De l'importance du moment

De l'importance du moment... De développer ses films.

Même si vous allez prétendre le contraire, vous êtes tous une bande de branleurs qui se dit photographes. Tout comme moi .
Mais le propos n'est pas là.

Il nous faut bien nous l'avouer, nos photos ne vont pas changer le cour du monde...
Alors, la question.
Ne serait-il pas plus judicieux de développer ses précieux ( oui bon, j'ai bien le droit de rire , hein !) films à la belle saison ???.
Au final, moins d'énergie dépensée pour avoir des bains à 20 °, et une récupération de l'eau de rinçage pour l'arrosage.

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/22 00:29 par Ioury.

A la belle saison, difficile de développer sous les 24°C, non ?
Chez moi, cet été, je n'aurais pas pu obtenir 20°C sans glaçons... dans sans énergie !

Ioury écrivait:
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> De l'importance du moment... De développer ses
> films.

Pourquoi pas

> Même si vous allez prétendre le contraire, vous
> êtes tous une bande de branleurs qui se dit
> photographes. Tout comme moi .
> Mais le propos n'est pas là.

Pourquoi pas

> Il nous faut bien nous l'avouer, nos photos ne
> vont pas changer le cour du monde...
> Alors, la question.

Très juste

> Ne serait-il pas plus judicieux de développer
> ses précieux ( oui bon, j'ai bien le droit de
> rire , hein !) films à la belle saison ???.

Il y a plusieurs possibilités

> Au final, moins d'énergie dépensée pour avoir
> des bains à 20 °, et une récupération de l'eau
> de rinçage pour l'arrosage.

On peut développer entre -20° C et + 40°C donc nul besoin d'énergie particulière, il suffit de s'adapter à la situation ... ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/22 09:34 par Nestor Burma.

Ca serait plutôt à la bonne saison, voir le bon jour, au moment ou l'eau de soutirage est à 20°C, avant, faut chauffer, après, faut refroidir, il y aurait bien des moyens à la Gaston Lagaffe avec moults réservoirs, panneaux solaires et autres puits canadiens pour tenir la température d'une bâche à eau...

Cordialement,

ivan

Nestor Burma écrivait:
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>
> On peut développer entre -20° C et + 40°C donc nul besoin d'énergie particulière, il suffit de
> s'adapter à la situation ... ...

Euh… À -20°C il n’y aurait pas comme un problème de solidification des bains ? Ou bien utilise-t-on un autre solvant que l’eau ?

Charles

CPB écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
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> >
> > On peut développer entre -20° C et + 40°C
> donc nul besoin d'énergie particulière, il
> suffit de
> > s'adapter à la situation ... ...
>
> Euh… À -20°C il n’y aurait pas comme un
> problème de solidification des bains ? Ou bien
> utilise-t-on un autre solvant que l’eau ?

On utilise du glycol ... et des formules adaptées

CPB écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> ---
> >
> > On peut développer entre -20° C et + 40°C
> donc nul besoin d'énergie particulière, il
> suffit de
> > s'adapter à la situation ... ...
>
> Euh… À -20°C il n’y aurait pas comme un
> problème de solidification des bains ? Ou bien
> utilise-t-on un autre solvant que l’eau ?

Je suis sûr que M. Burma vous trouvera une réponse mais à mon avis sa remarque ne concerne pas les conditions techniques de nos labos de de branleurs...

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> CPB écrivait:
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> > Nestor Burma écrivait:
> >
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>
> > ---
> > >
> > > On peut développer entre -20° C et + 40°C
> > donc nul besoin d'énergie particulière, il
> > suffit de
> > > s'adapter à la situation ... ...
> >
> > Euh… À -20°C il n’y aurait pas comme un
> > problème de solidification des bains ? Ou bien
> > utilise-t-on un autre solvant que l’eau ?
>
> Je suis sûr que M. Burma vous trouvera une
> réponse mais à mon avis sa remarque ne concerne
> pas les conditions techniques de nos labos de de
> branleurs...

Ces formules étaient destinées aux expéditions polaires du temps des bateaux à voiles et des conditions de vie assez spartiates ...

Au point où en sont nos sociétés dans la débauche énergétique, il me semble que nos modestes efforts pour éviter de refroidir/réchauffer quelques litres de bains ne sont qu'une étincelle dans un océan d'énergies diverses. Mais je n'ai rien contre quelques recettes pour m'adapter.

Jean-Paul Mahé écrivait:
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> Je suis sûr que M. Burma vous trouvera une
> réponse mais à mon avis sa remarque ne concerne
> pas les conditions techniques de nos labos de de
> branleurs...

La congélation de révélateur est-elle une méthode de conservation recommandable ?

Luc Peiffer écrivait:
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> Jean-Paul Mahé écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Je suis sûr que M. Burma vous trouvera une
> > réponse mais à mon avis sa remarque ne
> concerne
> > pas les conditions techniques de nos labos de
> de
> > branleurs...
>
> La congélation de révélateur est-elle une
> méthode de conservation recommandable ?


Non

claude_e écrivait:
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> Au point où en sont nos sociétés dans la
> débauche énergétique, il me semble que nos
> modestes efforts pour éviter de
> refroidir/réchauffer quelques litres de bains ne
> sont qu'une étincelle dans un océan d'énergies
> diverses. Mais je n'ai rien contre quelques
> recettes pour m'adapter.


Sauver le vaste monde est souvent un concept paralysant, il vaut se contenter de faire ce qui nous semble adapté à la situation, sans attendre, ni ses petits camarades, ni des résultats tangibles.

Ioury écrivait:
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> Ne serait-il pas plus judicieux de développer
> ses précieux ( oui bon, j'ai bien le droit de
> rire , hein !) films à la belle saison ???.

Je me suis fait la même réflexion il y a peu; L'été étant la saison où je photographie le moins, pour cause de lumière très dure, j'ai pensé faire développements et tirages à cette période pour mieux me consacrer aux prises de vues de l'Automne au Printemps. Chez moi le labo est tout juste à 20° quand il fait 40 dehors...

seba88 écrivait:
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> Ioury écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Ne serait-il pas plus judicieux de développer
> > ses précieux ( oui bon, j'ai bien le droit de
> > rire , hein !) films à la belle saison ???.
>
> Je me suis fait la même réflexion il y a peu;
> L'été étant la saison où je photographie le
> moins, pour cause de lumière très dure, j'ai
> pensé faire développements et tirages à cette
> période pour mieux me consacrer aux prises de
> vues de l'Automne au Printemps. Chez moi le labo
> est tout juste à 20° quand il fait 40 dehors...


Exactement.
Sauf pour certains cas, il est rare d"avoir un besoin urgent d'une pdv en argentique.
En retardant le labo, on a le plaisir de la découverte, tout en rationalisant les volumes de chimie...

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Ioury écrivait:
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> Sauf pour certains cas, il est rare d"avoir un
> besoin urgent d'une pdv en argentique.
> En retardant le labo, on a le plaisir de la
> découverte, tout en rationalisant les volumes de
> chimie...

Y a des besoins urgents non argentiques !
Le troc ?

Luc Peiffer écrivait:
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> Ioury écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Sauf pour certains cas, il est rare d"avoir un
> > besoin urgent d'une pdv en argentique.
> > En retardant le labo, on a le plaisir de la
> > découverte, tout en rationalisant les volumes
> de
> > chimie...
>
> Y a des besoins urgents non argentiques !
> Le troc ?


Avant toute chose, il faut définir la notion d'urgence ...
Perso quand je fais du studio en GF je développe immédiatement, j'ai toujours procédé ainsi.

"Perso quand je fais du studio en GF je développe immédiatement, j'ai toujours procédé ainsi."
Intéressant...

Gabriel
gabrielramon.com

En juillet au retour de trois mois passés en Norvège j’avais pas mal de bobines 120 à développer. Malgré la climatisation dont est doté mon domicile et donc mon labo, difficile avec ces températures caniculaires d’atteindre mon standard de développement à 20°. Comme une des vertus du photographe est la patience, j’ai attendu ce début du mois d’octobre pour m’y mettre. Et tout cela avec grand plaisir dans un environnement enfin adapté à mes conditions de traitement.

En pratique plus facile de réchauffer précisément que de refroidir mais dans les deux cas de l'énergie à dépenser.

Alain DEGERMANN écrivait:
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> En juillet au retour de trois mois passés en
> Norvège j’avais pas mal de bobines 120 à
> développer. Malgré la climatisation dont est
> doté mon domicile et donc mon labo, difficile
> avec ces températures caniculaires d’atteindre
> mon standard de développement à 20°. Comme une
> des vertus du photographe est la patience, j’ai
> attendu ce début du mois d’octobre pour m’y
> mettre. Et tout cela avec grand plaisir dans un
> environnement enfin adapté à mes conditions de
> traitement.

il faut caler son process à 24°
Il est effectivement nettement plus simple de réchauffer que de refroidir

Vivian Maier avait déjà résolu ce pb.

"nos photos ne vont pas changer le cour du monde"

la cour du monde ou le cours du monde.

reste la chasse photo à courre

cordialement

o7 philippe

ossette philippe écrivait:
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>
> reste la chasse photo à courre

Type tour de France ...