Du livre : Arles - Rue du Docteur Fanton
Pouvait-on voir et admirer en exclusivité mondiale en 2014, dans cette rue du Docteur Fanton, la ''MAISON JAUNE de 1888'', ce célèbre tableau de Van Gogh ? Hélas, le 25 juin 1944, une vague de bombardiers alliés vont pilonner cette maison de quatre pièces qui donnait sur la place Lamartine. C'était là où était accueilli neuf semaines durant Paul Gauguin chez son ami Vincent Van Gogh.
Voilà que ce jaune revient sur le devant de la scène, mais qu'en pense Vincent Van Gogh lui-même ? Vous le lirez dans ce livre.
Y a-t-il une ''bodega'' dans cette rue Fanton ? Oui, mais luxuriante et riche d'un passé artisanal de qualité !
Quelle est cette artiste américaine, vivant à New York, qui en 2017, au 35 rue Fanton, nous rappelait iconiquement qu'Arles expose de la photo l'été durant !
Happé par la fatigue ou une grande lassitude (Il y a tant d'expositions à voir)...Peut-on se reposer longuement, couché et à l'aise, sur l'estrade officielle du siège des Rencontres de la Photographie d'Arles au 34 rue Fanton ? N'hésitez pas, vous aurez même un peu d'ombre. Si Aldo Leopold (1887-1948) vous accompagne avec son livre ''L'Almanach d'un comté des sables*", je viendrai vous féliciter pour votre clairvoyance écologique.
Quelle est cette belle femme qui en 2010, lors des Rencontres de la Photographie d'Arles ''S'offrait quand tout se vendait''...Et cela au 34 rue Fanton, face à la récente Fondation Vincent Van Gogh ?...Et en cet endroit précis qui sent ''le danger de mort'', inscription et mise en garde à l'appui !
Que pouvait-on lire sur cette lettre manuscrite de 1,30 mètre de long, en forme de dazibao, lettre qui fut solidement placardée en 2012, à même le mur extérieur du siège des Rencontres de la Photographie d'Arles au 34 rue du Docteur Fanton ? De quoi s'agissait-il ? Aïe... oui, mais un must pour un photographe documentant Arles.
Et ce Christ que l'on transporte dignement sur une civière avec son linceul blanc, face à ce Christ made in USA, arrimé et crucifié à même un avion de chasse américain, voilà une vision singulière. Il ne me manque que le ''CHRIST JAUNE de 1889'' de Paul Gauguin : ''Un mélange inquiétant et savoureux de splendeur barbare, de liturgie catholique, de rêverie hindoue, d'imagerie gothique, de symbolisme obscur et subtil, nous dit-il ce Gauguin !!! ''.
Que nous dit Jean Baudrillard (dans ''Oublier Foucault) : ''Le pouvoir n'existe plus que comme simulacre''.
Quelques-unes de mes photographies de cette rue du Docteur Fanton y font référence, je l'espère du moins.
* éditions Flammarion,du 21 juin 2017, broché,9 euros, avec une préface de J.M.C. Le Clézio? Vous pouvez passer commande chez Actes Sud, au 47 rue du Docteur Fanton à Arles.
