Principe de réalité :

«L’attention est la ressource rare et pas les contenus»

[www.slate.fr]

C'est que les caisses sont vides :)
J'aime bien JM Frodon, même si je ne suis pas toujours d'accord :
"Dans le discours de la ministre, le seul objectif pour ses services serait de travailler à glisser parmi lesdits produits culturels dominants le plus possible d’objets made in France. Cela s’appelle une politique commerciale, pas une politique culturelle."
Il oublie que les politiques culturelles nationales sont un champs de bataille, les autres pays européens et Etats Unis défendent d'abord les artistes ressortissants de leurs pays, en France jusqu'a présent ce n'était pas le cas, résultat internationalement on n'existe pas ;-).

Bah, quand on a une ministre de la culture incapable de citer un titre du dernier prix Nobel de littérature et qui avoue ne pas avoir ouvert un livre depuis 2 ans, on ne peut que constater... ce que l'on veut.

Ioury écrivait:
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> Bah, quand on a une ministre de la culture
> incapable de citer un titre du dernier prix Nobel
> de littérature et qui avoue ne pas avoir ouvert
> un livre depuis 2 ans, on ne peut que constater...
> ce que l'on veut.

Tout cela est très secondaire,
Le seul problème c'est que ses propos sont la transcription de notre réalité,
Le ministre n'y est pour rien, il ne fabrique pas la situation,
Mais en plus, ce ministre a décidé de ne pas lutter contre le courant,
Mais de se laisser porter par le courant du fleuve,
C'est pragmatique.

Ha mais je suis tout à fait d'accord.
Et les hommes politiques ont toujours été secondaires...
Et n'ont jamais lutté contre le courant.
Enfin pas depuis quelques décennies...

Elle est sinistre de la culture, elle navigue en feuille morte, au gré du flot porteur, comme les autres sinistres..............

Marcel Couturier écrivait:
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> Elle est sinistre de la culture, elle navigue en
> feuille morte, au gré du flot porteur

A t-elle le choix ? Franchement, vu la situation ... Le seul qu'elle avait était de refuser le portefeuille, à notre charge de ne pas être assez naïf pour lui attribuer des fautes qui ne sont pas de son fait.

Oui, bien sur qu'elle avait le choix !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/10/14 07:00 par Marcel Couturier.

Marcel Couturier écrivait:
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> Oui, bien sur qu'elle avait le choix !


La marge de manœuvre d'un ministre de la culture doit se résumer à bien peu de choses aujourd'hui, restent les éléments de langage, la com ;-)

Zoran écrivait:
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> Marcel Couturier écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Oui, bien sur qu'elle avait le choix !
>
>
> La marge de manœuvre d'un ministre de la culture
> doit se résumer à bien peu de choses
> aujourd'hui, restent les éléments de langage, la
> com ;-)

Absolument,
Le seul vrai choix serait de supprimer ce ministère,
Et de créer un secrétariat au ministère de l'économie et de l'industrie dédié à la commercialisation internationale des productions des artistes Français.

Ioury écrivait:
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> Bah, quand on a une ministre de la culture
> incapable de citer un titre du dernier prix Nobel
> de littérature et qui avoue ne pas avoir ouvert
> un livre depuis 2 ans, on ne peut que constater...
> ce que l'on veut.

Par exemple qu'elle sait (ou qu'elle appris) ce qu'est un plug anal...

Charles

CPB écrivait:

>
> Par exemple qu'elle sait (ou qu'elle appris) ce
> qu'est un plug anal...

Oui, mais bon celui-là est une grand non ? :-)

Vous n'êtes pas obligé d'être vulgaire,
Ce fil a pour sujet l'intervention d'un ministre qui expose sa politique,
Le blague de potaches sont inutiles, voir toxiques,
Et peuvent même être analysée comme une forme de fascisme masquant toute forme de communication.

J'imagine qu'il évoquait le sapin de Noël de la place Vendôme…

——————————————————————————————————
.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

jeanba3000 écrivait:
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> J'imagine qu'il évoquait le sapin de Noël de la
> place Vendôme…

Je m'en doutais,
Mais à part les blagues foireuses et les réactions réactionnaires et bien pensantes, il n'y a rien dans cette affaire.

Le «L’attention est la ressource rare et pas les contenus»

Est une évidence, en particulier dans cette affaire, mais le pourquoi et le comment ne sont pas évoqué, reste les blagues de potaches, et en plus même pas des nouveautés ...

Nestor Burma écrivait:
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> Vous n'êtes pas obligé d'être vulgaire,
> Ce fil a pour sujet l'intervention d'un ministre
> qui expose sa politique,
> Le blague de potaches sont inutiles, voir
> toxiques,
> Et peuvent même être analysée comme une forme
> de fascisme masquant toute forme de communication.

Henri,

Vulgaire, mettons, mais pas plus que l'objet en question dont l'érection, sauf erreur, a été agréée par les services du dit ministre.
Potache, pourquoi pas ? C'est toujours mieux que vieux crétin.
Mais de là à être analysé comme fasciste... Un point Godwin pour vous, vous l'avez bien mérité.

Charles

Je maintiens, vulgaire, très vulgaire et même pas drôle, quand les rires gras étouffe la pensée il n'agit bien d'une forme de fascisme ou totalitarisme.

Zoran écrivait:
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> Marcel Couturier écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Oui, bien sur qu'elle avait le choix !
>
>
> La marge de manœuvre d'un ministre de la culture
> doit se résumer à bien peu de choses
> aujourd'hui, restent les éléments de langage, la
> com ;-)


C'est une blague?
Elle a un budget de 7 milliards d'euros!
Elle a des moyens d'action, contrairement à ce qui est dit ici.

Un ministre de l'éducation qui ne sait pas faire une règle de trois, une autre, ex-soi-disant géographe qui place le Japon dans l'hémisphère sud, un président qui le confond avec la Chine, un autre qui accueille Mme Merkel d'un "Guten Tarte", celle-là qui n'a même pas lu une fiche sur notre prix Nobel de littérature, qu'ils friment en public ou à la télé, ils ne manquent jamais de nous faire honte ou de nous faire rire.

D'après mes souvenirs de philo, l'homme se distingue des autres animaux en ce qu'il possède (ou est possédé par ?) des cultures. Elles sont diverses suivant les lieux, mais traversent (ou sont traversées par ?) le temps. Or à quoi se rattachent les "oeuvres" de Mr McArty sinon à l'éternel (et exception, à l'universel) "grassement vulgaire" ?... qui fait bien sûr aussi partie de nos cultures (même pas fascistes : la preuve, le ministère de la culture a patronné le 20 Septembre dernier une "journée du prout" à la Villette)

En tous cas, la question est posée :

La "culture française" consiste-t-elle essentiellement à jouer des coudes pour se pavaner et se vendre à l'international ? Ne signifie-t-elle rien pour nous-mêmes ?

Paul



Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/10/14 18:05 par polka.

"Les blagues de potaches sont inutiles, voir toxiques,..".?
Bin Henry vous êtes souffrant ? C'est pourtant votre détestable marque, malheureusement, depuis des lustres sur ces forums.

Sinon revenons à ce fil bien politique, inséré dans l'Esthétique de la Photographie... Cette ministre semble ne jurer, mais très poliment, que par le numérique et les profits immédiats du public (...c’est le marché et lui seul...) glouton, vulgaire, mais pauvre.
.../...la ministre: «Il faut partir des usages des consommateurs»..../...La rareté aujourd’hui n’est plus l’offre, mais le temps disponible et la capacité de chacun à s’intéresser, à découvrir, à «aller vers».
(...Ministère du Temps Disponible...?...Ministère du Libre-Arbitre ?)

Oups...Nestor, utiliser totalitarisme en nos jours sombres, ici en France, est du plus mauvais goût. "L'autre" je préfère ne même pas le réécrire, ça devient trop facilement employé, contre tout.

Formule de rhétorique: «L’attention est la ressource rare et pas les contenus»,
Un: Est-ce une invention de la dite ministre ou cela est-il sorti d'un travail acharné de toute une flopée administrative, inclus énarques ? Qui peut y répondre ?
Deux: Jolie formule de Com'..., donc de marché économique. Je suppose, puisque vous partagez cette "accroche définitive", que vous souhaitiez en connaitre des commentaires sur "l'interprétation générale ou mot à mot" ?

2015 impertinences et incertitudes... Respects.

il est vrai qu'aujourd'hui le commentaire est plus important que le fait. Nous sommes une société du commentaire.

En photo, l'aspect documentaire s'efface souvent devant la posture du photographe.

«L’attention est la ressource rare et pas les contenus».

cordialement

ossette philippe

Alfred écrivait:
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> Zoran écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Marcel Couturier écrivait:
> >
> --------------------------------------------------
>
> > -----
> > > Oui, bien sur qu'elle avait le choix !
> >
> >
> > La marge de manœuvre d'un ministre de la
> culture
> > doit se résumer à bien peu de choses
> > aujourd'hui, restent les éléments de langage,
> la
> > com ;-)
>
>
> C'est une blague?
> Elle a un budget de 7 milliards d'euros!
> Elle a des moyens d'action, contrairement à ce
> qui est dit ici.

C'est une blague,
Ben non,
Son budget c'est surtout des salaires,
Et tout est déjà bien engagé depuis des années (à tort ou à raison) mais engagé.
On dit qu'un président dispose d'environ 1% de marge de manœuvre par an,
La culture ne doit pas en être très loin.

[www.culturecommunication.gouv.fr]

ossette philippe écrivait:
-------------------------------------------------------
> il est vrai qu'aujourd'hui le commentaire est plus
> important que le fait. Nous sommes une société
> du commentaire.
>
> En photo, l'aspect documentaire s'efface souvent
> devant la posture du photographe.

C'est de plus en plus la formule actuelle,
La posture existe toujours,
Mais je sens surtout par vagues de tendances,
Pas par les auteur, pas par les photographes.

Opération Com' (...mais pourquoi pas si ça pouvait aider La Photographie)

«L’attention est la ressource rare et pas les contenus»

[blog.slate.fr]
[livre-paca.org]
[communication.revues.org]

L’attention est la ressource rare

[economix.fr]
[lejournal.cnrs.fr]
[memsic.ccsd.cnrs.fr]
.../...

ressource rare et pas les contenus

[www.lettreducadre.fr]
[eduscol.education.fr]
[books.google.fr]
.../...

La Culture disposerait de 1% du 1% du Président ? Je manque d'attention.

2015 impertinences et incertitudes... Respects.

« "Les blagues de potaches sont inutiles, voir toxiques,..".?
Bin Henry vous êtes souffrant ? C'est pourtant votre détestable marque, malheureusement, depuis des lustres sur ces forums. »

Ahahah !

Désole mais je ne suis pas un adepte des blague de potaches ni des grands comiques en général,
Et je maintiens que le rire de tout de façon vulgaire nous ramène aux périodes sombres de notre histoire.

Quand à savoir si on a un bon ministre, on s'en fout, c'est ce qui dit le ministre qui compte,
Personnellement c'est ce que je dis á mes stagiaires depuis 20 ans, et c'est encore plus vrai aujourd'hui,
Mais si nos élites en parle, c'est que c'est devenu incontournable.

Comme les habitants de ce forum sont sensés fabriquer des contenus, que va-t'il vous arriver,
C'est ça la question !!!

«L’attention est la ressource rare et pas les contenus»

Si je comprends bien, le ministère va se consacrer à la médiation et favoriser la visibilité et moins s'occuper de production, on est en surproduction, les œuvres, bonnes ou mauvaises pullulent.
Autrement dit les artistes vont devoir se débrouiller pour produire, la sélection va se faire toute seule et/ou avec l'argent du secteur privé (les marques investissent massivement dans la production artistique). cette dernière hypothèse est la plus probable. La ministre entérine un mouvement qui est déjà bien amorcé. On va passer de la subvention politique au marketing sponsor.

"C'est de plus en plus la formule actuelle,
La posture existe toujours,
Mais je sens surtout par vagues de tendances,
Pas par les auteur, pas par les photographes."


Je constate plutôt que les auteurs et les photographes ont une part de plus en plus importante de lposture dans leurs projets.

Par exemple, France(s) Territoire liquide est un bon exemple. Il est souvent difficile de voir juste d'après les photos le sujet du photographe. Peu de photo sont identifiantes et permettent une lecture simple du projet. (mais je suis peut être aveugle). On publie donc un texte et le carnet du photographe, pour introduire la série. Les images ne suffisent plus. Après ce préambule on peut prendre connaissance du projet. Le point de vue est devenu une posture.

Cela me rappelle la France de Depardon, qui fit partout du Depardon. En Franche-comté, il a photographié un monde rurale avec un certaine justesse, mais il a complètement ignoré le monde industriel. Cette vision du monde rurale est une constante dans son approche d'un territoire. La Franche-comté est d'abord un territoire industriel.

Cette posture des photographes de paysage néglige l'aspect documentaire et donne lieu à beaucoup de photo que je ne lit que très difficilement.

o7 philippe

ossette philippe écrivait:
-------------------------------------------------------
> Par exemple, France(s) Territoire liquide est un
> bon exemple. Il est souvent difficile de voir
> juste d'après les photos le sujet du photographe.
> Peu de photo sont identifiantes et permettent une
> lecture simple du projet. (mais je suis peut être
> aveugle). On publie donc un texte et le carnet du
> photographe, pour introduire la série. Les images
> ne suffisent plus. Après ce préambule on peut
> prendre connaissance du projet. Le point de vue
> est devenu une posture.
> Cela me rappelle la France de Depardon, qui fit
> partout du Depardon. En Franche-comté, il a
> photographié un monde rurale avec un certaine
> justesse, mais il a complètement ignoré le monde
> industriel. Cette vision du monde rurale est une
> constante dans son approche d'un territoire. La
> Franche-comté est d'abord un territoire
> industriel.
>
> Cette posture des photographes de paysage néglige
> l'aspect documentaire et donne lieu à beaucoup de
> photo que je ne lit que très difficilement.
>
> o7 philippe

Réduire les travaux de ces photographes à une "posture" n'en est-elle pas devenue une justement ?
D'après vos conclusions seuls les photographes des ponts et chaussées devraient trouver grâce à vos yeux. Mais à propos, le fait de ne pas voir le sujet immédiatement, n'est ce pas un défi qui vous est adressé qui suppose de faire un effort de lecture ?
Vous ne devez pas lire beaucoup de poésie pour avoir une vision si utilitariste du médium et vos accusations pourraient bien se retourner contre vous ;-)

Ce que voulais dire, ce n'est pas la posture de photographe, ou le sujet n'est qu'un prétexte pour montrer travail,
Mais le fait que les postures réellement personnelles sont assez rares,
Et que l'on tombe dans la posture collective,
Les courants, tous derrière le même drapeau, quelques drapeaux,
La culture continue et non plus discontinue,
Je n'ai rien contre ou pour, mais c'est un constat.

Je le remarque dans les "boulots" professionnels, dans les "boulots" personnels,
Une sorte de volonté de tout mettre sur le même plan.
Mais c'est comme l'œuf et la poule (il parait que l'on sait aujourd'hui, mais ...), je ne sais pas qui a commencé a faire ce grand ménage,
Le photographe (fabriquant de contenu), le DA (designer de contenu), le consommateur (poussé par son appétence possessive et non plus sa curiosité).

Pour le coupable, il n'est surement pas au ministère, même en cherchant bien.