Grande commande photojournalisme

RADIOSCOPIE DE LA FRANCE : REGARDS SUR UN PAYS TRAVERSÉ PAR LA CRISE SANITAIRE
Grande commande photojournalisme


Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien à la filière presse, le ministère de la Culture a confié à la Bibliothèque nationale de France la mise en œuvre d’une grande commande photographique, "Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire", destinée aux photojournalistes. Deux appels à projets, l’un lancé en 2021, l’autre en 2022, ont permis de sélectionner 200 lauréats sur leur parcours et leur proposition. Ce projet vient reconnaître et encourager la création contemporaine dans le champ du photojournalisme et de la photographie de presse. Le journal de bord collectif de la commande est une invitation à suivre les photojournalistes lauréats sur le terrain. À l'issue des prises de vue, la BnF a intégré les œuvres produites dans le cadre de la commande aux collections nationales dont elle a la garde, au sein du département des Estampes et de la photographie. Outre la grande exposition rétrospective présentée au printemps 2024 à la BnF et le catalogue édité à cette occasion, des opérations de valorisation en partenariat avec des institutions actives sur l’ensemble du territoire ont permis de découvrir certains projets portés par les photographes sélectionnés du printemps 2023 à l’automne 2024.


[commande-photojournalisme.culture.gouv.fr]

Un article du Monde de ce jour qui confirme bien la dimension sociale et le côté "monnaie hélicoptère"


[www.lemonde.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/04/24 14:09 par Nestor Burma.

Nestor Burma écrivait:
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"monnaie hélicoptère"


C'est la Bibliothèque Nationale, pas la Banque de France ;-))))

Le seul intérêt de l'article du Monde est de donner un peu la parole aux photographes.
Entre ceux qui déplorent que la rémunération de la commande soit imposable (!), et ceux qui critiquent une sélection non exclusive aux photojournalistes, et qui excercent par ailleurs comme prof de langue...
Tout ça est assez édifiant ;-)))

J'ai jeté un œil sur le livre... souhaitons-leur d'en vendre beaucoup ;-))

Aurélien écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> "monnaie hélicoptère"
>
>
> C'est la Bibliothèque Nationale, pas la Banque de
> France ;-))))
>
> Le seul intérêt de l'article du Monde est de
> donner un peu la parole aux photographes.
> Entre ceux qui déplorent que la rémunération de
> la commande soit imposable (!), et ceux qui
> critiquent une sélection non exclusive aux
> photojournalistes, et qui excercent par ailleurs
> comme prof de langue...
> Tout ça est assez édifiant ;-)))
>
> J'ai jeté un œil sur le livre... souhaitons-leur
> d'en vendre beaucoup ;-))

C'est de l'argent public, soit une part des 1500 milliards redistribués et l'article du Monde démontre parfaitement l'approche Monnaie Hélicoptère,

Henri, qu'entends-tu par « monnaie hélicoptère », je ne suis pas sûr de piger l'expression

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

jeanba3000 écrivait:
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> Henri, qu'entends-tu par « monnaie hélicoptère
> », je ne suis pas sûr de piger l'expression

Ce n'est qu'une des parades de l'économie purement monétaire (Milton Friedman 1969), pour palier aux défauts des rouages classiques.
On jette de l'argent par les fenêtres pour calmer un secteur socio-professionnel en difficulté,
Et la cible, sur le cas présent, est le photo-journalisme.

"La monnaie hélicoptère repose sur la création d'un lien direct entre les agents économiques et la banque centrale, en ce que cette dernière verse aux premiers de la monnaie nouvellement imprimée afin qu'ils puissent la consommer ou investir."

Nestor Burma écrivait:
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> jeanba3000 écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Henri, qu'entends-tu par « monnaie
> hélicoptère
> > », je ne suis pas sûr de piger l'expression
>
> Ce n'est qu'une des parades de l'économie
> purement monétaire (Milton Friedman 1969), pour
> palier aux défauts des rouages classiques.
> On jette de l'argent par les fenêtres pour calmer
> un secteur socio-professionnel en difficulté,
> Et la cible, sur le cas présent, est le
> photo-journalisme.

Calmer le jeu ?? Ce secteur est silencieux, quasiment absent de toute revendication, totalement invisible ces dernières années sur le terrain social. Il n'y avait aucun enjeu politique particulier à venir en aide à ce secteur, sinon une opération de prestige en s'adossant sur la BNF et de communication pour Macron. Pas de quoi faire chauffer la planche à billets.

> "La monnaie hélicoptère repose sur la création
> d'un lien direct entre les agents économiques et
> la banque centrale, en ce que cette dernière
> verse aux premiers de la monnaie nouvellement
> imprimée afin qu'ils puissent la consommer ou
> investir."

C'est donc totalement hors de propos, la Banque de France n'est pas intervenue, vous divaguez ;-)))
Parlons photographie !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/04/24 00:06 par Aurélien.

ok je comprends, merci

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

L'helicopter money est une image anglo-saxonne illustrant le fait que le gouvernement arrose de prébendes, de manière large, du moins sans grande sélectivité, une catégorie d'agents économiques (le leader maximo Mélenchon appellerait ça " des vrais gens"), sans contrepartie réelle (du moins économique).

Nous sommes bien dans ce cas-là, comme l'ont été les prêts aux entreprises durant le Covid, le bouclier énergétique, le chèque gas-oil, etc etc.. après, dans les 1500 milliards d'euros qu'on a fumés, c'est du pipi de chat.

Cet helicopter money a été utilisé par beaucoup de pays ( dont, notoirement, les Etats-Unis) pour amortir la violence sociale d'une économie soudain à l'arrêt. La différence entre les différents pays a essentiellement porté sur la sélectivité des aides (p ex en Allemagne, gros débat sur le fait de subventionner, sur les fonds publics, c'est- à -dire le tax-payers money, des entreprises qui n'étaient de toute façons pas viables).

Aux USA, comme en France, cette sélectivité a été quasi -nulle, au nom de la rapidité d'exécution et de l'efficacité (louable pour la France, je dirais, tellement nous sommes prolixes en règlementation tatillonnes), tandis que les allemands ont été pointilleux, et les scandinaves quasiment pingres.


La seule différence c'est notre "quoi qu'il en coûte", qui a débordé du simple impact Covid, et surtout dérapé largement au-dessus des possibilités de notre économie.

Mais revenons en effet à la photographie..

MarcN écrivait:
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[...]

> Mais revenons en effet à la photographie..


;-))))

MarcN écrivait:
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>
> Mais revenons en effet à la photographie..

Il est intéressant de voir que l'Etat au sens large utilise la monnaie hélicoptère pour mettre de l'huile dans les rouages du photojournalisme, alors que toutes les vagues tentatives de structurer les rémunérations de ce métier ne sont que des échecs et le futur ne s'annonce pas bien "radieux" pour ce secteur. !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/04/24 10:26 par Nestor Burma.

Absolument. Les raisons profondes d'une telle décision m'échappent; au moins on peut penser que ce ne sont pas des raisons électoralistes, ce n'est pas un secteur qui va voter pour l'"austérité" et l"ultra-libéralisme", des notions de papier dans un pays qui me semble culturellement drogué au recours systématique à l'Etat providence pour tout type de contrariété.. alors qu'il n'en a plus guère les moyens depuis longtemps...

MarcN écrivait:
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> alors qu'il n'en a plus guère les
> moyens depuis longtemps...

Je ne crois pas que ce soit la question, l'Etat c'est nous, c'est donc juste une question sur la façon de remplir les enveloppes.
Notre problème ce serait plutôt l'antagonisme entre ce que nous voulons donner et ce que nous voulons recevoir, la gestion de la dette illustre parfaitement la situation.

En gros moins d'impôt et plus d'aide, même en photographie, cela ne fonctionne pas

Ce qui serait intéressant, ce serait de faire un reportage sur le parcours de cette monnaie hélicoptère, qui a pris la décision, de quel caisse sort le fric, le choix rigoureux des candidats, les images, ce que chaque photographe va faire de ce fric, vers son capitaliste de propriétaire pour payer son loyer, vers la Chine ou le Japon pour des équipements technologiques, vers le Golfe Persique pour des débauches énergétiques, vers des avion low-cost pour des reportages au bout du monde ...

Les paparazzi de l'agence bestimage de Michelle MARCHAND ne sont ils pas des photojournalistes ?
Michelle MARCHAND est une très bonne amie des MACRON et est au cœur de leur système de com.
Juste pour tenter d'expliquer d'où peut venir cette idée.
Après, vu la modicité des montants individuels, cette somme n'est elle pas absorbée immédiatement dans le paiement des frais concernant les images produites et dans le paiement des diverses cotisations sociales des prestataires ?
Je ne pense pas qu'il reste grand chose pour investir dans du matériel, des voyages, même low-cost.

Ducasse écrivait:
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> Je ne pense pas qu'il reste grand chose pour
> investir dans du matériel, des voyages, même
> low-cost.

Et oui ! Tout est absorbé, les photographes le disent dans l'article du Monde, pas de quoi relancer l'économie avec une consommation débridée ;-)))

Parler de "monnaie hélicoptère" c'est d'abord refuser l'évidence : il s'agit d'une commande, avec un coût de production qui s'avère d'ailleurs insuffisant pour certains des lauréats. Et surtout on parle ici de 200 personnes, c'est un groupe minuscule au regard de l'ensemble du secteur.
Ensuite c'est regarder les choses exclusivement par un biais qui est ouvertement méprisant.
Un angle de vue totalement improductif, une idiotie sophistiquée qui leur donne une occasion de râler ;-))))

Il faut savoir relativiser
Un petit cercle à choisi de distribuer 22000/pers à un petit cercle
Cela va t il changer quelque chose et pour qui ?
Pour moi/nous/vous, assez peu au vu des sommes engagées par ailleurs
Pour eux ,
A très court terme, peut être un peu, mais après ?
ceux qui sont mauvais resteront mauvais et continueront à mendier leur crouton auprès des généreux donateurs.
Si il y a quelques compétents, capables, valeureux, (et je le souhaite) ils pourront attendre moins stressés leur opportunité.
Si le talent était distribué par quelques "élites" ça se saurait.
Ils peuvent juste arroser large en espérant que quelqu'un pourra chanter leur "magnificence".
L'argent se distribue, les compétences et le talent, non.
Vivez votre vie, cessez de lécher la main qui vous flatte dans un but égoiste

"Et oui ! Tout est absorbé, les photographes le disent dans l'article du Monde, pas de quoi relancer l'économie avec une consommation débridée ;-)))"

la relance par la consommation en France, ça ne marche pas, parce qu'on ne produit quasiment rien de ce qui est consommé..

MarcN écrivait:
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> "Et oui ! Tout est absorbé, les photographes le
> disent dans l'article du Monde, pas de quoi
> relancer l'économie avec une consommation
> débridée ;-)))"
>
> la relance par la consommation en France, ça ne
> marche pas, parce qu'on ne produit quasiment rien
> de ce qui est consommé..

Même les Bimbo des photographies légères sont Russes, Polonaises ou Ukrainiennes, il reste le calendrier olé olé des agricultrices bien Françaises ...
Mais grâce à notre fiscalité démoniaque il nous reste la TVA qui permet quelques largesses hélicoptères quelque soit l'origine de la création de richesse.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/04/24 14:26 par Nestor Burma.

Andge écrivait:
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> Vivez votre vie, cessez de lécher la main qui
> vous flatte dans un but égoiste

Il n'y a rien de plus vrai, mais nous vivons dans une société de consommation.

Ducasse écrivait:
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> Je ne pense pas qu'il reste grand chose pour
> investir dans du matériel, des voyages, même
> low-cost.

L'article du Monde montre bien qu'il y a bien des achats de matériel qui n'aurait pas été possible autrement.

Si l'on parle des jeunes, les vieux de cette opération ont des motivations que le pouvoir apprécie, gloire, notoriété, abnégation, des gens parfaits, mais les jeunes sont plus pragmatiques, ils veulent juste bouffer.

Un·e jeune photographe indépendant aujourd'hui fait environ 50 jours de reportage par an vendu 300 euro/jour frais compris, soit pour cette commande, 18 mois de chiffre d'affaire, alors oui c'est rien pour les photographes qui ont du boulot et qui savent se vendre, mais pour les jeunes, 18 mois de CA d'un coup, c'est vraiment de la monnaie hélicoptère.

Et cibler 200 personnes du "photo-journalisme" ce n'est pas mal, un % non négligeable du métier, nous ne sommes plus dans la gloire, de Magnum, Sigma, Gamma, c'est fini tout cela, il faut redescendre sur Terre.

Nestor Burma écrivait:
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> Et cibler 200 personnes du "photo-journalisme" ce
> n'est pas mal, un % non négligeable du métier,
> nous ne sommes plus dans la gloire, de Magnum,
> Sigma, Gamma, c'est fini tout cela, il faut
> redescendre sur Terre.


Du grand n'importe quoi !
Le nombre de photographe a explosé depuis la fin des agences dans des proportions inouies.
Les staffs de photographes de Sygma, Gamma, Sipa comptaient une petite cinquantaine de photographes. Aujourd'hui un collectif comme Hans Lucas c'est plus de 800 photographes.
Il faut arrêter de dire des salades pour justifier vos arguments bidons.

Aurélien écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Et cibler 200 personnes du "photo-journalisme"
> ce
> > n'est pas mal, un % non négligeable du
> métier,
> > nous ne sommes plus dans la gloire, de Magnum,
> > Sigma, Gamma, c'est fini tout cela, il faut
> > redescendre sur Terre.
>
>
> Du grand n'importe quoi !
> Le nombre de photographe a explosé depuis la fin
> des agences dans des proportions inouies.
> Les staffs de photographes de Sygma, Gamma, Sipa
> comptaient une petite cinquantaine de
> photographes. Aujourd'hui un collectif comme Hans
> Lucas c'est plus de 800 photographes.
> Il faut arrêter de dire des salades pour
> justifier vos arguments bidons.

On ne parle pas de gens qui prennent un APN pour justifier leur présence sur Terre,
Mais de gens dont c'est le métier et qui gagnent leur vie.

Nestor Burma écrivait:
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> On ne parle pas de gens qui prennent un APN pour
> justifier leur présence sur Terre,
> Mais de gens dont c'est le métier et qui gagnent
> leur vie.

Les études sur les revenus des photographes sont lacunaires, c'est un angle mort.
À partir de là vous vous sentez peut être autorisé à dire ce qui vous passe par la tête mais vous n'en savez strictement rien.
Au mieux de ce qu'on sait c'est qu'il a très peu de photojournalistes pur, la majorité ont des activités multiples, parmi les lauréats tous n'ont pas la carte de presse, loin de là.
Et 200 retenus sur 1500 postulants, sachant que tous les éligibles n'ont pas concouru, ce n'est que 13% de la cohorte.
Chacun appréciera vos superlatifs ;-)))

Nestor Burma écrivait:
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> On ne parle pas de gens qui prennent un APN pour
> justifier leur présence sur Terre,
> Mais de gens dont c'est le métier et qui gagnent
> leur vie.

Si gagner sa vie c'est faire 15000€ de chiffre d'affaire par an, compte tenu des charges fiscales et sociales, de la retraite, des frais de production...Il vaut mieux aller directement demander le RSA on s'en sortira mieux.
Ca a beau être un métier, a ce tarif on ne peut ni acheter du matériel, ni des consommables, ni même entretenir les vieux machins qu'on a depuis longtemps ou même sa voiture (ou son vélo cargo).

Si en plus il faut financer des assurances ou des gardes du corps pour se protéger, il vaut mieux rester devant son clavier.
[www.liberties.eu]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/04/24 17:34 par Ducasse.

Ducasse écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > On ne parle pas de gens qui prennent un APN
> pour
> > justifier leur présence sur Terre,
> > Mais de gens dont c'est le métier et qui
> gagnent
> > leur vie.
>
> Si gagner sa vie c'est faire 15000€ de chiffre
> d'affaire par an, compte tenu des charges fiscales
> et sociales, de la retraite, des frais de
> production...Il vaut mieux aller directement
> demander le RSA on s'en sortira mieux.
> Ca a beau être un métier, a ce tarif on ne peut
> ni acheter du matériel, ni des consommables, ni
> même entretenir les vieux machins qu'on a depuis
> longtemps ou même sa voiture (ou son vélo
> cargo).
>
> Si en plus il faut financer des assurances ou des
> gardes du corps pour se protéger, il vaut mieux
> rester devant son clavier.
> [www.liberties.eu]-
> report-2024-blog/45029

On est d'accord,
Mais c'est pourtant le lot d'une majorité de jeunes photographes qui vendent des images.
D'où l'appétence pour la monnaie hélicoptère.

Ducasse écrivait:
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> Si gagner sa vie c'est faire 15000€ de chiffre
> d'affaire par an, compte tenu des charges fiscales
> et sociales, de la retraite, des frais de
> production...Il vaut mieux aller directement
> demander le RSA on s'en sortira mieux.
> Ca a beau être un métier, a ce tarif on ne peut
> ni acheter du matériel, ni des consommables, ni
> même entretenir les vieux machins qu'on a depuis
> longtemps ou même sa voiture (ou son vélo
> cargo).

Ni payer un loyer et remplir un frigo. Un chiffre qui ne correspond à rien de réel, qui est seulement là pour justifier une opinion.
Rien de plus.

Aurélien écrivait:
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> Ducasse écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Si gagner sa vie c'est faire 15000€ de
> chiffre
> > d'affaire par an, compte tenu des charges
> fiscales
> > et sociales, de la retraite, des frais de
> > production...Il vaut mieux aller directement
> > demander le RSA on s'en sortira mieux.
> > Ca a beau être un métier, a ce tarif on ne
> peut
> > ni acheter du matériel, ni des consommables,
> ni
> > même entretenir les vieux machins qu'on a
> depuis
> > longtemps ou même sa voiture (ou son vélo
> > cargo).
>
> Ni payer un loyer et remplir un frigo. Un chiffre
> qui ne correspond à rien de réel, qui est
> seulement là pour justifier une opinion.
> Rien de plus.

Ces chiffres sont facile à vérifier, il y a diverses études sur le sujet, les infos des anciens élèves de diverses écoles et il suffit de croiser des jeunes photographes, de discuter avec eux et d'être témoin de leur changement de carrière, reconversion et autre.

Vivre ou survivre de ses prises de vue aujourd'hui est très difficile, d'où l'intérêt pour la monnaie hélicoptère.

N'oubliez pas les rejetons :)

[www.editionsdejuillet.com]

MarcS écrivait:
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> N'oubliez pas les rejetons :)
>
> [www.editionsdejuillet.com]-
> des-rejetons?variant=46786558427478

Excellent,
L'ouvrage est épuisé, c'est dommage ...

Nestor Burma écrivait:
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> Ces chiffres sont facile à vérifier, il y a
> diverses études sur le sujet, les infos des
> anciens élèves de diverses écoles et il suffit
> de croiser des jeunes photographes, de discuter
> avec eux et d'être témoin de leur changement de
> carrière, reconversion et autre.


il suffit de...
;-)))
Les seuls chiffres relativement fiables sont ceux de la CCIJP car ils se font sur justificatifs de fiches de paies. Et encore les justificatifs ne concernent que la partie pige presse, le hors presse n'est pas soumis à un contrôle par justif de revenus, c'est du déclaratif simple.
Les autres études existantes sont basées sur du déclaratif sans justifs... Il n'y a aucune fiabilité.
Zéro.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/04/24 22:18 par Aurélien.