Robert Capa sur Libé

Bonjour

Une interview retrouvée de Robert Capa, sur Libé :

[www.liberation.fr]

L'édification du mythe "Robert Capa" ne cesse d'être actualisé, consolidé, le mausolée n'est jamais assez haut, et devant ce romantisme de supérette on se pince, je cite la journaliste (texte de l'édition papier) :

"Personne, sauf de rares survivants, ne connaît la voix de Robert Capa (...) il faudrait peut-être se résigner à ne jamais l’entendre."
"«Nous avons tous été bouleversés : tout à coup, il était là, à côté de nous, plus proche que jamais, vibrent Cynthia Young et Pauline Vermare. C’était la seule dimension qui nous manquait, sa voix, moins grave que nous ne l’imaginions, à la fois mélancolique et espiègle, et cet accent inimitable… "
«l’homme-événement»
"«Spirituel et distrayant» pour les uns, «frivole» pour d’autres."
" il est à l’image un dieu vivant, le correspondant de guerre star."
"Capa passe des heures dans la salle de bains"
"1947, Robert Capa a encore quelques beaux jours devant lui, guerre et poker compris."

Comme il n'y a pas un mot sur ce qui pourrait faire l'intérêt de ses photos on peut conclure que les considérations photographiques ne sont pas le sujet, il s'agit de tomber amoureux du bonhomme, se pâmer devant la "star" (sic) et faire ses dévotions au "dieu" (re-sic) Capa ... Excellent exemple d'une critique qui ne remplit plus ses fonctions.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/10/13 13:06 par Zoran.

Aaaallez Louïa ! Aaaallez Louïa ! Aaaalleeeez !

C'est pas beau la jalousie !

Bernard Lemelle écrivait:
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> C'est pas beau la jalousie !

Je ne crois pas Bernard (même si je n'y mettrais pas ma main au feu),
Mais cette façon de présenter Capa n'est critique,
mais plutôt sur le mode adoration,
On se croirait à Lourdes.

Bernard Lemelle écrivait:
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> C'est pas beau la jalousie !

Comment pourrait-on être jaloux d'un dieu ? ;-)
J'attends la suite : la découverte miraculeuse de son imperméable Burberry abandonné dans les sables d'Omaha beach, un caleçon oublié dans un hôtel parisien et religieusement conservé par la tenancière qui s'était fait payé en nature par notre fougueux photographe, une dent perdue lors d'une mémorable partie de poker retrouvée en pendentif sur le lit de mort d'un bon boxeur mais nul aux cartes etc etc. C'est ça qui est bien avec les dieux, le destin est de leur côté et pourvoit de quoi étancher la soif des fidèles ;-)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/10/13 15:34 par Zoran.

Pour le burberry, c'est rapé ! Omaha beach était mon terrain de jeu étant gamin et je l'ai retrouvé il y a bien longtemps....il a fini dans la niche du chien (j'ai une excuse, je connaissais pas Capa à l'époque).

guy toy écrivait:
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> Pour le burberry, c'est rapé ! Omaha beach était
> mon terrain de jeu étant gamin et je l'ai
> retrouvé il y a bien longtemps....il a fini dans
> la niche du chien (j'ai une excuse, je connaissais
> pas Capa à l'époque).


Mais c'est dégueulasse de filer un imper pourri à un chien !!!