Votre utilisation du V700

Sur un Epson V700, avez-vous des différences de rendu d'un neg à l'autre, pour un même film.
J'ai des bascules de chromie assez colossales, pour la même exposition et les mêmes conditions.
Je compense par type de film (dans silverfast), et y'a "Auto" et "CCR", toujours pas compris si ça influait vraiment, mais c'est pas du tout optimum.
Et la chromie réagit assez bizaremment à la variation de l'exposition.

Enfin, si l'on scanne en 16bits HDR, la qualité est supérieure (logiquement), on obtient un négatif -> négatif, le problème c'est qu'en transformant le négatif en positif sur photoshop, je me retrouve avec un voile, comme l'anti-halo, qui donne une dominante froide ou verte, à l'image.

Des idées...?

J'utilise un 4990 depuis plus de 5 ans avec le Silverfast de base fournit.

Pour mes scan de négatifs N/B je suis toujours en mode couleur 48 bit et j'ai le meme phénomène ( plus ou moins important ) pour ce qui concerne les dominantes de couleurs.

Suis passé en janvier à Silverfast 8. Même probléme, ne résout rien ( à part que c'est devenu une usine à gaz avec des fonctions superflues et qui ralentissent au lieu de faire gagner du temps ).

J'ai arrêté de chercher à comprendre, je passe en noir et blanc avec Toshop CS3 dans le menu réglage, tout en restant en RVB bien sur, plus aucun soucis de dominante de couleur. Je fais des tirages jusqu'à 60x60 de mes 6x6 et rien n'apparait ( pour ce qui est des couleurs .....).

Will, il faut commencer par désactiver tout automatisme du pilote pour être sûr que ça ne vient pas de là.

Tuoner06, ça n'a aucun intérêt de scanner et traiter en RVB un négatif noir et blanc, à part produire des fichiers plus lourds qui demandent plus de temps de calcul et éventuellement des dominantes. Faites directement du monochrome 16 bits.

jeanba3000 vous avez surement raison pour le traitement en monochrome 16 bits, mais en comparaison je trouve qu'en RVB il y a plus de nuances de gris, c'est moins fade, déja que c'est une hérésie de scanner de l'argentique, mais faute de grives on mange des merles.

C'est un choix personnel. Cela vaut en tout cas pour l'impression sur papier, car je croit savoir que les imprimantes ( et pas seulement les grands publiques ) n'aiment pas trop gérer les fichiers monochromes.

Toujours pour le noir et blanc et pour ceux qui ne connaissent pas, un test bien connu la dessous:

[www.revoirfoto.com]

"jeanba3000 vous avez surement raison pour le traitement en monochrome 16 bits, mais en comparaison je trouve qu'en RVB il y a plus de nuances de gris, c'est moins fade"

Bonjour,

Je ne suis pas certain que le fait que l'acquisition soit "fade" génère du problème.

En fait, il convient de bien séparer deux tâches bien distinctes : l'acquisition du traitement.
et donc se retrouver avec une image très plate ou fade à l'issue de l'acquisition ne pose aucun problème dès lors qu'elle contient toute l'information susceptible de générer un tirage d'exception.

La gestion de l'accentuation et du bruit sont deux autres facteurs importants.

La Vison de Ctine sur the Online Photographer

Un test peu connu d'un testeur bien connu au bout du lien...

Jérôme

Hi J.

Je suis pas sur que ce qui est valable pour un imacon ou un creo/scitex le soit pour un epson ....

;-)

Lorsque vous numérisez un cliché noir et blanc, il s'agit d'un document monochrome, c'est à dire — pour faire simple — qui ne fait varier que la luminosité sans faire varier la teinte.

Numérisé en RVB, théoriquement (et idéalement) vous devez obtenir un fichier dont les pixels ont des valeurs identiques par canal, par exemple 128-128-128. Il est alors évident que produire un fichier à un ou trois canaux ne modifie pas le nombre de valeurs de gris maximal possible qui est 65536 en 16 bits et qui, dans les espaces colorimétriques en usage, est bien au-delà de ce que notre œil peut distinguer (ce n'est pas pour rien que malgré les 16 bits d'échantillonnage Photoshop ne vous donne accès qu'à des valeurs sur 8 bits, que ce soit l'histogramme ou le sélecteur de couleur, et votre carte graphique comme votre moniteur ne sont pas non plus 16 bits).

Si vous obtenez des valeurs différentes par canal sur un pixel, la cause est à chercher peut-être parmi (liste non exhaustive) :
- la température de couleur de la source d'éclairage du scanner,
- une optique non linéaire sur le spectre lumineux qui modifierait la température de la source du scanner
- des canaux RVB du capteur de sensibilité différente,
- des bidouilles de la conversion du signal analogique en valeurs numériques,
- des bidouilles appliquées par le programme interne du scanner ou par le pilote (automatismes actifs, réglages de l'utilisateur…),
Ça peut-être un peu de tout cela à divers degrés…
Toujours est-il que vous obtenez juste une image monochrome teintée (gris froid, chaud…), pas plus de nuances de gris qui sont toujours confinées à l'espace colorimétrique dans lequel vous travaillez.

Quant à l'impression, c'est encore autre chose (synthèse additive vers soustractive, conversion d'espaces colorimétriques…), mais ce n'est pas parce que votre imprimante utilise des encres couleur qu'elle « digère » mieux les fichiers RVB que monochromes.
Cela dit, si vous voulez faire des tirages monochromes neutres, autant équiper votre imprimante d'un kit d'encres monochromes neutres plutôt que quadrichromiques, vous éliminez ainsi déjà les problèmes de dominantes (choisissez bien le papier également). :-)

<<Lorsque vous numérisez un cliché noir et blanc, il s'agit d'un document monochrome, c'est à dire — pour faire simple — qui ne fait varier que la luminosité sans faire varier la teinte.<<

Il y a justement une petite problématique complémentaire qui fout un peu le bazar et rend les scanner bas de gamme complètement inutile en N&B

Peux-tu nous en dire plus, pour notre édification ? ;-)

jeanba3000 écrivait:
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> Peux-tu nous en dire plus, pour notre édification
> ? ;-)

Bien sur,

Le problème des images N&B argentique c'est que de près, c'est une image au trait, donc proche d'un modèle numérique et de loin c'est une image demi-ton,
Et les scanner n'y comprenne rien, sans parler de ce milieu de gélatine et sa diffusion et ces cristaux d'argent métal qui n'ont rien d'homogène.

Le seul moyen de s'en sortir, c'est de travailler en haute résolution, mais avec très peu de contraste (la philosophie prônée par Zeiss en son temps)
Et seul les scanner haut de gamme permettent cela.

OK

Daniel Elbaz écrivait:
-------------------------------------------------------
> Hi J.
>
> Je suis pas sur que ce qui est valable pour un
> imacon ou un creo/scitex le soit pour un epson
> ....
>
> ;-)


Hello D

raison de plus pour mettre toutes les chances de son côté !

"Le seul moyen de s'en sortir, c'est de travailler [...] avec très peu de contraste"

Dit Henri. ce n'est ni plus ni moins que ce que dit Ctine dans l'article cité plus haut.

Toute l'information mais rien que l'information. Pas de tralala.

J