BnF contre COURT HOUSE ou ''Le poisson pourrit par la tête'' :
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BnF contre COURT HOUSE ou ''Le poisson pourrit par la tête'' :

Envoyé par bernard birsinger 
BnF contre COURT HOUSE ou ''Le poisson pourrit par la tête'' :
mardi 16 avril 2024 16:12:58
BnF contre COURT HOUSE ou ''Le poisson pourrit par la tête'' :

Il y a bien un proverbe chinois qui nous annonce que "Le poisson pourrit par la tête" !!!

Pour la commande photo concernant la ''commande photojournalistique de la BnF'' (payée entièrement par l'Europe et non la France et dont la BnF s'est accaparée la gestion).... pour cette commande le jury était pléthore pour les premiers 100 photographes et aussi nombreux pour les 100 photographes suivant.

Première question : un jury pléthore n'amène-t-il pas à un consensus fatalement tourné au final vers la médiocrité ? La qualité de quelques rares jurés annihilée par la médiocrité des jurés médiocres.

Ne vaut-il pas à la tête d'un projet un homme comme LEO CASTELLI ou un JOHN Szarkowski qui eurent donné en avant première mondiale la chance à Diane Arbus, Lee Friedlander, Garry Winogrand. Cela n'a pas empêché les visiteurs de l'expo au MoMA de cracher sur les tirages de Diane Arbus.

Deuxième question : Que vaut un jury choisi par consanguinité ? Ce n'est pas des doctorants qu'il nous faut, mais de la compétence, compétence en photographie. L'adoubement c'était au Moyen-Âge, il faut donc en sortir.

Où en sommes-nous en France aujourd'hui ?

Halte aux voleurs :

En 2023, chez Gilles Mora, à Montpellier, et spécialiste de Walker Evans, de mes travaux étaient exposés au Pavillon Populaire. Là :

- Aucune autorisation pour exposer ni publier n'étaient donnée de ma part n'étant point au courant que j'exposais. C'est par un hasard heureux qu'un professeur de l'ENSP d'Arles m'avertisse que mes photographies étaient exposées au Pavillon Populaire.

- Pas de carton de vernissage.

- Pas d'invitation à l'expo.

- Pas de catalogue reçu où figurent mes travaux.

- Catalogue acheté par moi-même sur l'Internet.

Que se permet aujourd'hui la ''Nomenklatura" par rapport aux photographes ?

Que faudrait-il faire face à une BnF ?

Il est une commande qui me tient à coeur : une firme américaine à lancé une commande intitulée ''COURT HOUSE'' ( Palais de Justice, 255 pages). Là, un seul thème : photographier les Palais de Justice aux USA... cela n'aurait pas permis à la BnF une si grande dispersion qui au final n'amène qu'à un résultat si moyen.

Y ont participé 24 photographes dont :

Lewis Baltz, William Clift, Jim Dow, Frank Gohlke, Nicolas Nixon, Tod Papageorge, Stephen Shore, etc. et édité par Richard Pare.

Quand à la Mission photographique de la Datar, il eut fallu :

- Traduire ce livre en Anglais

- Empêcher à un ingénieur agricole trop novice en photographie d'y prendre le pouvoir et évacuer Jean-François Chevrier de cette commande. Pour la DATAR nous aurions alors un choix artistique plus pertinent.

Attendre 27 années pour exposer la Mission Photographique de la DATAR (Arles 2017 et BnF 2017) : une honte.

Question plus profonde : un état peut-il s'occuper d'Art ?

En réponse, à lire :

- Lettre sur les concours d'Eugène Delacroix (L’Échoppe).

- Lettre au Ministre des Beaux-Arts de Gustave Courbet (L'Échoppe).

Bernard Birsinger Photographe.

Nota : rétrospective chez Maja Hoffmann, à Luma, de Lee Friedlander, Arles été 2024.
Re: BnF contre COURT HOUSE ou ''Le poisson pourrit par la tête'' :
mercredi 17 avril 2024 09:29:58
"Première question : un jury pléthore n'amène-t-il pas à un consensus fatalement tourné au final vers la médiocrité ? La qualité de quelques rares jurés annihilée par la médiocrité des jurés médiocres."

Ces jurés ne votent pas, ou pour une toute petite fraction des futurs lauréats. C'est un comportement mondain où personne ne prend position, et où chacun fait surtout attention à ne pas se fâcher avec les autres jurés.

"Deuxième question : Que vaut un jury choisi par consanguinité ? Ce n'est pas des doctorants qu'il nous faut, mais de la compétence, compétence en photographie."

Pour le projet grande commande, il aurait fallu des compétences dans les domaines traités : société, santé, sport, environnement etc. Ce projet était divisé en autant de rubriques d'un journal, inviter des rédacteurs en chefs aurait été souhaitable pour juger de la qualité des synopsis.
L'aspect éditorial a été complètement éludé, résultat : sujets doublons, "marronnier" en nombres et traitements faibles.
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