vilaine

[i.ebayimg.com]
[i.ebayimg.com]
[i.ebayimg.com]

Le Château Branlant où naquit Cadet-Roussel
[pictures.abebooks.com]

une STUDIOFLEX sur leboncoin...
pas si courant !


[www.leboncoin.fr]

Photo-collector écrivait:
-------------------------------------------------------
Rien d'un bricolage, cela existait d'origine àl'époque
[www.cjoint.com]

Vu la taille de l'appareil, on comprend aisément que ce n'était théoriquement prévu que pour un usage en studio.
Dans ces conditions, inutile de disposer d'un système de correction de parallaxe.... il suffisait de faire, après expérimentations, quelques repèrese sur le dépoli de visée en fonction de la distance de prise de vue.

Certes, d'autres appareils destinés à un usage studio, mais aussi hors-studio, disposaient d'un système de correction de parallaxe de visée à cames : les gowlandflex de seconde génération et les cambo TWLR

Sur les Gowlandflex, une came rapproche le corps avant de la chambre supérieure, tandis que sur la cambo TWLR, la came est double et les deux chambres se déplacent en fonction de la distance de prise de vue.

On retrouve également pareil système sur les chambres 6x7 (qui permettaient également le 24x36) pour les prises de vues en série des élèves dans les écoles (beattie coolement et surtout CAMERZ -premières versions- à magasin de pellicule motorisé).

On peut aussi citer les STUDIOFLEX de la firme française DENGREMONT



J'hésitais presque à répondre, au vue des bêtises (toujours le même), que j'ai pu lire.
Merci de l'avoir fait.

[www.glennview.com]

MrDen écrivait:
-------------------------------------------------------
> Photo-collector écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> Rien d'un bricolage, cela existait d'origine
> àl'époque
> [www.cjoint.com]

Un bricolage d'époque
Une chambre studio bi-objectif sans correction de parallaxe
Juste un bricolage avec la bénédiction du constructeur,
Une occasion de vendre deux chambre ...
Mais pas bien utilisable ...

Il y a plein de TLR qui n'ont pas de système de correction de parallaxe de visée et cela ne les rend pas inopérationnel pour autant : il suffit de savoir de servir de l'appareil en fonction de son expérience. Vous n'avez pas dû faire beaucoup de portraits en studio dans votre vie pour affirmer pareille chose.

Ce StudioFlex est destiné a être utilisé en studio principalement pour du portrait, sur plan films avec visée continue du sujet (donc sans parallaxe de temps). Son support en forme de cercle permet de passer aisément du format H au V, et inversément).

Et en studio, à l'époque, les portraits étaient pris quasiment toujours à la même distance, selon la configuration des lieux. Deux ou trois repères sur le dépoli de visée suffisaient donc pour la majorité des cas de prises de vue : mariés en pieds, personnange en plain américain ou gros plan, communiant debout ou les genoux posés sur une chaise d'église avec une rosace projetée en arrière plan et chandelier (ou encore faux vitrail).

Cet appareil a d'abord été proposé avec deux chambres en bois 13x18 justaxposé à commande pas une vis hélicoïde, puis une version 9x12 en métal l'a supplanté.

Les TLR 6X6 n'ont pas forcément une correction de parallaxe mieux élaboré : les systèmes existants sont :
- repères sur le dépoli (notamment sur les mamiya 2,22,220 et 3,33 ou 330 (dont certains avec aiguilles qui se déplace sous le dépoli) et
quelques modèles de yashica
- cadre qui se déplace sous le dépoli (certains rollei)
- chambre de visée mobile (voigtlander)
- lentille fresnel qui se déplace sous le dépoli (Koni Omega TLR 6x7)
- rien .... (quelques rolleicord et quelques yashica, ainsi que bon nombre de copies de rollei)



Il faut juger l'appareil en se remettant dans le contexte de l'époque à laquelle il a été proposé par ses concepteurs ... et c'était un plus indéniable.

On ne juge pas en fonction des exigences actuelles.... qui apparaîtront tout autant ridicules dans 50 ans !

Photo-collector écrivait:
-------------------------------------------------------
> Il y a plein de TLR qui n'ont pas de système de
> correction de parallaxe de visée et cela ne les
> rend pas inopérationnel pour autant : il suffit
> de savoir de servir de l'appareil en fonction de
> son expérience. Vous n'avez pas dû faire
> beaucoup de portraits en studio dans votre vie
> pour affirmer pareille chose.

Ah Ah Ah,
La correction de paralaxe c'est la base d'un bi-objectif,
Sans cela cette chambre n'a aucun intérêt, sauf à cadrer large, mais cela manque d'intérêt quand on travaille à la chambre, autant prendre un Rolleiflex

> Ce StudioFlex est destiné a être utilisé en
> studio principalement pour du portrait, sur plan
> films avec visée continue du sujet (donc sans
> parallaxe de temps). Son support en forme de
> cercle permet de passer aisément du format H au
> V, et inversément).

Bien sûr, mais avec des cadrages très imprécis.
A la chambre on a la visée continue sans aucune difficulté et sans bi-objectif.

> Et en studio, à l'époque, les portraits étaient
> pris quasiment toujours à la même distance,
> selon la configuration des lieux.

Là c'est plus du portrait mais de la prod

> Deux ou trois
> repères sur le dépoli de visée suffisaient donc
> pour la majorité des cas de prises de vue :
> mariés en pieds, personnange en plain américain
> ou gros plan, communiant debout ou les genoux
> posés sur une chaise d'église avec une rosace
> projetée en arrière plan et chandelier (ou
> encore faux vitrail).

Juste de la prod, le carcan technique interdit toute initiative

>
> Il faut juger l'appareil en se remettant dans le
> contexte de l'époque à laquelle il a été
> proposé par ses concepteurs ... et c'était un
> plus indéniable.

Je n'en crois pas un mot

> On ne juge pas en fonction des exigences
> actuelles.... qui apparaîtront tout autant
> ridicules dans 50 ans !

Il n'y a pas d'exigence actuelle sur du portrait à la chambre dans un studio de quartier ... ...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/03/21 10:21 par Nestor Burma.

Toutes vos remarques sont plus ridicules les unes que les autres, mais c'est votre personnage qui ne supporte pas d'avoir le moindre tort.

Comme vous êtes de ceux qui croient qu'intervenir en dernier lieu résume la situation et vous rempli d'aise ...... je vous laisse à vos digations

divagations .... bien entendu

Je vous laisse conclure et afficher votre bêtise.

Tu vois bien que c'est un être en souffrance.
Un peu de compassion.

:-(

Photo-collector écrivait:
-------------------------------------------------------
> Toutes vos remarques sont plus ridicules les unes
> que les autres, mais c'est votre personnage qui ne
> supporte pas d'avoir le moindre tort.
>
> Comme vous êtes de ceux qui croient qu'intervenir
> en dernier lieu résume la situation et vous
> rempli d'aise ...... je vous laisse à vos
> digations

Tujours en panne d'argument, alors on passe aux insultes

Je viens de sortir mon studioflex du placard où il sommeillait depuis quelques années. il possède effectivement un système de compensation du parallaxe par une came qui règle l'écartement des objectifs en fonction de lla distance de prise de vue. Il y a une came par jeu d'objectifs.

J.M.C.

Photo-collector écrivait:
-------------------------------------------------------
> Ce StudioFlex est destiné a être utilisé en
> studio principalement pour du portrait

> Il faut juger l'appareil en se remettant dans le
> contexte de l'époque à laquelle il a été
> proposé par ses concepteurs ... et c'était un
> plus indéniable.

Il semble que c'est moins une époque qu'une catégorie de photographes auquel ce matériel s'adresse.
Le portrait est un genre difficile à maitriser, le problème à surmonter ce n'est pas le matériel, c'est le photographe.

Zoran écrivait:
-------------------------------------------------------

> Il semble que c'est moins une époque qu'une
> catégorie de photographes auquel ce matériel
> s'adresse.

Surtout la version sans correction de parallaxe

> Le portrait est un genre difficile à maitriser,
> le problème à surmonter ce n'est pas le
> matériel, c'est le photographe.

Machine plus destinée à faire de l'abattage de série de communiant·e·s que du "Portrait" dans le sens qui lui donnerait un peintre ...

Le photographe, le facteur humain, est toujours déterminant, mais c'est aussi lui qui choisit la machine ...

L'intérêt de la visée continue en portrait studio avec flashes, c'est que tu gardes à la fois la maîtrise du cadre (si le sujet bouge librement bien entendu, sinon c'est un portrait figé) et ça se voit), et la maîtrise de l'instant puisque la persistance rétinienne ne retient que ce que le flash aura saisi, et aura imprimé au fond de ton oeil.

.

Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
> L'intérêt de la visée continue en portrait
> studio avec flashes, c'est que tu gardes à la
> fois la maîtrise du cadre (si le sujet bouge
> librement bien entendu, sinon c'est un portrait
> figé) et ça se voit), et la maîtrise de
> l'instant puisque la persistance rétinienne ne
> retient que ce que le flash aura saisi, et aura
> imprimé au fond de ton oeil.
>
> .

Je crois que j'ai besoin d'un deuxième café.

Zoran écrivait:
-------------------------------------------------------

> Je crois que j'ai besoin d'un deuxième café.


Qu'est-ce que tu ne comprends pas mon Christophe? Développe. C'est une invitation qui t'est faite souvent ici

.

Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
> L'intérêt de la visée continue en portrait
> studio avec flashes, c'est que tu gardes à la
> fois la maîtrise du cadre (si le sujet bouge
> librement bien entendu, sinon c'est un portrait
> figé) et ça se voit), et la maîtrise de
> l'instant puisque la persistance rétinienne ne
> retient que ce que le flash aura saisi, et aura
> imprimé au fond de ton oeil.

Nul besoin de bi-objectif sans correction de parallaxe pour ce faire ... ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/03/21 10:19 par Nestor Burma.

Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------

> Nul besoin de bi-objectif sans correction de
> parallaxe pour ce faire ...

Non bien sûr. Avec un Leica M ça marche aussi

Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Nul besoin de bi-objectif sans correction de
> > parallaxe pour ce faire ...
>
> Non bien sûr. Avec un Leica M ça marche aussi

Et une simple chambre sur un pied fera exactement la même chose, même causes, même effets ... ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/03/21 10:34 par Nestor Burma.

Jean écrivait:
-------------------------------------------------------

> Qu'est-ce que tu ne comprends pas mon Christophe?

La première chose serait cette question.