Je ne m'interroge presque plus
Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Je ne m'interroge presque plus

Envoyé par Floréal 
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 13:16:01
Floréal écrivait:
-------------------------------------------------------

C'est un peu ça, mon projet ; suivre les traces...


Un bouquin à lire ici


.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 14:10:00
Peut-être connaissez vous Thierry Girard.
Si ce n'est pas le cas, vous avez là ce qui se fait peut-être de mieux comme photographe marcheur depuis des décennies....

On aime ou on aime pas, mais pour ce qui est de la notion de projet et comment la mener, vous avez là The Must ..!!

Voir son site et son blog, vous aurez un max d'infos



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/12/14 14:10 par Frederic Cornu.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 14:25:11
@ Jean
Merci, je commande illico !

@ Frédéric

J'ai eu connaissance de T. Girard et de son travail par l'intermédiaire de cet honorable site. Très beau travail, qui vous redonne l'envie si jamais elle faiblit.

Merci de me fournir cette piste, ce modèle, auquel je n'avais pas pensé.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 14:26:28
Si vous aimez marcher, prenez un âne pour suivre vos pas ;-)

=====================================================================
Anything more than 500 yds from the car just isn't photogenic. - Brett Weston

Quelques images et vidéo : [www.facebook.com]
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 14:30:42
Intéressant travail de B. Roux, sur les traces de Stevenson ?

La marche est sûrement un des meilleurs moyens de voir arriver lentement l'intérêt des choses.
Félix Arnaudin a commencé en marchant autour (largement) de chez lui, puis s'est décidé à commander, à Toulouse, une bicyclette qu'il aménagea comme il se devait pour véhiculer son matériel, une chambre 13x18 commandée à Paris chez Derogy, 33 quai de l'Horloge...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/12/14 14:38 par Floréal.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 14:32:58
Floréal écrivait:
-------------------------------------------------------
> Mon projet ?
>
> Je me rattache à la catégorie des photographes
> marcheurs. Je marche dans la grande lande
> girondine tous les jours ; et tous les jours, j'ai
> envie d'en emporter un bout !

La marche définit déjà le projet

> Ce paysage est étrangement répértitive et les
> surprises qu'il vous offre ne sont conquises que
> par l'accuité du regard.

Sans doute, mais c'est assez commun, on peut qualifier toutes les régions de cette façon.

> Je pense qu'il en est de même pour les paysages
> connus devenus tellement familiers qu'on risque de
> ne plus les regarder. Peut-être pas que les
> paysages...

Exactement, ce ne sera pas un axe de travail tangible

> Nous avons, dans notre panthéon landais, un petit
> bourgeois de Labouheyre, Félix Arnaudin, plus
> peut-être ethnologue que photographe, mais
> néanmoins photographe du pays landais de 1874 à
> 1921, heure de sa mort.

Il faut maintenant se positionner par rapport à ce travail.

> C'était une aventure, à cette époque, que de se
> dire : "Tiens et si, depuis Labouheyre, n'y
> entendant rien, je me lançais en photographie" !

C'est une aventure qui mérite d'être calée.

> J'aime ses photos simples, de ce paysage simple.

Simple ... ;-)

> C'est un peu ça, mon projet ; suivre les
> traces...

Cela demande des précisions
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 15:06:41
Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> Floréal écrivait:
> --------------------------------------------------
> Il faut maintenant se positionner par rapport à
> ce travail.

Un choix est effectivement à faire.

Celui de la nostalgie : je fais comme lui, exactement comme lui... sauf que...

Celui de la documentation. J'ai réalisé différents sujets sur l'activité contamporaine dans le pays landais (sans d'ailleurs me poser la question du matériel, tant la mobilité nécessaire la rend évidente) comme, par exemple un travail de deux ans sue la culture de l'asperge, thème ingrat s'il en est, mais qui s'est avéré riche de rencontres et au résultat plutôt pas mal.

Celui de la vision "d'auteur", celui qui met son grain de sel. C'est celle qui je crois, m'intéresse.

D'où le questionnement sur un matériel que je pense adapté à la relative immobilité de ce paysage, et au plaisir que me procure son maniement.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 15:16:42
Floréal écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Floréal écrivait:
> >
> --------------------------------------------------
>
> > Il faut maintenant se positionner par rapport
> à
> > ce travail.
>
> Un choix est effectivement à faire.
>
> Celui de la nostalgie : je fais comme lui,
> exactement comme lui... sauf que...

La nostalgie ne peut concerner que votre propre vécu, il ne s'agit donc pas de cela.

> Celui de la documentation. J'ai réalisé
> différents sujets sur l'activité contamporaine
> dans le pays landais (sans d'ailleurs me poser la
> question du matériel, tant la mobilité
> nécessaire la rend évidente) comme, par exemple
> un travail de deux ans sue la culture de
> l'asperge, thème ingrat s'il en est, mais qui
> s'est avéré riche de rencontres et au résultat
> plutôt pas mal.

Ok, l'asperge et ses mystères

> Celui de la vision "d'auteur", celui qui met son
> grain de sel. C'est celle qui je crois,
> m'intéresse.

Il y a pas mal de piste, la notion de point de vue et de publique peuvent vous permettre d'avancer.

> D'où le questionnement sur un matériel que je
> pense adapté à la relative immobilité de ce
> paysage, et au plaisir que me procure son
> maniement.

Bien sûr mais avant cela, il faut préciser ce qu'est une chambre, ce qui la caractérise en premier lieu.
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 15:45:09
"Bien sûr mais avant cela, il faut préciser ce qu'est une chambre, ce qui la caractérise en premier lieu."

@ Henri

Un appareil qui ne comporte aucun automatisme contre lesquels j'ai à me positionner, sinon les miens (ce qui n'est pas toujours facile).

Un appareil offrant les décentrements, un peu de bascule, mais pourquoi pas un peu plus.

Un négatif de taille raisonnable (4x5 ou 5x7)
Monorail ou folding, je dirais que je m'en moque un peu, ayant utilisé les deux je connais les limites de l'une et les qualités des deux. On apprend à se servir de l'outil qu'on a.

Un appareil qui par sa "mise en batterie" relativement lente par rapport aux formules 1 contemporaines (et plus anciennes), me permette de profiter, de savourer l'instant, comme beaucoup de pratiquants, je pense, ici. Comme je le disais au début du fil : qui mette de l'air entre l'esprit et le doigt.
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 15:54:51
Floréal écrivait:
-------------------------------------------------------
> "Bien sûr mais avant cela, il faut préciser ce
> qu'est une chambre, ce qui la caractérise en
> premier lieu."
>
> @ Henri
>
> Un appareil qui ne comporte aucun automatisme
> contre lesquels j'ai à me positionner, sinon les
> miens (ce qui n'est pas toujours facile).

Sans doute mais c'est assez banal, certains dos numérique sont dans la même situation

> Un appareil offrant les décentrements, un peu de
> bascule, mais pourquoi pas un peu plus.

Les mouvement, certe, mais mon Canon et ses TS-E offre la même chose

> Un négatif de taille raisonnable (4x5 ou 5x7)
> Monorail ou folding, je dirais que je m'en moque
> un peu, ayant utilisé les deux je connais les
> limites de l'une et les qualités des deux. On
> apprend à se servir de l'outil qu'on a.

Effectivement, la taille a son importance

> Un appareil qui par sa "mise en batterie"
> relativement lente par rapport aux formules 1
> contemporaines (et plus anciennes), me permette de
> profiter, de savourer l'instant, comme beaucoup de
> pratiquants, je pense, ici. Comme je le disais au
> début du fil : qui mette de l'air entre l'esprit
> et le doigt.

Je n'y crois pas, une chambre doit être très rapide dans sa mise en œuvre.
On savoure, bien sûr, mais pas dans la mise en œuvre, plutôt dans l'avant et l'après, comme l'escalier qui mène chez notre vieille maitresse, la mise en œuvre est connue.

La première caractéristique de la chambre grand format (plutôt à partir du 8x10) c'est la proximité entre le dépoli et le tirage final, et surtout si vous faites du tirage contact (ce qui est possible), votre dépoli est votre tirage.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 16:30:50
@Floreal (Dommage l'avatar, inconnu)

> photographes marcheurs.

Voir Photographes-Arpenteurs, ayant fait La Trace. En ou hors chambre.

2015 impertinences et incertitudes... Respects.
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 17:49:26
@ Martial

> photographes marcheurs.

Voir Photographes-Arpenteurs, ayant fait La Trace. En ou hors chambre

Vous faites allusion au travail d’Anne Favret et Patrick Manez ?
Le peu que j'ai pu voir donne l'idée d'un travail effectivement créatif et réussi en GF

Suivre une trace est plus rassurant. On croit que c'est plus facile. On se trompe souvent.

En ou hors chambre... est une vraie question qui nous ramène à la part que nous attribuons au matériel employé dans notre processus créatif.
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 18:01:30
@ Henri

"La première caractéristique de la chambre grand format (plutôt à partir du 8x10) c'est la proximité entre le dépoli et le tirage final, et surtout si vous faites du tirage contact (ce qui est possible), votre dépoli est votre tirage."

C'est un véritable argument. Pour cette raison j'hésite encore sur le format.
Maintenant, la petite image obtenue par contact, mettons 4x5, m'intéresse beaucoup. Mais c'est, éventuellement, un autre sujet, certainement déjà traité, mais à réouvrir, pourquoi pas ?

Quant à l'escalier s'il est certain que de sa longueur dépend l'attente du plaisir, il n'en faut pas moins éviter de surestimer ses capacités à le gravir avec dignité.
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 18:10:28
Floréal écrivait:
-------------------------------------------------------
> @ Henri
>
> "La première caractéristique de la chambre grand
> format (plutôt à partir du 8x10) c'est la
> proximité entre le dépoli et le tirage final, et
> surtout si vous faites du tirage contact (ce qui
> est possible), votre dépoli est votre tirage."
>
> C'est un véritable argument. Pour cette raison
> j'hésite encore sur le format.
> Maintenant, la petite image obtenue par contact,
> mettons 4x5, m'intéresse beaucoup. Mais c'est,
> éventuellement, un autre sujet, certainement
> déjà traité, mais à réouvrir, pourquoi pas ?

Ce qui a déjà été traité est de peu d'importance tant que l'on raisonne en sur mesure.
Le sujet a son importance dans le choix du format, dans le choix du tirage,
Mais le plus important reste le dépoli qui permet d'être au plus près du tirage,
Ensuite l'optique sera choisie pour ajuster la proximité au sujet.

Plus on défini le protocole, plus le langage sera précis, plus le boulot sur le terrain sera "simple".

Le dépoli et le tirage contact permettent d'ajuster le rapport net flou comme aucun autre système.

> Quant à l'escalier s'il est certain que de sa
> longueur dépend l'attente du plaisir, il n'en
> faut pas moins éviter de surestimer ses
> capacités à le gravir avec dignité.

D'autant que l'escalier sert dans les deux sens
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 18:45:22
"Mais le plus important reste le dépoli qui permet d'être au plus près du tirage,
Ensuite l'optique sera choisie pour ajuster la proximité au sujet."

Il serait donc opportun de fixer la taille du tirage (sachant que je n'envisage que le contact, ça, au moins, j'en suis sûr)
Mes deux dernières chambres étaient au format 5x7(une folding et une monorail) je me disais à l'époque que c'était le "bon" format. Je pense que je n'avais pas encore règlé le faux problème : taille du dépoli/transportabilité.

Mais quand je regarde mes négatifs 8x10 et certains tirages contact, j'avoue que ma détermination vacille encore. Henri, j'ai bien mémorisé le fameux adage : il faut... Mais cette fois, et c'est très important pour moi, s'il y a choix, il sera définitif.

"Le dépoli et le tirage contact permettent d'ajuster le rapport net flou comme aucun autre système."

Je crois comprendre, mais si vous pouvez développer...

"D'autant que l'escalier sert dans les deux sens"

C'est pas faux. La dignité aussi.
Re: Je ne m'interroge preque plus
dimanche 28 décembre 2014 18:55:52
Un peu cette carte jointe peut être ?
[cjoint.com]
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 19:12:03
@Gérard

Oui, sauf que chez nous, c'est souvent plus rugueux...
Belle idée le coin de parapluie qui semble s'être détaché du continent collines
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 19:33:54
Floréal écrivait:
-------------------------------------------------------
> "Mais le plus important reste le dépoli qui
> permet d'être au plus près du tirage,
> Ensuite l'optique sera choisie pour ajuster la
> proximité au sujet."
>
> Il serait donc opportun de fixer la taille du
> tirage (sachant que je n'envisage que le contact,
> ça, au moins, j'en suis sûr)

déjà un point de réglé

> Mes deux dernières chambres étaient au format
> 5x7(une folding et une monorail) je me disais à
> l'époque que c'était le "bon" format. Je pense
> que je n'avais pas encore règlé le faux
> problème : taille du dépoli/transportabilité.

4x5 5x7 8x10 sont portable à peu près de la même façon, il suffit de réduire l'équipement pour ne garder que l'indispensable.

> Mais quand je regarde mes négatifs 8x10 et
> certains tirages contact, j'avoue que ma
> détermination vacille encore. Henri, j'ai bien
> mémorisé le fameux adage : il faut... Mais cette
> fois, et c'est très important pour moi, s'il y a
> choix, il sera définitif.

Dans un projet il faut affirmer ses choix.

> "Le dépoli et le tirage contact permettent
> d'ajuster le rapport net flou comme aucun autre
> système."
>
> Je crois comprendre, mais si vous pouvez
> développer...

Le contact a un premier avantage, il est inégalable car il prend en compte la totalité de la densité du film, c'est à dire le cône de sortie de chaque point au complet, on a donc un rendu unique.
Il y a autre avantage de ne pas demander de haute résolution, donc d'utiliser une gamme de diaphragme très étendu sans dommage pour le résultat final. L'autre avantage c'est que cette résolution finale est très proche de la résolution du dépoli à l'œil nu (ou équipé pour ceux qui ont des problème de vue), ce qui veut dire, pour peu que l'on observe le dépoli au diaphragme d'usage, on a sous ses yeux la profondeur de champ exacte du tirage final, ce qui permet de l'ajuster à la perfection (impossible avec d'autres systèmes).
Re: Je ne m'interroge presque plus
dimanche 28 décembre 2014 22:31:37
C'est limpide, merci Henri.
Reste à me déterminer sur le format.
Photographiant de temps à autre en 6x6, il me semble judicieux, tant qu'à faire, de choisir entre 5x7 ou 8x10.
Je vais m'en parler en y réfléchissant.
Re: Je ne m'interroge preque plus
lundi 29 décembre 2014 00:19:12
"Alors que dans un autre format, le petit (dois-je déjà m'excuser ?), mes images me semblent, à d'autres aussi, aboutir à la matérialisation de l'émotion, avec plus de vigueur, et pas seulement en raison de la "rugosité" due à l'agrandissement induit par le format du négatif.
Bien, m'a-t-on dit, c'est ton moyen d'expression, c'est aussi simple que ça, à quoi bon se poser des problèmes existentiels de nos jours... Parce que je me méfie de ce qui est aussi simple que celà."

Mais pourquoi cette méfiance ?

Vous semblez avoir défini votre projet, aussi bien au sens anglo-saxon que français, vous maitrisez les différents formats, mais vous dites ne ressentir et ne transmettre les émotions qu'avec un petit format.
Pourquoi penser que c'est l'outil qui crée l'émotion ?

Irait-on demander à un peintre d'utiliser la musique pour son œuvre sous prétexte qu'il se trouve transporté lorsqu’il écoute des opéras ?

------------------------------------------------------------------------------------------
Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)
Re: Je ne m'interroge presque plus
lundi 29 décembre 2014 11:06:48
"Pourquoi penser que c'est l'outil qui crée l'émotion ?"

En vrai, Loury, je ne pense pas que ce ne soit que l'outil.

Néanmoins, l'outil, par ses caractéristiques, notamment la taille de son négatif, la "personnalité" des optiques utilisables, induit, en ce qui me concerne, une façon d'approcher, de traiter mon sujet, qui oriente un résultat qui va correspondre à ce que je cherche et que je mesure avec ce terme, vaste et incomplet en l'occurrence, émotion.

J'ai bien conscience de mélanger ce qui ne se mélange pas ; et ce qui sous-tend la fausse question à l'origine de ce fil, est justement cette prise de conscience que, si d'autres, assez nombreux, parviennent par leurs réalisations GF à m'émouvoir, pour simplifier, c'est que j'ai probablement sauté un chapitre.

En tous cas, puisque l'envie est toujours là, je me dis que, peut-être, ces outils magnifiques devraient me permettre d'aller un peu plus au fond de ce que je cherche.

Et puis, émotion, n'est qu'un des sentiments à ressentir, sans doute pas le plus inoffensif. Peut-être faut-il justement s'en éloigner. Il y a tellement d'autres pistes.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/12/14 11:41 par Floréal.
Re: Je ne m'interroge preque plus
lundi 29 décembre 2014 14:04:28
> Vous faites allusion au travail d’Anne Favret et Patrick Manez ?

Non. Eric Bourret. Eric Franceschi. .../...

> Et puis, émotion, "est une réaction à des" sentiments à ressentir, sans doute pas le plus inoffensif. Peut-être faut-il justement s'en éloigner

Quel dommage, @Floréal, voyeur assidu. Et il ne vous resterait donc, de base, que les 7 familles suivantes:
- Le bonheur
- La tristesse
- La colère
- Le dégoût
- La peur
- La surprise
- Le mépris
(hors émotions plus complexes. Sympa, voir le joli dessin: Roue des émotions, Robert Plutchik)

Ceci pour très précisément cadrer avant toute communication virtuose, l'angle de votre dessein. Les dimensions de l'objet utile, semblant être "choisies", raisonnées en sur mesure, argumentées au dépoli, ajustées à la perfection.

> Je ne m'interroge presque plus

...Je doute encore et toujours plus.

2015 impertinences et incertitudes... Respects.
Re: Je ne m'interroge presque plus
lundi 29 décembre 2014 14:51:20
>Et il ne vous resterait donc, de base, que les 7 familles suivantes:

Sacrées familles, non ?

>... le doute, encore et toujours plus

Certainement, du moins tant qu'il ne s'autodétruit pas, à force.
Comme préservatif, Kierkegaard nous conseille l'ironie, je crois...
Re: Je ne m'interroge presque plus
lundi 29 décembre 2014 15:36:49
> tant qu'il ne s'autodétruit pas, à force. Comme préservatif, Kierkegaard nous conseille l'ironie, je crois...

Je hais un peu d'espoir, crois-je, par ici. A moins que cynique, par là ?

Bref, à voir (du beau, bon, bien....Euh, pardon, je m'égare) de La Photographie, en votre quête partagée.

2015 impertinences et incertitudes... Respects.
Re: Je ne m'interroge preque plus
mardi 30 décembre 2014 04:22:36
Je n'ai pas trouvé la forêt des Landes si répétitive.
Bon, j'avais des tiags et un famas en bandoulière et j'y aurais préféré un appareil photo.
Je ne me souviens pas des endroits exact des zones "visitées", tombant du camion baché pour y remonter plus tard ailleurs.

J'ai profité des deux dimanche passés pour faire des photos de mon village natal avec le rolleiflex en bandoulière après le marché, deux raisons m'avais poussé.
Le froid, il y a très peu de gens dehors par -3⁰.
Et quasiment aucunes voitures pour "casser" l'architecture médiévale du lieu.
Le projet pour moi ?
Apprendre la photographie en déambulant dans les rues.
Pour ce qui est du sentiments dans le regard des photos, je laisse faire ceux qui regardent mes photos.
Curieusement, comme je le dis souvent, ce sont celles que je n'ai pas choisies qui sont choisies ou le plus aimées.
Pour la forme, le nombre d'or, la spirale à quatre centres, sont des critères importants dans l'influence du regard.

J'ai aussi fait cette démarche (à pied bien sûr) avec une pinhole et une folding en 4x5".

Le tout, profiter d'un endroit que l'on connais bien pour essayer d'en trouver d'autres points de vues.

Je crois qu'il faut se lancer dans le bain sans se soucier de quoi que se soit et laisser faire comme ils l'entendent ceux qui regarde vos photos.
Re: Je ne m'interroge presque plus
mardi 30 décembre 2014 10:17:52
"ce sont celles que je n'ai pas choisies qui sont choisies" , quoi de plus normal , l'observateur n'a pas une mémoire , une sensibilté identique à vous ! Cela pose la question : en vue d'exposer il ne faut pas préférer celles des vôtres qui vous plaisent , mais opérer un choix au hasard , ou mieux si possible tester sur un échantillon d'observateurs indépendants . ce qui de nos jours est facile par le moyen internet .
ou en toute simplicité "se lancer dans le bain sans se soucier de quoi que se soit " le plus rapide , souci minimum , met l'artiste hors de portée de toute influence .
Re: Je ne m'interroge preque plus
mardi 30 décembre 2014 10:20:27
<<le plus rapide , souci minimum , met l'artiste hors de portée de toute influence .

^-^
Re: Je ne m'interroge presque plus
mardi 30 décembre 2014 10:44:42
>Je n'ai pas trouvé la forêt des Landes si répétitive.

Je parcours ce "pays" depuis si longtemps, avec bonheur et toujours émerveillé, et votre remarque, Vincent, me suggère que, peut-être, c'est moi qui suis répétitif...

J'aime beaucoup cette idée que développe Emmet Gowin, découverte dans le beau livre paru chez Xavier Barral, selon laquelle le lieu où nous vivons est exotique pour le reste de la planète :
"et j'ai alors réalisé que rien ne me serait plus cher que le lieu où je me trouvais déjà."

J'ai sans doute besoin de cette répétition et, commodément, je l'impute au paysage.


<<le plus rapide , souci minimum , met l'artiste hors de portée de toute influence .

Cette idée m'intéresse beaucoup, tant elle va à l'inverse de ce que je fais...
Re: Je ne m'interroge presque plus
mardi 30 décembre 2014 19:01:19
^-^ Henri , je voulais dire que faire en toute simplicité c'est à dire "se lancer dans le bain sans se soucier de quoi que se soit " était la méthode la plus rapide , causant le souci minimum , et mettant l'artiste hors de portée de toute influence ( du moins peu avant la décision réflexe ou réfléchie dans un court lapse de temps .
Henri dites si vous êtes d'accord sur cette explication mais je crois deviner que vous nous trouvez bien vains de découper ici les cheveux en multiples de quatre !!
D'accord , la soupe aux choux et au lard fume dans l'âtre , il faut nous sacrifier aux besoins alimentaires .
Re: Je ne m'interroge preque plus
mardi 30 décembre 2014 19:01:46
Bonsoir à tous
Pour les travaux et projets de photographes marcheurs je vous conseille d'aller voir Hamish FULTON et Richard LONG.
Bonnes lectures !
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquez ici pour vous connecter