Pour quand ??

En faisant des recherches je retrouve ceci sur Wikipedia :

"Une publication de décembre 1999 dans la revue Nature par Jacqueline Belloni, Mona Treguer, Hynd Remita et René de Keyser montre qu'on peut décupler le rendement de cette réaction en incorporant dans l'émulsion du formiate d'argent (HCO2− + Ag+), qui agit comme un « piège à trou », c'est-à-dire un inhibiteur des phénomènes compétitifs qui limitent habituellement le rendement de la réaction2. La société de chimie Agfa est détentrice de brevets déposés à la suite de cette découverte, mais aucune application commerciale de cette dernière n'est apparue sur le marché."

Je me souviens en avoir entendu parlé il y a des années.
Alors à quand cette nouveauté argentique ? On peut rêver.

YM

Cette découverte a été commenté à plusieurs reprises,
Mais malgré l'engouement pour l'argentique,
Agfa n'a pas développé cette trouvaille,
Sans doute que l'engouement souvent évoqué, n'est qu'une illusion journalistique.

Ok mais le brevet existe donc pourquoi ne pas rêver qu'un jour, peut être...

YM

La durée de vie d'un brevet étant de 20 ans, et si le brevet fut passé en 1998, on en entendra peut-être parler en l'an 2018 lorsque le brevet sera tombé dans le domaine public ...

E.B.

<<on en entendra peut-être parler en l'an 2018 lorsque le brevet sera tombé dans le domaine public ...

Je l'espère,
Mais il n'y a pas beaucoup de monde autour de la table,
La majorité des émulsionneurs, en dehors de la bande des quatre, est déjà bien incapable de produire les films des années 70, ce n'est pas pour se lancer dans les films des années 2030.

Hello
à peu près tous les ans, on a sur NikonPassion un étudiant en TIPE qui nous questionne sur le truc. Je n'ai jamais réussi à obtenir un rapport de stage...
Je pense que ces techniques de dopage pour être efficace doivent être appliquée juste à la prise de vue et avant le développement qui suit immédiatement. C'est ce que l'on faisait en astro jusque dans les années 70~80.
J.Ph.

Cela fonctionne peut-être avec le collodion!

<<Je pense que ces techniques de dopage pour être efficace doivent être appliquée juste à la prise de vue et avant le développement qui suit immédiatement.

Mais cela n'a rien à voir avec le brevet en question, ce brevet est vraiment une très grande avancée.

<<C'est ce que l'on faisait en astro jusque dans les années 70~80.

Il ne s'agit pas du tout de la même technique

Si cette technique marchait, cela donnerait un bon coup de vieux au numérique en permettant de produire des films ultrafins... Mais bon, nous sommes en 2016 et pas à la fin des années 90, la révolution est passée par là. Je regretterais quand même le grain d'une Ilford Delta 3200 tirée en 40 * 60 cm. Mais on pourrait produire des films de 100 000 ISO pourquoi pas !

Allez rêvons, cela ne coûte rien !

Une petite question : vous parlez de la bande des 4 (émultionneurs), mais qui fait les pellicules LOMO alors ?

Merci

K

Entre un brevet et une application pratique de celui ci il y a souvent un monde.
Je soupçonne qu'il doit exister beaucoup de problèmes a résoudre par exemple stabilité du complexe de " l'inhibition compétitive " et bien d'autres....
Compte tenu de l'arrivée de l'ère numérique aucun industriel n' a voulu investir dans un tel développement mais
maintenant pourquoi pas à suivre...

www.danielbouzard.com

Bouzard Daniel écrivait:
-------------------------------------------------------
> Entre un brevet et une application pratique de
> celui ci il y a souvent un monde.
> Je soupçonne qu'il doit exister beaucoup de
> problèmes a résoudre par exemple stabilité du
> complexe de " l'inhibition compétitive " et bien
> d'autres....
> Compte tenu de l'arrivée de l'ère numérique
> aucun industriel n' a voulu investir dans un tel
> développement mais
> maintenant pourquoi pas à suivre...

On est bien d'accord à 1000 %

Il y aurait encore beaucoup de travail, c'est pour cela que j'ai parlé du film de 2030

Kesako écrivait:
-------------------------------------------------------
> Une petite question : vous parlez de la bande des
> 4 (émulsionneurs), mais qui fait les pellicules
> LOMO alors ?

La bande des quatre ne concerne que les émulsionneurs capables dans le domaine de la R&D, mais beaucoup d'autre sont capables de coucher de l'émulsion sans la moindre R&D contemporaine.

Si ma mémoire ne me joue pas des tours, j'étais à l'époque chez Agfa et en interne pour la Division Médical cette annonce préfigurait la mise sur le marché de nouveaux films dédiés à la radiographie et plus précisément dans le domaine de la mammographie.
Chez mes collègues de la Division Photo, cette annonce n'a pas suscité de fol espoir .
Probablement que le chemin à parcourir pour obtenir un produit commercialisable était encore très (trop ?) long pour changer la donne.
Pour cette Division, la part de marché en films de PDV la mettait en troisième position talonnée par Konica sur le plan mondial.
La Division Photo d'Agfa focalisait ses efforts sur le photo-finishing : vente de gros matériels de labo (tireuses, développeuses, etc.),de mini-lab, de surfaces sensibles (papier pour les tirages) et de chimies spécifiques aux traitements des films et papiers.
Le marché amateur était presque un marché de niche. Le domaine professionnel et ses importantes consommations était le cœur de cible..
Pour l’anecdote, certains gros labo EK s'étaient équipés avec du matériel Agfa dont les logos de la marque avaient été dissimulés sous des stickers Kodak.
Mais déjà à cette époque, Agfa avait beaucoup investi dans l'imagerie numérique.
Les R&D du Graphique et du Médical misaient sur cette technique pour le futur.

De cette collaboration entre le CNRS et AGFA, il n'y eut pas à ma connaissance de suite concrète, matérialisée par la mise sur les marchés de produits "révolutionnaires".
Alors à la question : pour quand ? Je crains qu'aujourd'hui la seule réponse qui vaille soit : jamais !

Dans un même ordre d'idée, il y eut le "film métal" développé par le R&D de Mortsel. Ce film était insolé par un rayon LASER. Il n'y avait pas besoin de chimie pour matérialiser l'image. Celle-ci apparaissait immédiatement après être "brulée" par le rayon.
La définition était exceptionnelle. Je n'ai jamais vu une surface sensible aussi performante.
Sachant que ce film était un film trait donc sans aucun demi-ton (D.min : 0,05 - D.max : 5), les applications n'étaient pas suffisamment nombreuses pour en rentabiliser la production d'autant que le parc de matériels compatibles avec ce type de film était restreint.
La Micrographie aurait pu être une importante consommatrice mais il aurait fallut que d'autres secteurs d'activités comme le Graphique par exemple viennent consolider les volumes.
Ce film est resté à l'état de prototype pendant des années avant d'être définitivement abandonné.

Cordialement.

A. A.