[citation-devinette] Février 2015

[citation-devinette] Février 2015

Il s'agit de trouver l'auteur.

« Toute photographie doit exprimer une idée, s'imposant à qui contemplera l'épreuve comme elle s'est imposée lors du choix du sujet ; l'image doit comporter un sujet principal (idée d'unité) et ne pas réunir plusieurs sujets, dont chacun pourrait être intéressant isolément mais que rien ne relie ; l'attention doit se porter immédiatement vers le sujet principal, l' œil y étant guidé en dehors de tout intérêt sentimental, par la convergence des principales lignes et par des oppositions d'ombre et de lumière, plus violentes que partout ailleurs. »

E.B.

Français mort?

Français mort ?

Oui.

E.B.

Ce pourrait être Brassaï, Lartigue, Doisneau...Et pas mal d'autres.

RONIS ?

René Boulliot ;-)

« Brassaï, Lartigue, Doisneau, Ronis… »

Probablement n’est-ce pas un photographe… comme un Zola, par exemple.

"Probablement n’est-ce pas un photographe"

Je ne pense pas non plus. C'est un texte de quelqu'un qui semble percevoir la photographie sous l'angle technique.

« C'est un texte de quelqu'un qui semble percevoir la photographie sous l'angle technique. »

Ou bien aux balbutiements de la photographie et donc avec un moindre recul.
Et pourquoi pas un peintre ? ayant grand intérêt du côté d’Ornans ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/15 12:31 par L..

Je connais un contemporain bien vivant qui s'impose cette procédure .

Gaspard Tournachon?

« Tournachon ? »

Même après avoir écrit Quand j’étais photographe, Nadar avait justement bien entendu les principes de la photographie et il ne me semble pas l’auteur des lignes proposées par Emmanuel Bigler (qui doit bien sourire tout seul dans son coin, nous regardant batailler :-)))

Pierre Bourdieu?

Jean, qu’est-ce qui te fait citer Bourdieu ? as-tu un texte particulier ? De toute évidence, pas dans Un Art moyen, Essai sur les usages sociaux de la photographie mais je sèche lamentablement…



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/15 14:28 par L..

Je n'ai pas tout lu de Bourdieu loin s'en faut, mais le phrasé de l'énigme me fait un peu penser à celui du philosophe.

Ce n'est ni Brassaï, ni Lartigue, ni Doisneau, ni Ronis, ni René Bouillot (récemment disaparu), ni Zola, ni Tournachon alias Nadar (et ce n'est pas une règle imposée par François Croizet aux participants du NADAR 2015).

Et ce n'est pas Gustave Courbet ni Chérubino Pata son disciple.
Ni les gars de la Mission Héliographique. Ni Marville.

C'est un texte de quelqu'un qui semble percevoir la photographie sous l'angle technique.

On peut percevoir la photo sous l'angle technique et néanmoins exposer dans des salons d'art tout ce qu'il y a de plus contemporain : « il faut les deux », et l'art et la technique ;-)

Ah : et puis ce n'est pas Pierre Bourdieu ; ce qui soulève au passage cette interrogation angoissante ; où donc placer les galerie-photoïstes dans la classification bourdivine de « La Distinction » ?
- avec les dominés économiquement qui sont magré tout dominants culturellement ?
- avec les dominés économiquement et tout aussi dominés culturellement ?
- avec les dominants économiquement et tout aussi dominants culturellement ?
- ou bien avec les dominants économiquement mais compltèment dominés culturellement ?
(les 4 cas sont possibles dans l'inventaire exhaustif que fait Bourdieu)

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/15 15:13 par Emmanuel Bigler.

Bourdieu… ou Luc Boltanski, loin d’avoir tout lu non plus <|:-)
Le texte me semble très protocolaire, raison pour laquelle je le situe plus volontiers au XIXe siècle et non d’un pratiquant (ou, éventuellement, un pratiquant occasionnel).

Je n'ai pas tout lu de Bourdieu loin s'en faut,

Cela me rappelle ce délicieux échange que j'avais entendu au siècle dernier entre deux érudits dans ce qu'on appelait encore La Ligne de Sceaux, quelque part entre Antony et Bourg-la-Reine :
« Je dois t'avouer que je n'ai pas relu le Deutéronome récemment ...»

E.B.

Ben… comme d’habitude, notre lanceur de devinette brouille les pistes !
Procédons par élimination : homme du XIXe siècle ?

homme du XIXe siècle ?

Il faudrait préciser ce que signifie « homme du XIXe siècle ».
Victor Hugo est un homme du XIXe siècle, sans discussion possible.

Mais que dire de Maurice Ravel ?

brouille les pistes

Sur un forum muet où on ne peut que lire du texte brut, il est difficile de brouiller l'écoute !

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/15 15:27 par Emmanuel Bigler.

« Il faudrait préciser ce que signifie « homme du XIXe siècle ».
Victor Hugo est un homme du XIXe siècle, sans discussion possible.
Mais que dire de Maurice Ravel ? »
De toute évidence ! mais voici une réponse qui nous signifie que notre homme est sur les deux siècles. Alors disons : né à partir de 1850 et décédé au plus tard en 1950 ?

Un forum muet, un forum muet… pas toujours ! :-)))

Alors disons : né à partir de 1850 et décédé au plus tard en 1950 ?

Presque ; au passage : notre auteur n'est pas Maurice Ravel [1875 - 1937].

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/02/15 15:43 par Emmanuel Bigler.

Pierre-Auguste Renoir?

Ah!
L'auteur n'aurait-il pas les mêmes initiales que le grand format?

Je relis ce texte, je serais étonné qu'il vienne d'un peintre (mais bon c'est peut-être Picasso ;-) ).

Pierre-Auguste Renoir ?

Non.

L'auteur n'aurait-il pas les mêmes initiales que le grand format ?

Non, et ses initiales ne sont ni GF, ni GP, ni LBC, ni EB.

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Je relis ce texte, je serais étonné qu'il vienne d'un peintre

Ce n'est pas un peintre et ce n'est pas Beethoven (bien qu'il ait cru toute sa vie qu'il faisait de la peinture, il n'est pas à cheval sur le XXe siècle) mais Marc N. est à cette heure, parmi les participants au jeu de la devinette de GP, celui qui s'approche le plus.

E.B.

Est-il bien à cheval entre le XIX et le XX (ou bien est-ce ton subtil travail de brouilleur de piste?)

Est-il bien à cheval entre le XIX et le XX

Non, notre auteur a bien vécu pendant une partie de ces deux siècles.
Il est clair que ce style n'est pas le style d'un auteur de l'an 2015, et même pas de l'an 1995.
L'usage du mot « épreuve » ne nous est plus aussi familier qu'il l'était aux photographes d'autrefois.

Digression
Il y a quelque chose d'étrange à lire un mot comme le mot « épreuve » dont on comprend parfaitement le sens, en particulier dans le vocabulaire de l'imprimerie, mais que plus personne dans mon entourage n'utilise pour la photographie.

Je retrouve ce sentiment d'étrangeté assez souvent lorsque je sors des frontières de l'hexagone franchouillard sans quitter le monde francophone. Un interlocuteur me parle dans sa langue, qui est le français, et je comprends immédiatement ce qu'il dit, mais je me rends compte que je n'aurais jamais utilisé les mêmes termes.

E.B.

épreuve, ce peut-être aussi un jargon muséal.

"Un interlocuteur me parle dans sa langue, qui est le français, et je comprends immédiatement ce qu'il dit, mais je me rends compte que je n'aurais jamais utilisé les mêmes termes."

très courant en Afrique, avec une utilisation exquise de notre vocabulaire que nous laissons en déshérence.

Le côté "recette" me fait pencher pour un scientifique - enfin , un homme de sciences, professeur, etc.

Evidemment il n' a pas pu participer au fil "Qu'est-ce qu'une bonne photo?" ;-)