Regards croisés sur une photographie sportive.

Cet article présente trois analyses, réalisé séparément par trois chercheurs, d'une même photographie de presse sportive, prix par Bob Martin (photojournaliste sportif) lors des Jeux Paralympiques d'Athènes en 2004. La première, dans une approche sociologique, compare la photo étudiées à celles d'un corpus diachronique des photographies de natation Handisport produites en France. La deuxième, plus sémiotique, porte un regard synchronique en situant l'image dans la chaîne rhétorique de la photographie sportive et dans la production même du photographe. La troisième approche de la composition de l'image à la thèse de la limitation des personnes handicapées, symbolisant la place sociale qui leur est attribuée. Ce travail, issu d'une rencontre dans le cadre d'un séminaire méthodologique interdisciplinaire, vise à une réflexion épistémologique et méthodologique sur les conditions d'utilisation des images en sciences sociales et plus particulièrement sur la richesse, l'intérêt et les limites de leur utilisation comme données-sources dans l'étude des représentations sociales des personnes dites « handicapées » et de leur évolution.


[www.sciencedirect.com]

Je ne lirais certainement pas le
«….. travail, issu d'une rencontre dans le cadre d'un séminaire méthodologique interdisciplinaire, vise à une réflexion épistémologique et méthodologique sur les conditions d'utilisation des images en sciences sociales et plus particulièrement sur la richesse, l'intérêt et les limites de leur utilisation comme données-sources dans l'étude des représentations sociales des personnes dites « handicapées » et de leur évolution….blablabla... »
Par contre j’adore cette photo. Celle-ci est la plus drôle que je n’ai jamais vu. Elle expose un nageur qui laisse ses 2 guibolles sur le bord d’une piscine et s’en va nager seul et tranquillement. Le handicap n’apparaît pas immédiatement mais après avoir lu la légende. Cette photo se veut une image sportive peut-être par pudeur. Elle pourrait être classée dans les images artistiques car un souci esthétique est quand même évident. Le choix d’une symétrie des petits carreaux face à un grand aplat bleu outremer. Le spectateur cherche à relier les jambes au corps qui plonge. C’est tout à fait intéressant et questionnant. Une image sportive aurait montré des concurrents ou un but à atteindre.
Bref l’image me suffit sans être obligé de «...compare(r) la photo étudiées à celles d'un corpus diachronique …. » ou de «...porte(r) un regard synchronique en situant l'image dans la chaîne rhétorique….. » Je ne veux surtout pas déprécier le travail des intellectuels du séminaire car eux aussi ont le droit de vivre normalement.

paul57 écrivait:
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> Je ne veux surtout pas déprécier le travail des
> intellectuels du séminaire car eux aussi ont le
> droit de vivre normalement.


Normalement, normalement...
Suis pas sûr que tout soit normal dans leur tête...

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Tu pleures, et personne ne remarque tes larmes...
Mais pète, juste pour voir !
(Anonyme)

Le texte, là, c'est juste un gag ?
Il ne fallait pas le présenter la veille de la Toussaint, mais la veille du 1 Avril.

Ce qui est amusant,
C'est de constater,
L'opposition que suscite un modeste article qualifié d'intellectuel,
De quoi avez-vous peur ?

Nestor Burma écrivait:
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> Ce qui est amusant,
> C'est de constater,
> L'opposition que suscite un modeste article
> qualifié d'intellectuel,
> De quoi avez-vous peur ?


Non
Ca c'est juste une interprétation.
l’interprétation de quelqu'un qui n'a rien compris à ce qu'on lui disait et qui cherche à tordre le sens vers quelque chose ou il pourrait briller et se pavaner.

Ps : Quand le paon se pavane et fait la roue, se croyant beau, il devrait penser que ceux qui sont derrière lui ne voient que son trou du c..

Andge écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Ce qui est amusant,
> > C'est de constater,
> > L'opposition que suscite un modeste article
> > qualifié d'intellectuel,
> > De quoi avez-vous peur ?
>
>
> Non
> Ca c'est juste une interprétation.
> l’interprétation de quelqu'un qui n'a rien
> compris à ce qu'on lui disait et qui cherche à
> tordre le sens vers quelque chose ou il pourrait
> briller et se pavaner.
>
> Ps : Quand le paon se pavane et fait la roue, se
> croyant beau, il devrait penser que ceux qui sont
> derrière lui ne voient que son trou du c..

Je répète,

"De quoi avez-vous peur ?"

Pourtant, nul ne vous menace ...

Peur de rien.
Juste je me rends compte, trop tard, qu'une discussion initiée par N.B. dans le rubrique Esthétique ne peut déboucher que sur la mauvaise foi et l'acrimonie.
Il jura mais un peu tard que l'on ne l'y reprendrait plus.
Je vous laisse

Andge écrivait:
-------------------------------------------------------
> Peur de rien.
> Juste je me rends compte, trop tard, qu'une
> discussion initiée par N.B. dans le rubrique
> Esthétique ne peut déboucher que sur la mauvaise
> foi et l'acrimonie.
> Il jura mais un peu tard que l'on ne l'y
> reprendrait plus.
> Je vous laisse

Pourtant, nul ne vous menace ...

N'en faisons pas tout un fromage

[www.google.com]
[www.google.com]

c'est bon le fromage ! Surtout avec un verre de vin ...

Un Chablis peut-être...

Nestor pris dans une boucle temporelle sémio-sociologique et pseudo-critique

[ibb.co]

bellegarde écrivait:
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> Un Chablis peut-être...

Tout dépendra du fromage ...
Et bien sûr de l'heure d'arrivée du plateau ...

Andge écrivait:
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> Le texte, là, c'est juste un gag ?
> Il ne fallait pas le présenter la veille de la
> Toussaint, mais la veille du 1 Avril.

J'avoue ne pas savoir à quel texte vous associez un gag.
Pourriez-vous utiliser la fonction "citer"?

Citation de Nestor : « un modeste article qualifié d'intellectuel »

Extraits choisis :

Synthèse des signifiants iconiques et plastiques
Pour terminer sur la méthode, la synthèse des signifiants iconiques et plastiques permet de spé-cifier le message mis à jour par l’approche rhétorique. En plus des jambes sans corps, du corps sans tête référant au sport pratiqué par un handicapé, la composition s’appuie sur la juxtaposition et l’emboîtement de rectangles (plus de six rectangles aux angles droits : bleu foncé/bleu clair/chaise/carrelage beige/boîte de rangement/plot de départ, auxquels il faut ajouter les carreaux déformés du fond de la piscine). La structure géométrique est construite sur l’opposition des deux grands rectangles l’un d’un bleu sombre uni, l’autre d’un bleu clair texturé. Ces rectangles présentent des valeurs oppositionnelles (Tableau 1) construisant la figure de l’oxymore qui résulte du rapprochement de termes antithétiques ; cette figure produit une signification globale adoucie et enrichie des valeurs opposées de chacun des termes. (page 26)

En revanche, c’est dans la teneur des pistes interprétatives relatives au sens contenu dans cette image ambiguë que les oppositions et les divergences entre les trois lectures apparaissent. Message de déstigmatisation, message d’exposition de la différence ou discours sur l’assignation à la liminalité des personnes handicapées ; comme pour toute image, il serait vain de chercher un équivalent textuel unique. Tout se passe comme si la dialectique contenue dans l’image produisait un message profondément polysémique. (page 31)


J'avoue que je nage un peu, version brasse coulée sans la brasse...
Est-ce que Nestor peut me donner quelques explications, du haut de ses considérations sur cette « modeste » littérature ?

NB : j'ai repéré une faute d'orthographe dans les 20 lignes citées



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/10/21 12:20 par pils.

pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Citation de Nestor : « un modeste article
> qualifié d'intellectuel »
>
> Extraits choisis :
>
> Synthèse des signifiants iconiques et
> plastiques
> Pour terminer sur la méthode, la synthèse des
> signifiants iconiques et plastiques permet de
> spé-cifier le message mis à jour par
> l’approche rhétorique. En plus des jambes sans
> corps, du corps sans tête référant au sport
> pratiqué par un handicapé, la composition
> s’appuie sur la juxtaposition et
> l’emboîtement de rectangles (plus de six
> rectangles aux angles droits : bleu foncé/bleu
> clair/chaise/carrelage beige/boîte de
> rangement/plot de départ, auxquels il faut
> ajouter les carreaux déformés du fond de la
> piscine). La structure géométrique est
> construite sur l’opposition des deux grands
> rectangles l’un d’un bleu sombre uni,
> l’autre d’un bleu clair texturé. Ces
> rectangles présentent des valeurs
> oppositionnelles (Tableau 1) construisant la
> figure de l’oxymore qui résulte du
> rapprochement de termes antithétiques ; cette
> figure produit une signification globale adoucie
> et enrichie des valeurs opposées de chacun des
> termes. (page 26)
>
> En revanche, c’est dans la teneur des pistes
> interprétatives relatives au sens contenu dans
> cette image ambiguë que les oppositions et les
> divergences entre les trois lectures apparaissent.
> Message de déstigmatisation, message
> d’exposition de la différence ou discours sur
> l’assignation à la liminalité des personnes
> handicapées ; comme pour toute image, il serait
> vain de chercher un équivalent textuel unique.
> Tout se passe comme si la dialectique contenue
> dans l’image produisait un message profondément
> polysémique. (page 31)
>
>
> J'avoue que je nage un peu, version brasse coulée
> sans la brasse...
> Est-ce que Nestor peut me donner quelques
> explications, du haut de ses considérations sur
> cette « modeste » littérature ?
>
> NB : j'ai repéré une faute d'orthographe dans
> les 20 lignes citées


Le but des pointeurs est simple, ouvrir l'esprit, proposer d'autres mondes. Mais pour etre un bon recepteur, il faut avoir envie de recevoir et faire un petit effort de compréhension.
Et il n'y a aucune obligation, ni aucune explication a donner, c'est juste un cadeau, essayez d'en profiter avec respect...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/10/21 13:24 par Nestor Burma.

Balors, il s'agit «de faire un petit effort de compréhension» ou d'un «modeste article» ?

Vous semblez évoquer un poème ou un haïku :
«Et il n'y a aucune obligation, ni aucune explication a donner, c'est juste un cadeau, essayez d'en profiter avec respect»

Par respect pour ce texte, j'ai fait l'effort de le lire (drôle de cadeau) et j'ai tout de même repéré une notion de limite à leurs farandoles interprétatives, cependant cette limite semble être fixée pour que les interprétations ne se nuisent pas entre elles :

Les limites que l’on doit poser à l’utilisation des images et qui apparaissent au travers de ce croisement des méthodes d’analyse concernent plus précisément l’ouverture des interprétations développées à partir des résultats obtenus. En effet, celles-ci, si elles s’aventurent trop loin des résultats établis impliquent toujours une lecture subjective qui privilégiera une signification au dépend des autres. Or l’image, par essence polysémique, contient toujours plusieurs significations qui co-existent et circulent comme Terrenoire (1985) l’a souligné. Celle travaillée ici, dans sa dialectique propre ou ses systèmes d’opposition est à la fois euphorique et dysphorique. Les interprétations qui insistent sur le signifiant particulier qu’est l’absence de bras et de tête sont soutenues par une perception dysphorique de l’image tandis que les autres qui relativisent ce signifiant au regard, entre autres, de la composition et de configuration plastique globale insistent sur l’aspect euphorique de la force du corps libéré de la prothèse.

La polysémie essentielle de l’image doit donc, pour ne pas être limitante dans l’usage de celle-ci comme donnée-source, être acceptée comme postulat essentiel impliquant une obligation de mise en œuvre d’une méthode plurielle conjuguant l’analyse des signifiants relatifs aux éléments figuratifs mais aussi plastiques et de composition. Comme le note Gervereau (2000 : p. 19) « [. . .] la diversité des entrées et des questions à poser à une image contraint de toute façon à une hybridation méthodologique ».

C'est bien moins simple que ce que vous concluez !
J'ai l'impression qu'ils paraissent vouloir confirmer que l'on peut donner beaucoup d'interprétations aux photographies, de quoi torcher de mots séminaires, enseignements, livres (...) ad nauseam.

Serait-ce un plaidoyer pour le financement public de leurs activités cérébrales sans limites ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/10/21 13:52 par pils.

pils écrivait:
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> Balors, il s'agit «de faire un petit effort de
> compréhension» ou d'un «modeste
> article» ?
>
> Vous semblez évoquer un poème ou un haïku :
> «Et il n'y a aucune obligation, ni aucune
> explication a donner, c'est juste un cadeau,
> essayez d'en profiter avec respect»

Juste une recommandation pour votre propre bénéfice,
Quelle est la relation à trouver,
Entre ce que vous lisez et,
Votre travail photographique ...

Il est évident que que si vous n'avez aucun projet photographique,
Ces lectures paraitront vaines, inutiles,
Mais sur GP, on ne fait pas que parler des images, on fait vraiment des images ...

J'avoue que si je reprends votre citation complète (vendredi 29 octobre 2021 14:31:57) :

Ce qui est amusant,
C'est de constater,
L'opposition que suscite un modeste article qualifié d'intellectuel,
De quoi avez-vous peur ?

et vos récents propos, je suis pris d'un certain vertige : comment lier sa pratique photographique à ce verbiage élaboré de 33 pages et d'une trentaine de références, hautement signifiant pour certains comme abscond pour les autres? Si les mots semblent dire n'importe quoi ou être employés à tord et déraison confondus... Vous faites vraiment partie de cette caste privilégiée du savoir étrange ?

Faut-il jouer une symphonie, siphonner un chablis et déclamer cet article pour tenter d'y mettre de la bonne humeur et s'amuser quelque peu ?

pils écrivait:
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> J'avoue que si je reprends votre citation
> complète (vendredi 29 octobre 2021 14:31:57) :
>
> Ce qui est amusant,
> C'est de constater,
> L'opposition que suscite un modeste article
> qualifié d'intellectuel,
> De quoi avez-vous peur ?
>
> et vos récents propos, je suis pris d'un certain
> vertige : comment lier sa pratique photographique
> à ce verbiage élaboré de 33 pages et d'une
> trentaine de références, hautement signifiant
> pour certains comme abscond pour les autres?

On reste libre, à chacun sa perception des choses,
L'histoire éternelle de la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ...

> Si
> les mots semblent dire n'importe quoi ou être
> employés à tord et déraison confondus... Vous
> faites vraiment partie de cette caste
> privilégiée du savoir étrange ?

Je ne fais partie de rien de particulier, je me sens plutôt libre ...

> Faut-il jouer une symphonie, siphonner un chablis
> et déclamer cet article pour tenter d'y mettre de
> la bonne humeur et s'amuser quelque peu ?

Je n'ai pas de réponse,
Déjà,
La notion de bonne humeur me parait suspecte ...