Mesure de la lumière

Emmanuel Bigler écrivait:
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>
> ...on gradue à sa façon la Lunasix
> pour donner quelque chose comme un éclairement.
> La seule différence entre les deux instruments
> est que la Lunasix est limitée à un cône de
> rayons de 30°, alors que le luxmètre idéal
> attrape tout, même les rayons rasant sa surface.
>

L'arrière de la lunasix affiche un tableau convertisseur
[upload.wikimedia.org]
sous réserve d'effectuer la mesure
" nur bei Lichtmessung "
" for incident Light only "

La mesure de la lumière incidente à la Lunasix
se fait au travers de la demi sphère translucide
qui capte les rayons issus des sources situées
devant et même légèrement derrière l'appareil

Hexar49 écrivait:
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> C'est bien le "Normal" que je ne m'explique pas !
>
> Quelle différence technologique sépare un
> spotmètre d'un luxmètre ? Les deux
> n'utilisent-ils pas une cellule qui mesure
> l'énergie lumineuse reçue ? Si oui, pourquoi le
> comportement du spotmètre diffère de celui du
> luxmètre ?

Le luxmètre est destiné à mesurer l'intensité du flux de lumière en provenance ( issu ) de la source.
Le spotmètre est supposé mesurer l'intensité de la lumière renvoyée par une surface réfléchissante.

Qui a éteint le lumière ??

de Luc P.
La mesure de la lumière incidente à la Lunasix
se fait au travers de la demi sphère translucide

Donc ce n'est pas un vrai luxmètre, car le luxmètre doit avoir un détecteur-diffuseur plan.
Les indications en lux de la Lunasix en lumière incidente munie de sa calotte sphérique diffusante sont donc approchées, et sont dépendantes de la forme de la source. Néanmoins en lumière du jour, en pointant vers le soleil brillant, pas de problème, les indications de la Lunasix + calotte en lux sont justes, car l'essentiel de la lumière provient du soleil, vu sous un angle de 1/2 degré, la différence de mesure entre un diffuseur plat et une calotte sphérique pour une source collimatée vue sous un angle de 1/2 degré doit être très faible.
Je n'en dirais pas autant d'une telle mesure,
« Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle »

Dans la simulation proposée ci-dessus, précisons bien que la Lunasix vise directement la source, donc sans calotte.
Et lorsque la Lunasix est plus loin que 2 fois le diamètre de source, sans calotte, dans notre Gedankenexperiment, elle mesure bien un éclairement. puisque plus rien ne tombe en dehors de son cône de 30°.

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Pour le contrôle de connaissances,
Où est le QCM ?

Tu veux parler du contrôle des connaissances sur les trotskystes du XX^e siècle, camarade Luc ?

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/11/21 12:13 par Emmanuel Bigler.

Emmanuel Bigler écrivait:
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> de louisb75
> Si vous rapprochez la source de la surface
> réfléchissante, la mesure va évoluer
>
> Non, si la source est une très grande source,
> pensez à une boîte à lumière de 2m sur 2m ; et
> oui bien sûr, si la source est une petite source
> comme une ampoule à filament !
>
> De même si vous mesurez avec la cellule d'un
> appareil photo la plaque gris neutre, la mesure
> doit être identique au luxmètre.
>
> Que veut dire « identique » ?
>
> Un luxmètre donne la mesure de
> l'éclairement, c'est à dire quantité de
> lumière qui tombe par unité de surface sur le
> luxmètre.
> Une mesure à travers un système optique donne
> accès à la luminance d'une source.
>
> Entre l'éclairement qui tombe sur une surface et
> la luminance de cette surface considérée comme
> source secondaire, le lien n'est simple que si la
> surface est parfaitement diffusante. Entre le
> miroir plan poli-optique et la poudre de magnésie
> diffusante, le lien entre éclairement incident et
> luminance n'est vraiment pas le même !
> Et comme la surface, en plus d'être plus ou moins
> réfléchissante, est aussi plus ou moins
> absorbante, le lien entre éclairement incident et
> luminance ré-émise n'est jamais simple !
>
> Un bel exemple d'objet gris diffusant, ce sont les
> « mers » sur la face visible de la Lune, elles
> sont recouvertes d'une fine poussière grise, qui
> ferait une excellente carte grise de référence
> (mais une carte grise à 5-10% seulement)

J'ai écrit trop vite, j'ai dit luxmetre alors que je pensais spotmetre..

Une boite à lumière de 2 m x 2 m à trois mètres du sujet va moins éclairer qu'à 50cm mais j'ai compris le principe de ce que vous vouliez dire :-)

Emmanuel Bigler écrivait:
-------------------------------------------------------
>
> Pour le contrôle de connaissances,
> Où est le QCM ?
>
> Tu veux parler du contrôle des connaissances sur
> les trotskystes du XX^e siècle,
> camarade Luc ?

Pas du tout, mais
si le sujet vous passionne,
la documentation est abondante.
[www.laprocure.com]

louisb75 écrivait:
-------------------------------------------------------)
>
> J'ai écrit trop vite, j'ai dit luxmetre alors que
> je pensais spotmetre..


Le luxmètre est destiné à mesurer l'intensité du flux de lumière en provenance ( issu ) de la source.
Le spotmètre est supposé mesurer l'intensité de la lumière renvoyée par une surface réfléchissante.

C'est mon avis,
mais cela n'engage que moi.

Une boite à lumière de 2 m x 2 m à trois mètres du sujet va moins éclairer qu'à 50cm

Bonjour !
La simulation n'est simple à calculer qu'avec une source circulaire, donc dans notre expérience de pensée, remplaçons la source carrée de 2mx2m par une source circulaire de même surface, donc de diamètre 2,25 m.
La simulation nous dit qu'entre 50 cm de la source (R/D=50/225 = 0,22) et 3 m de la source (R/D = 3/2,25 = 1,3) on passe d'un éclairement de 0,84 (en fraction du maximum) à 0,12, soit une chute d'un facteur 7, presque 3 diaphs.
Mais c'est nettement moins qu'une loi en 1/r², qui nous donnerait une chute d'un facteur (3/0,5)², soit 36, plus que 5 diaphs.
En revanche, dès qu'on est au-delà de 4m50 de la source, là, pas de miracle, dès que la distance est multipliée par 1,4, on perd un diaph.

Et si l'objet à photographier est placé près d'une grande source, par exemple à 1m de la boîte à lumière de 2mx2m, il vaut mieux éviter la Lunasix sans accessoire pointant vers la source : les indications qu'elle donnera seront parfaitement inutilisables ;-)
Mais personne de sérieux ne ferait cela :-)

E.B.

Mais mon but est de photographier non pas un objet éclairé par une source mais une mire Stouffer collée sur une source de type table lumineuse (NANLite compact 100).
Les instruments de mesure sont donc dans le plan du film et orientés vers la source elle-même.

Hexar49 écrivait:
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> Mais mon but est de photographier non pas un objet
> éclairé par une source mais une mire Stouffer
> collée sur une source de type table lumineuse
> (NANLite compact 100).
> Les instruments de mesure sont donc dans le plan
> du film et orientés vers la source elle-même.

Ok, alors soit un luxmètre pour mesurer la table lumineuse, un densitomètre et quelques calculs
Soit un spotmètre et des mesures des plages extrêmes, un calage sur les HL ou un calage sur les ombres, je choisirais un calage sur les ombres ...
Masquer la périphérie de la gamme si l'on souhaite réduire le flare ...

Merci Nestor, c'est la procédure que j'avais envisagée, la mire est collée au dos d'un masque opaque qui occulte toute la source périphérique. S'agissant de déterminer les temps de développement de mes plan films NB, je pensais mesurer la plage centrale de la mire à la sensibilité nominale du film mais ce n'est peut-être pas la meilleure méthode ?

Hexar49 écrivait:
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> Merci Nestor, c'est la procédure que j'avais
> envisagée, la mire est collée au dos d'un masque
> opaque qui occulte toute la source périphérique.
> S'agissant de déterminer les temps de
> développement de mes plan films NB, je pensais
> mesurer la plage centrale de la mire à la
> sensibilité nominale du film mais ce n'est
> peut-être pas la meilleure méthode ?

Pour caler une methode, il faudrait connaitre votre but ...

Je souhaite déterminer la sensibilité pratique de la DELTA 100 et déterminer les temps de développement en adéquation avec le contraste global recherché.Pour cela, je veux dupliquer une "Step-tablet Stouffer x 31" en six exemplaires identiques.

Hexar49 écrivait:
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> Je souhaite déterminer la sensibilité pratique
> de la DELTA 100 et déterminer les temps de
> développement en adéquation avec le contraste
> global recherché.

Ok, mais quelle sensibilité ?
Celle de la norme ISO ou celle de vos projet ?

> Pour cela, je veux dupliquer une
> "Step-tablet Stouffer x 31" en six exemplaires
> identiques.

Le moins pire se fera par contact,
Mais pour votre mesure, et calcul de temps de pose,
Vous mesurez la plage la plus dense et vous placez cette plage à - 2 2/3
Si vous n'arrivez pas à mesurer cette petite plage, vous mesurez la table lumineuse et vous faire une soustraction avec la valeur de densité de la plage la plus dense.

Celle de mes projets qui seule m'intéresse.
Je peux mesurer chaque plage de la "Step Tablet" avec un spotmètre 1°

Nestor Burma écrivait:
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>
> Le moins pire se fera par contact,
> Mais pour votre mesure, et calcul de temps de
> pose,



À l'impossible nul n'est tenu.

[www.google.com]

Hexar49 écrivait:
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> Celle de mes projets qui seule m'intéresse.
> Je peux mesurer chaque plage de la "Step Tablet"
> avec un spotmètre 1°

Alors c'est bon,
Mais vous n'aurez pas la sensibilité de vos projets,
Pour vos projets et éviter un cas trop général,
Photographiez un sujet type et non une gamme que vous ne croiserez jamais dans la nature,
Mais pour vous conforter sur une méthode,
N'hésitez pas à faire les deux, la gamme et un sujet type.

Ce sera l'ultime étape, celle de la confrontation entre théorie et réalité de terrain.
Sauf erreur, le sujet type ne devrait être qu'un sous-ensemble de la gamme complète.

Hexar49 écrivait:
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> Ce sera l'ultime étape, celle de la confrontation
> entre théorie et réalité de terrain.
> Sauf erreur, le sujet type ne devrait être qu'un
> sous-ensemble de la gamme complète.

Bien sûr,
Mais tout dépend du Delta D de votre Stouffer,
Certains Delta E ne sont compatibles qu'en tirage contact ...