Claies de séchage

Bonjour à tous,

Je suis confronté depuis trop longtemps à un problème de séchage de mes tirages en papier baryté.Je retrouve en effet la trame de la moustiquaire imprimée dans la gélatine du papier.
J’ai fabriqué mes claies en agrafant sur des cadres en bois de la moustiquaire en plastique que l’on trouve dans les magasins de bricolage.J’ai arrêté d’essorer mes tirages avant de les poser sur les claies (face imprimée sur la claie) en espérant une amélioration,je suis passé de l’ilford FB au Foma 111,mais rien n’y fait.
Il me serait donc très utile de savoir comment vous procédez.
Merci de votre aide
RO

Il n'y a qu'une seule et simple solution :
après essorage sur plaque de verre et adhésif kraft gommé . Seule précaution : humidifier d'une façon égale les 4 bandes de kraft pour éviter que le baryté se déforme d'abord sur un côté . Une fois bien sec ( 24h ) JPL, mettre tout de même les tirages sous un poids .

Oui plaque de verre et kraft, c'est une solution laborieuse mais qui marche avec un coût dérisoire
Mais apres il faut vivre avec cette bande qui gâche le visuel,
donc en ce qui me concerne Marie-louise. ça force à faire du bout en bout ;)

J'utilise du Ilford FB multigrade le plus souvent en 24x30 cm ou 30x40cm.
posé sur buvard, essorage du coté émulsion avec un carrée éponge.
posé coté dorsale sur la claie tendue de moustiquaire .
Dans ce cas le tirage sec à tendance à s'incurver émulsion a l'intérieur.
Je pose maintenant les tirages essorés coté émulsion, je n'ai pas remarqué de traces.
Ensuite passage à la presse à chaud.
J'ai de la moustiquaire blanche assez serrée.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/06/23 14:22 par Gilles Villaret.

C'est assez curieux… ! Pour ma part, aucun problème avec des claies de séchages depuis 20 ans : moustiquaires en matière plastique fine tendue sur cadres. Le séchage du tirage posé côté gélatine se fait sans aucunes marques. Passage ensuite dans la presse à chaud Ademco seal.
Par contre à propos de la solution verre et collage kraft gommé, si c'est efficace, ce type de technique est vraiment trop coûteux en manipulations et pertes de marges, etc.

Bonjour
Je n'ai jamais eu de soucis non plus sur les claies de séchages, avec un genre de tissu moustiquaire...

J'utilise depuis 30 ans des claies de séchage Zone VI mais c'est un peu comme vos moustiquaires. Je racle d'abord le dos du tirage puis la face délicatement et je pose le tirage sur une claie émulsion en l'air, dorsale sur la claie.
Lorsque le tirage commence à sécher les coins se recourbent légèrement. A ce moment là je retourne tirage jusqu'au séchage complet. Au final presse à chaud.
Jamais eu de problème.
[payral.fr] (image 13 sur 14)

PAyral
[payral.fr]
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I own an iPhone so I'm a Photographer, Damn It.

Je devie du sujet initial... Les utilisateurs de presse à chaud peuvent-il me donner leur modus operandi ?
La seule fois où j'ai eu des traces de claie sur mes tirages, c'était dû à l'utilisation d'une eau de lavage trop chaude qui à tendance à ramollir la gélatine ; à ce titre, Foma est plus délicat qu'Ilford. De même,je n'achète plus de Foma en mat, trop de traces horizontales (de calandage ?)

Presse à chaud

80°c , cartons sans acide réserves à cette usage
Quand la presse est chaude , mettre les cartons seuls 2~3 mn pour qu'ils soient bien secs.
Presser les tirage environ 30 sec dans les cartons de protection, dorsale vers la plaque chauffante , celle du haut pour ma Bogen.
Qui ne fait plus sauter le disjoncteur depuis que la résistance est enrubannée de Kapton; ( disjoncteur circuit prises labo , disjoncteur différentiel , disjoncteur du branchement)

Merci Gilles pour ces renseignements ; c'est précisément une Bogen que je me suis offert (d'occasion)

la seule fois où j'ai eu ce pb c'est lors d'un virage d'un tirage lith qui avait séché sur claies

sinon, non sur un tirage 'classique' jamais eu ce pb....

seule solution : faire sécher le dos coté moustiquaire
puis re-mouillage (si par exemple on vire les tirages le lendemain où que l'on veut les voir sec pour selectionner les meilleurs) et sechage à l'aide de craft (que ensuite l'on coupe, sinon ca se voit et en plus ca fait gondoler les bords)

Les claies peuvent servir à mettre les plaques de verre , si on tient vraiment à les utiliser ....
La presse à chaud ? Peut servir à restaurer la planéité des tirages . Mais pourquoi avoir à tout prix des tirages gondolés ?

Pourquoi vouloir faire plus compliqué que ça ne l'est ... ? Pour que son matériel serve à qqch ?
On rejoint ici le débat sur les margeurs et sur leur prix . JPl

jipel écrivait:
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> Pourquoi vouloir faire plus compliqué que ça ne
> l'est ... ?

Tu sais bien que nous rencontrons sur les forum des problématiques que des générations de photographes professionnels n'ont jamais croisé ...
Une sorte de labo des problèmes possibles et mêmes des problèmes impossibles ...

et sinon, des claies contaminées , ca peut etre la cause....
un bon rincage ?

Merci à tous pour vos réponses,

J’ai eu de nouveau le problème hier.Je précise que j’utilise du papier brillant avec une eau de lavage à 20 degrés environ.Mon labo est sous les toits donc il fait très chaud en ce moment,ce qui pourrait être une explication.Une fois que la trace est imprimée dans la gélatine,ni un second lavage,ni la peau de chamois ne peuvent la faire disparaître,et le tirage finit à la poubelle.
J’ai également renoncé aux buvards en raison des risques de contamination après un certain temps.
J’ai honte après 50 ans de pratique de soumettre un problème impossible,mais c’est le cas

Mon message est parti trop vite
Je n’utilise pas la méthode du kraft que je trouve fastidieuse et j’ai une presse à chaud qui assure une bonne planéité.
A partir de maintenant je vais mettre la dorsale contre la claie
Cordialement
RO

RO écrivait:
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> Merci à tous pour vos réponses,
>
> J’ai eu de nouveau le problème hier.Je précise
> que j’utilise du papier brillant avec une eau de
> lavage à 20 degrés environ.Mon labo est sous les
> toits donc il fait très chaud en ce moment,ce qui
> pourrait être une explication.Une fois que la
> trace est imprimée dans la gélatine,ni un second
> lavage,ni la peau de chamois ne peuvent la faire
> disparaître,et le tirage finit à la poubelle.

Je pense qu'un cirage permettrait de sauver le tirage ...

> J’ai également renoncé aux buvards en raison
> des risques de contamination après un certain
> temps.
> J’ai honte après 50 ans de pratique de
> soumettre un problème impossible,mais c’est le
> cas

Perso je les ferais sécher comme du linge, pendu à un fil et avant que le papier soit totalement sec, mise sous presse à froid ...

Je ne vois pas en quoi le système plaques de verre et bandes de kraft serait fastidieux . Je mets entre 5 et 8 mn pour mettre 5 tirages 30x40 sur plaques ! Et pour abréger le boulot et éviter les coupures au lavage , je ne lave pas systématiquement les verres après chaque séance , si la fenêtre est la même . Tout reste sec . Cela évite les couleurs de colle autrement plus néfaste pour le papier . J'enlève les épaisseurs au cutter .

Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
>

>
> Je pense qu'un cirage permettrait de sauver le
> tirage ...
>

J'essayerais aussi un passage sous la vapeur d'eau, en partant de la même méthode utilisée pour supprimer les griffes et rayures de surface du tirage.

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[jeanmarcdeconinck.be]

mais ce sont des marques 'physiques" ? la surface est "enfoncée" ?

"la trace est imprimée dans la gélatine"'

je n'avais pas vu...
donc le tirage est trop lourd.... tirez plus léger ;)

(ok, je sors)

J'ai fabriqué une première série de six claies de séchage en bois et moustiquaire plastique blanche, puis fabriqué une autre série de six avec une moustiquaire plastique verte.Jamais eu aucun souci avec la moustiquaire blanche,par contre j'ai le même problème que vous avec la moustiquaire.C'est donc la trame du plastique qui est en cause.

frédéric roberjot écrivait:
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> J'ai fabriqué une première série de six claies
> de séchage en bois et moustiquaire plastique
> blanche, puis fabriqué une autre série de six
> avec une moustiquaire plastique verte.Jamais eu
> aucun souci avec la moustiquaire blanche,par
> contre j'ai le même problème que vous avec la
> moustiquaire.C'est donc la trame du plastique qui
> est en cause.

Des trames plus douces pour la gélatine peuvent être interposées.
Beaucoup de tissus synthétiques sont disponibles.

Je n'avais pas pensé a ajouter un tissu synthétique pour résoudre le problème, merci pour l'idée.Par contre je dirais que c'est la trame plus douce qui pose souci, donc interposé une trame plus grosse.A suivre...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/06/23 22:15 par frédéric roberjot.

Je penserai plutôt à une émulsion trop tendre qu'a une claie trop dure. le plastique des claies est forcement plus dur que la gélatine. Cette dernière peut être fragilisée par une température élevé d'un bain, du lavage et du séchage, par la composition de certains bains et virages, par exemple l'hydroxyde de sodium (soude caustique).
Tonio007 nous a précédemment dit qu'il avait rencontré ce problème uniquement pour un tirage lith viré: ces différents critères étaient peut- être réunis...

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> Je penserai plutôt à une émulsion trop tendre
> qu'a une claie trop dure. le plastique des claies
> est forcement plus dur que la gélatine. Cette
> dernière peut être fragilisée par une
> température élevé d'un bain, du lavage et du
> séchage, par la composition de certains bains et
> virages, par exemple l'hydroxyde de sodium (soude
> caustique).
> Tonio007 nous a précédemment dit qu'il avait
> rencontré ce problème uniquement pour un tirage
> lith viré: ces différents critères étaient
> peut- être réunis...

Pour vérification de cette hypothèse, je referais un test avec la même émulsion, les mêmes conditions de travail et les mêmes claies, mais en utilisant un tannant de la gélatine.
Certes peut être pas du formol mais un bain d'alun peut suffire.

RO disait qu'il faisait très chaud dans son labo
je ne sais pas ce que 'très chaud' veut dire
mais c'est une piste à creuser je pense
peut etre faudrait il tester de secher les tirages ailleurs que sous les toits

pour ce qui est des marques que j'avais eu en lith, c'etait plus des marques "chimiques" que physique
le virage etait plus actif sur la trame
donc à mon avis un autre pb que celui evoqué ici

Je dispose de peu de place,donc je pose les claies face à deux fenêtres exposées sud ouest.ces derniers jours la température est supérieure à 30 degrés à Paris.Seconde hypothèse à laquelle je n’avais pensé.Je fais des séances d’environ 6 heures d’affilée,ce qui fait que les premiers tirages restent immergés pendant tout ce temps dans ma laveuse,avant de lancer le lavage final en fin de journée.
Trempage peut-être trop long et séchage à trop forte température jusqu’au lendemain aboutissent peut-être à une fragilisation de la gélatine.
Bonne journée à tous
RO

Permettez-moi de reposer la question :
Pourquoi vouloir à tout prix passer par un baryté gondolé , avec ou sans traces ? La seule explication valable serait de vouloir garder
l'intégralité de la feuille de baryté . A ce moment-là , d'accord , la presse à froid résout le problème .
Ce qui entraîne une autre une autre question : pourquoi rechigner à perdre 3 mm de chaque côté , zone prise sur la marge et non sur l'image ?