Ah oui, c'est vrai, j'oubliais, mais c'est tellement ancré dans la manière de bosser, que l'écran de l'ordi permet de confirmer la qualité de mise au point !Effectivement, et du coup, comme par miracle, les points de vue ne sont plus si différents que cela !
Avec un appareil doté d'une mécanique très précise, avec vérification de l'image sur un écran, l'écran sert à la fois de dépoli agrandi et d'amplificateur de luminance. Le grand confort ! On peut régler finement les bascules si on le souhaite, si les commandes de bascule sont assez douces et précises pour régler à la fraction de degrés d'angle près.
Rappelons qu'avec un 47 mm de focale, le déplacement de l'objectif qui fait passer la mise au point de l'infini à 1 mètre de distance, c'est (47 x 47) / 1000 = 2,2 mm.
Aucun problème avec une rampe hélicoïdale, j'en connais qui bossent tous les jours avec un 17 mm de focale, mais un 45 - 47 de chambre ne se monte pas sur un reflex.
Avec une chambre monorail et un chariot de translation à 2 cm par tour, 2,2 mm font un peu plus de un dixième de tour. Quand on a une bonne mécanique bien précise et un bon écran de contrôle, on y arrive. J'ai quelques images faites avec le 45 mm sur film 6x9 et le chariot à 2cm par tour de bouton,, mais je ne les ai pas agrandies au mètre carré, donc j'en dis pas plus.
Avec un 35 mm et ses 1,2 mm de déplacement de l'objectif qui font passer de l'infini à un mètre, si on est sur dépoli, et qu'on refuse l'ordinateur de contrôle (incroyable, mais vrai, cela existe : des gens qui refusent le progrès, sans doute) et qu'on est client de la famille Vogt, alors on vient exprès à B'zançon se plaindre que la machine ne marche plus en dessous du 45-47 de focale.
Alors chez Vogt disent : bon, on va voir ce qu'on peut faire pour vous, et ils fabriquent la fameuse rampe hélicoïdale de la série R-line.
E.B.