Vous avez dit : « juste » ?

Effectivement !

J'ai souvent entendu ce mot depuis déjà des années dans la bouche d'helvètes… 

entendu ce mot depuis déjà des années dans la bouche d'helvètes…

... oui mais le Jura reste encore une cloison qui n'est pas facile à franchir pour les expressions francophones du parler vivant.
Outre qu'il y a certains mots français qu'on n'emploie pas dans la France hexagonale, alors qu'il sont la norme en Belgique, en Afrique francophone, en Suisse Romande ou au Québec, j'imagine que les tics de langage qui apparaissent spontanément (???) comme notre « juste » dont nous parlons ici, vivent leur vie indépendamment d'une région à l'autre ... et on s'en réjouit !

L'ennui naquit un jour de l'uniformité.

E.B.

C'est sur que le Ch'ni ne dois pas bien sortir des plateaux !!!

Surtout que le ch'ni on y fout perdre

C'est sur que le Ch'ni ne dois pas bien sortir des plateaux !!!

Oui, mais le ch'ni est commun aux deux côté du Jura et à la Haute Savoie (bien qu'avec un sens un peu différent selon les régions).
De même que l'usage de l'expression linge de bain pour désigner une serviette de bain n'est pas une exclusivité comtoise.
En revanche, vous aurez un peu de mal à trouver à B'zançon des panneaux de stationnement interdit avec une pancarte disant « à ban ».(** note 1)


(** note 1 : la Comtesse se régale de lire des textes juridiques comme celui de l'administration cantonale vaudoise ; et l'orsqu'on lui parle de mandant, elle rétorque : Ceux que je fais mander continuent de bétonner. )

E.B.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 05/05/16 23:17 par Emmanuel Bigler.

C'est un peu hors sujet, mais pas tant que ça,

[www.franceculture.fr]

bonne soirée

Il y a quelques années, il y a eu la mode de terminer ses affirmations par «, ou pas. », que je trouvais bien ridicule.

Pour le vocabulaire jeune qui échappe aux vieux chnocks dépassés, l'été dernier sur les remparts du château de Castelnaud, en voyant mon Rolleiflex un ado s'est exclamé un « ouaa trop swag ! » admiratif si j'en juge par son intonation, car pour le sens; ça m'est tout à fait abscons.

Après (une marotte) on ne compte plus non plus les fautes lourdes de composition du français pour lesquelles il n'y a pas de tranche d'âge plus responsable qu'une autre, comme les accumulations de signes de ponctuation (?!…), les abus de capitales (les Experts Comptables), les abréviations trop peu abrégées (3ième), les unités pas aussi invariables qu'elles devraient l'être (15 kms), les redondances (au jour d'au jour d'hui), mais la liste serait trop longue, bref comme disait mon père : Jean Passe et D. Meyer…

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

J'ajouterai le "voilà" qui tue, péremptoire et qui surtout pallie le moindre non avis.
Avant on disait "J'sais pas", maintenant on dit "voilà".

C'est ça.
Ça envoie! (variante: Ça envoie du bois!)

Plus ancien:
"la cabane est tombée sur le chien"
"elle est pas belle la vie?"


.

Les beaux parleurs de la télévision :
- une enquête est en cours pour déterminer les circonstances "exactes" , c'est bien parce que les circonstances non exactes , nous n'en avons pas vraiment le souci . Les circonstances "précises" seraient plus opportun .
- il a été tué en "pleine rue" ??? on peut disserter du sens , du contre sens , du pleine , mais la victime est dans la rue ou pas . Ou bien alors préciser si à l'instant du coup fatal , elle ne se trouvait pas traversée par le plan de séparation domaine privé domaine public . La trajectoire du projectile a-t-elle emprunté les domaine privé , ce qui permettrait de mettre en cause son propriétaire .
- mais le comble c'est d'être abattu en pleine rue par une balle en pleine tête dans des circonstances totalement incertaines .

«
Pierre Brochant : Il s'appelle Juste Leblanc.
François Pignon : Ah bon, il a pas de prénom ?
Pierre Brochant : Je viens de vous le dire : Juste Leblanc.
François Pignon : …
Pierre Brochant : Leblanc, c'est son nom, et c'est Juste, son prénom.
François Pignon : …
Pierre Brochant : Monsieur Pignon, votre prénom à vous, c'est François, c'est juste ?
François Pignon : Oui…
Pierre Brochant : Et bien lui, c'est pareil, c'est Juste.
François Pignon : …
… »

Le Dîner de cons ; réalisation : Francis Veber.

Il y a aussi un nouveau mot (*) qui venant de l'académie (française, englobant la Franche Comté) aura certainement de l'avenir: "gnagnagna...." [www.lesoir.be]
(*) Ce mot pourrais être juste utile pour juste abréger certain commentaire du forum.

Damned, dans le Royaume, au-dessus des Hauts-de-France, on est bien informé !

Ce qu'en pense la Comtesse : "Un contradicteur inattendu place de la République : treize heures debout et finalement ment debout."

E.B.

Emmanuel Bigler écrivait:
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treize heures debout et finalement ment debout."

Ben y a de quoi, mets-toi à sa place!

.

Récemment entendu : "il a déjà mis deux fois la cabane sur le chien" ; au cas où deux cabanes distinctes soient en cause , pauvre bête écrasée , certes , mais elle ne peut se plaindre de la crise du logement . Ce fut l'occasion après enquête de comprendre qu'il avait déjà fait deux fois faillite . Mais delà à expliquer l'origine de cohérente de cette expression "mettre la cabane sur le chien" ?

L'origine de la cabane sur le chien à la même origine que les cochons sont dans le maïs, mettre l'église au centre du village, c'est Pierre Alabaldéjo qui à populariser ces expressions lors de ces commentaires des match de rugby dans les années 70.

ne pas oublier le fameux : les mouches ont changés d'âne.

o7 philippe

C'est juste Albaladejo ( [fr.wikipedia.org] )

;)))))

o7 philippe

jeanba3000 écrivait:
-------------------------------------------------------
> …..
> Après (une marotte) on ne compte plus non plus
> les fautes lourdes de composition du français
> pour lesquelles il n'y a pas de tranche d'âge
> plus responsable qu'une autre, comme les
> accumulations de signes de ponctuation (?!…),
> les abus de capitales (les Experts Comptables),
> les abréviations trop peu abrégées (3ième),
> les unités pas aussi invariables qu'elles
> devraient l'être (15 kms), les redondances (au
> jour d'au jour d'hui), mais la liste serait trop
> longue, bref comme disait mon père : Jean Passe
> et D. Meyer…

À propos de composition, le Guide du typographe romand est précieux pour celui qui veut écrire correctement le français.

Du coup au jour d'aujourd'hui j'ai tout lu et je suis juste surpris que vous n'ayez pas relevé l'usage intensif ddu mot"trop" : normal, vous ne l'avez trop pas relevé.

Et à part la photo ?

Trop bien vu!

PHIP

Juste trop bien vu !

E.B.

Sur un fil voisin, il en est qui veulent renverser la table, alors qu'il suffirait de déplacer le curseur !
(Nos politiques parlent comme ça, sans doute pour fleurir la vacuité de leurs pensées...)

Charles

CPB écrivait:
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> Sur un
> [url=http://www.galerie-photo.info/forumgp/read.ph
> p?3,108126]fil voisin[/url], il en est qui veulent
> renverser la table, alors qu'il suffirait de
> déplacer le curseur !

… ou faire bouger les lignes et réduire la voilure en changeant de logiciel !

en changeant de logiciel !

Pour une fois qu'un terme francophone créé ex nihilo a pris le pas sur l'effroyable software on ne va pas bouder son plaisir de voir ce terme mis à toutes les sauces !

E.B.

Oui, il faut dire les choses.

On va pas s'mentir.
C'est la vérité vraie.

<< ou faire bouger les lignes et réduire la voilure en changeant de logiciel ! >>
Toutes ces expressions sont le fruit d'une recherche d'agences en communication pour leur clientèle de politiciens. Elles doivent trouver la nouvelle expression qui puisse se démarquer de la concurrence. Dès que l'agence n'est plus là pour assurer le SAV, la spontanéité revient au galop et on a: "casse toi pov'con" On y gagne en brièveté, ça en devient plus clair pour tout le monde.

Tout ça en temps réel !!