Bulles au développement

Bonjour à tous,

Mes développements en grand format sont quasiment exempts de problèmes de zones provoquées entre autres par des bulles. Plus je descends en format (le pire étant le 135), je constate des zones probablement dues à des bulles. J'utilisais de l' Xtol à 1+1 mais ce révélateur se conserve mal et avait une fâcheuse tendance à provoquer des bulles…
J'ai abandonné le prémouillage, rempli mes cuves à ras-bord, passé au HC 110, le dernier rinçage se faisant à l'eau déminéralisée, rien n'y fait : toujours des micro-zones rondes.

Avez-vous des solutions à ce fâcheux problème ?

Bonsoir,
pas facile de vous répondre,
quelles cuves de développement utilisées ?
tapez vous le fond de cette cuve au début du process ?
quel mode d'agitation ?
il faudrait voir pour comprendre mieux,
et aussi des images des micros bulles ( jamais eu ce problème...)
gardez le prémouillage ,
avec quelle eau préparez vous le révélateur ?
Volvic : excellent,
Perrier :a bannir
;-)
Patrick JJ

La conclusion est évidente ;-))

" 'utilisais de l' Xtol à 1+1 mais ce révélateur se conserve mal et avait une fâcheuse tendance à provoquer des bulles…"

Je n'ai jamais constaté ce problème en utilisant ce révelateur depuis qu'il existe et dans tous les formats.

En faisant bouillir l'eau du robinet, on enlève une bonne partie des gaz inclus, en plus la durée de vie est rallongée

L'eau du robinet de ma ville est pourrie !
elle dépasse les normes admise en photographie,
trop calcaire et trop acide !
j'use de Volvic (pour les négatifs importants)
sinon eau déminéralisée.
J'ai déjà posté ici un doc ancien concernant l'eau en France ( étude Kodak) origine photo-revue,
si besoin je l'envoi en M.P
;-)
Patrick JJ
PS: j'organise dans le centre culturel de ma ville des séances de remise à niveau...tout public,
hier, prises de vue sténopé place de la mairie...

Hello
ben moi, je mettrai un peu d'agent mouillant dans le révélateur...
J.Ph.

Ha les photos festives !!!
Champagne, caviar !!!

Merci pour vos réponses pétillantes !

@ patrick JJ : j'utilise des classiques Paterson. Je crois qu'un facteur peut jouer ici dans nos Pyrénées, c'est la douceur de l'eau, notre eau courante comporte une charge minérale quasi-nulle.
Bien sûr, je tape régulièrement le tank afin de faire remonter l'air. L'agitation se fait par retournement toutes les 30'.

Bonsoir,
bizarre cette histoire de micro bulles,
j'utilise les mêmes cuves Paterson depuis 1975,
j'ai eu bien sur moi aussi toutes sortes de problèmes variés et insolites,
donc : prémouillage 2' environ,
révé versé rapidement puis je fais une rotation continue cuve tête en bas puis en haut
assez lente pendant la première minute,
je tape le fond de la cuve ( du plat des doigts)
ensuite agitation par rotation avec l'axe 15 secondes par minutes ( standard)
bain d'arrêt,
double fixage ( 5' ancien fixateur + 5 ' fixateur neuf)
lavage par renouvellement de l'eau 6x6' (vive la pression osmotique ! )
en peu de mouillant 5'
séchage à l'abri.
Il est possible qu'une eau trop douce lave assez mal les négatifs,
à surveiller.
Patrick JJ
PS: j'ai arrêté le X-Tol Kodak que je trouve trop doux pour les négatifs 400ISO...

Patrick nous dit:
"L'eau du robinet de ma ville est pourrie !
elle dépasse les normes admise en photographie,
trop calcaire et trop acide !
j'use de Volvic (pour les négatifs importants)"
Patrick je pense que si l'eau de ton robinet est calcaire elle doit pas être acide!
Moi j'utilise Volvic (car facile à trouver n'importe où même à la campagne) après le lavage je laisse mon film tremper 1 minutes dans de la volvic avec quelques gouttes d'agent mouillant, puis séchage et pas de traces, alors que l'eau de lavage (du robinet) est très calcaire.
Je tape aussi le fond de la cuve sur la table après remplissage avec le révélateur et après les premiers retournements. Je ne fais jamais de prémouillage, mais j'ai des temps de développement long (révélateur R 09 dilué 1+50). Le révélateur est dilué à l'eau du robinet (donc calcaire chez moi), jamais de traces ou de bulles, je savoure mon bonheur.

" si l'eau de ton robinet est calcaire elle doit pas être acide! "
en tout cas c'est ce que je lis sur la lettre d'information envoyée par Véolia !
il est possible que les données soient fantaisistes et peu précises...
je suis pas chimiste et je ne vais pas non plus me payer une analyse de cette eau..
elle sent trop le chlore et a un gout désagréable,
Patrick JJ

[www.flickr.com]

j'utilise toujours l'eau du robinet différents révélateurs et fixateurs (pas de bains d'arret...jamais...l'habitude) je ne fume plus mais avant si...j'ai developpé de jour de nuit l'ete l'hiver et meme le printemps et en automne célibataire et marié heureux ou contrarié bon la liste est longue...mais je n'ai jamais eu de probleme. Mon eau de robinet serait-elle bénite??!!
Je peux pour sur en rétrocéder à certains membres du forum avec grand plaisir pour une somme modique ou en troc contre quelques breuvages blanc rouge petillant...(avec modération) ...quoique...Bon week-end.
christian.

Bien sûr il existe quelques rares régions ou l'eau du robinet est parfaite pour le N&B
Une étude récente serai la bienvenue !
Je dois me décider pour choisir ou je passerai ma retraite,
;-)
Patrick JJ

J'ai eu à lutter contre les bulles dans le domaine contrôle non destructif par ultrason ou ... sons , en immersion . L' agent mouillant Photoflo Kodak était préconisé par le labo du CEA pratiquant le même contrôle et sans souci de productivité .
Cet agent avait pour moi au contraire la propriété de libérer d'innombrables bulles de toute tailles .
S'affranchir des bulles est toujours un problème difficile dépendant de multiples paramètres .
Les angles vifs sont des sites favorables à l'apparition des bulles , le format 135 est mal placé de ce point de vue .

[C'est , empiriquement , en produisant dans le liquide de couplage ( eau de ville ) un flux en principe laminaire , assez rapide , et dirigé dans le sens même de déplacement que la pièce métallique à contrôler , que j'ai réussi à m'affranchir complètement des bulles . Y compris celles ayant la cavitation pour origine .]

En souhaitant que ce récit vous inspire par analogie la solution à vos difficultés .

Bonjour,
Plus je pense à votre affaire plus je me dit que ce ne sont pas des bulles qui vous posent problème.
Je pencherai plutôt pour des cristaux de révélateur non dissous dans l'eau. Ce qui entraînerait une sur-activité (ou une absence de) au point de contact sur le film...
Essayez de voir si le problème se pose dans les mêmes termes en usant d'un produit concentré liquide...
C'est juste mes deux centimes...

+1
j'y avait pensé, mais je viens d'utiliser du D76 mal dissout ( un dépot de cristaux au fond du stock )
et les négatifs en sortent correctement développés
probablement les cristaux non dissous sont restés au fond de la bonbonne !
à voir dès 2014,
Patrick JJ

@ GeorgesGiralt Vous m'avez mal lu… c'est bien parce que je suspectais une mauvaise mise en solution de l'Xtol (révélateur en poudre) que j'ai expérimenté le HC110. J'aurais pu aussi filtrer mon révélateur stock avec un filtre à café. La "trace" visible sur le négatif est à chaque fois une perte de densité de forme circulaire donc à une activité moindre du révélateur…
Allez promis, j'arrête le Perrier !

On a tous eu des " déboires " techniques au développement,
et en plus on n'est pas à l'abri d'en avoir à nouveau ( changement de process, nouveau labo etc...)
j'ai donné dans tous les registres y compris un 1er Janvier ( mal remis du réveillon ) en remplissant à moitié
une cuve Paterson contenant deux films 135 !
aïe !
depuis j'attends une semaine après les fêtes, juste le temps de "dégrisage"
(mais pas en cellule),
;-)
Patrick JJ

Dans mon dernier train de développement,
Dans mon empressement à charger la Jobo,
J'ai pris une cuve qui trainait parmi les cuves chargés,
Pour découvrir in fine que j'ai traité une cuve vide ;-)))

Pas de zone à l'horizon ;-)))

Mieux vaut traiter une cuve vide plutôt que d'ouvrir une cuve chargée (mais non traitée)
prise par mégarde pour une cuve disponible !
;-)
déjà vu.
PatrickJJ

Bonjour

Quand je lis Henri et Patrick et au su de leur longue expérience; cela me rassure et je me dis que mes boulettes ne sont pas isolées ... vaine autosatisfaction passagère et salvatrice d'un sentiment de perdition ;);).

a+
franville

Bonsoir,
c'est qui fait l'attrait de l'argentique;
tout est possible !
le pire comme le meilleur,
c'est ce que j'aime dans cette pratique.
Patrick JJ