Je ne saurais mieux dire.
C'est vrai que l'ouverture tonitruante sur un japon manga-wasabi. Des juxtaposions n&b & couleur. Des extravertis et des jeunes femmes aux yeux fermés empreintes de grande douceur. Entrée en fanfare.
La suite plus intimiste, m'a intrigué. Il n'était pas fait éloge du beau, et les parties de corps parfois difficilement identifiables étaient traitées de façon assez dure (on perdait vite le détail dans les ombres sans pour autant avoir de très hautes lumières. Ces informations, parcellaires dans la forme comme dans le fond faisaient travailler l'imaginaire.
Une autre série sur le corps humain, en couleurs et acec des "semi" symétries ramena une forme de douceur.
Celle là était double. Deux thèmes traités. Le deuxième était animalier. Certain savent comme je n'aime pas les gens. Alors les animaux...
Il s'agissait de grues. Les oiseaux pas les dames. Prises de loin (toujours pas les dames) dans leur migration. Les assemblages créés par leur organisation dans le ciel étaient très poétiques.
Tant qu'on était dans le volatile, une dame a photographié les piafs de son jardin. Dit comme ça on ne s'attend pas du tout à ce qu'on va voir. Des rouges gorges des passereaux et des merles captés comme les taureaux du salon de l'agriculture devant un fond gris antracite. Et c'est là que la magie arrive. D'un coup une table avec quelques toutes petites assiettes apparait. Et ces oiseaux d'abord soliraires, se retrouvent à deux puis trois et cosntituent une sorte de dîner de famille. Avec ses rires et ses disputes. Mais aussi de la caisselle cassée. Ah si maintenant les animaux deviennent humains..
La dernière image montrait le "set". La foule ébaudie a fait "wahou" : juste un fond d'un mêtre carré posé à même le gazon dans un coin formé par deux haies.
Et la dame n'a fait aucun rajout, superposition ou trucage. Juste de la patience.
Il y a eu aussi un peu de découverte géographique. Avec des images d'une jeune femme très BCBG sur la Jamaïque. Sortie de la carte postale, elle montre les habitants de Kingston, pas tous dans l'opulence. Elle montre aussi des transexuels dans un pays ou l'homsexualité est un délit. Elle a joué en équilibre entre des lumières diurnes éclatantes, pastelles, un peu à la Mathieu Gafsou mais en plus chaud et des éclairages sodium chargés de "sombreté" dans ses images nocturnes. On prenait une respiration en revenant à la lumière du jour.
Il ya du aussi le travail d'une italienne très particulier. Des images naviguant sur les eaux du pictorialisme, d'origine numériques, elles étaient assez sombres et suggestives. On se laissait facilement emporter dans ses valons brumeux. Même si je me prenais à regretter ce qu'aurait pu faire de ses images un Léonard Misonne en y apportant des trouées de lumière ponctuelle. Certaines de ses images m'ont rappelé celles de Marc Genevrier à Fonfroide (intérieur abbaye la nuit).
La demoiselle a apporté un tirage que nous avons eu la possibilité de regarder de près. En plus de son traitement de la lumière, elle ajoute du grain naturel (l'image est d'origine numérique mais elle supperpose un calque de "grain argentique éclaté". J'ai trouvé l'effet un peu outré. Mais mon bagage culturel ne me permet sans doute pas d'apprécier à sa juste valeur. Quoiqu'il en soit, le série était très originale et agréable à regarder de loin. Elle a fait citer à Marc un phrase de Mougins. Je le laisse la répéter. Comme la dame aux oiseaux elle a rencontré un bon succès.
Voilà. Je crois n'aviir oublié personne. Ah si Une jeune femme, en couple à la ville avec le monsiieur des grues. Qui s'est mie en situation sans son environnement. Une femme plus agée qui s'est décrite autour de la maladie. Sujet difficile. Et, une gamine (20 ans à peine) qui a évoqué son abandon de l'enfance au travers de portraits de sa petite soeur. Elle avait l'air d'une boule d'énergie et sa série était très fraîche.
Reste notre célèbre Frédo la débrouille comme le surnomme Ioury (on n'a pas idée de prendre comme pseudo le nom d'un chien...).
C'étaient les seules images sans surprise ! Pour cause je les connaissais. Sylvie (madame Hugues, mais maintenant qu'elle ma souri et causé j'l'appelle par son prénom...) a insisté sur la ténacité de Fred (revenu sur son territoire pendant sept ans - le territoire IGN pas le territoire de Sylvie indeed) pour faire sa série. Elle a aussi ajouté que c'était d'autant plus remarquable que l'homme n'est qu'un amateur (ce distingo pro-amateur m'a un peu gêné le gars de tokyo est pro du corporate. Mais ses images ont été faites avec tout sauf des appareils qu'il utiliserait professionnellement). Faut dire que se libérer de Frence Télécom ne doit pas être aisé.
Elle a précisé que IGN avait été fait à la chambre avec un cadrage à cordeau et une utilisation des mouvements qui ne ferait rougir de honte aucun exégète de la bible de GP.
Elle a bien sûr à de nomreuses reprises regretté l'abscence de Fred. Faut dire que l'ensemble des photographes présents avaient fière allure.
Les lectures de portfolios (dire porte folios) reprennent en septembre. 120-130 photographes, une -2aine d'élus. Tout est gratuit suffit de s'inscrire et venir avec une ou deux séries. A vos tireuses !
Bien entendu, Il y a eu convivialité après la conf. Il était peut-être dommage que la MEP n'organisa pas de pince fesse à coup de blanc.
Nous avons du montrer notre indépendance. T'a râté un bon dîner Fred ;/)
Modifié 2 fois. Dernière modification le 16/06/17 17:22 par Ventdesable.