Un éminent cinéaste nous quitte également

Décidément..

Certes, un cinéaste plutôt qu'un photographe, mais qui avait des choses à dire, ce qui nous changeait des oeuvres bien souvent lisses d'aujourd'hui...

Très belle image de Richard Dumas !

Oui…

Remarquable portrait qui magnifie le contraste entre son aspect de 2014 et le regard qui reste celui qu'il avait dans les années 60.
La photographie, le cinéma, tout n'est que dans les regards, du sujet et de l'opérant.

Voir sur Libé le portrait de Botti



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/09/22 14:16 par Andge.

Alain Tanner nous a quitté le 11 septembre, rendons lui hommage aussi, mais peut-être ne le connaissiez -vous pas?
La Salamandre, Jonas aura 20 ans en l'an 2000,...

wista écrivait:
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> Alain Tanner nous a quitté le 11 septembre,
> rendons lui hommage aussi, mais peut-être ne le
> connaissiez -vous pas?
> La Salamandre, Jonas aura 20 ans en l'an 2000,...


J'aime beaucoup les films d'Alain Tanner, ces films, ses films, sont éternels.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/09/22 15:58 par Nestor Burma.

Dans la ville blanche aura ma préférence ...avec l'immense Bruno GANZ.
[fr.wikipedia.org]

Un complot international contre les anciens du cinématographe serait-il à l'œuvre ? ? ?
L'actrice Gina Lollobrigida, 95 ans, opérée d'une fracture du fémur
L'ancienne sex-symbol, révélée en 1952 dans Fanfan la tulipe de Christian-Jaque, a fait une chute à son domicile à Rome ...

Personnalité hors norme, ce n'est pas tout le monde qui se suicide parce qu'il est à bout de souffle...

La grande faucheuse travaille trop ces temps derniers et nous vieillissons . Quelques vers de G. Brassens :

Adieu ! les faux tibias, les crânes de carton
Plus de marche funèbre au son des mirlitons
Au grand bal des quat'z'arts nous n'irons plus danser
Les vrais enterrements viennent de commencer

alexandr écrivait:
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> Personnalité hors norme, ce n'est pas tout le
> monde qui se suicide parce qu'il est à bout de
> souffle...

Pas mal..

Il a même droit à un article dans le Financial Times, rédigé par un anglais..

C'est curieux qu'il n'y a qu'en France qu'on parle de "suicide assisté".

Cela laisse clairement transparaître qu' en France, le pouvoir et les ultra-catholiques, considèrent cette fin de vie de manière excessivement péjorative.

D'ailleurs, les commentateurs des JT ne laissent-ils pas entrendre qu'il s'agit d'un médicament ou d'un poison que la victime, consentante, prendrait ou se ferait injecter.

Dans les autres pays, on parle d' EUTHANASIE.

Ce n'est pas la même chose et ce n'est un terme qui camoufle un "SUICIDE" dont on ne saurait prononcer le nom.

Cela peut n'être que l'arrêt de la médication en cours, ou l'arrêt d'un respirateur articiciel, ..etc ..ce qui mènera inévitablement, à plus ou moins court terme, à l'issue fatale.

Tout au plus, peut-il y avoir une administrateur d'anti-douleurs.

Il n'y a que les ultra-catholiques qui considèrent qu'on n'a pas le droit de disposer de sa vie au nom de l'Eglise ....

Avec des curés qui n'hésitent pas à déclamer une phrase débitle .... Dieu vous a envoyer une épreuve pour vérifier si vous aviez la foi !

Euthanasie et suicide assisté sont deux actions bien différentes, et c'est plutôt une question lexicale que religieuse.

"Comment ça s'appelle quand il y a les innocents dans un coin, les coupables de l'autre quand tout le monde a tout gâché, que tout est perdu mais que le jour se lève et que l'air quand même se respire ?
Cela s'appelle l'aurore, mademoiselle "

Godard d'après Giraudoux

Ah ... Prénom Carmen ... mon JLG préféré ...

" La beauté c'est le commencement de la terreur que nous sommes capables de supporter"

Oncle Jean (JLG) d'après R.M. RILKE

Remarque d'un Journaliste:
"Jean Luc Godard, vous êtes plutôt un cinéaste marginal."
Réponse de Jean Luc Gordard:
"C'est grâce aux marges que tiennent les pages du cahier"

Marcel Couturier écrivait:
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> Remarque d'un Journaliste:
> "Jean Luc Godard, vous êtes plutôt un cinéaste
> marginal."
> Réponse de Jean Luc Gordard:
> "C'est grâce aux marges que tiennent les pages du
> cahier"


Excellent

c'est en se saisissant des marges qu'on déchire les pages du cahier.

Il aimait se livrer á ce sain exercice qui consiste á arracher les pages publicitaires d'une revue, ainsi que les pages rédactionnelles qui mécaniquement y sont reliées.
Résultat: .....il ne reste rien en général.
Un grand bonhomme. Revoir "Les carabiniers", un belle réflexion (entre autres) sur l'image.
(Et puis aussi "Vivre sa vie", pour Anna Karina et une brève apparition de Jean Ferrat qui écoute sa propre chanson (Ma môme) sur un juke box.)

Gabriel
gabrielramon.com

Il était marrant
"Je vous parle solidarité avec les étudiants et les ouvriers et vous me parlez travelling et gros plan ! Vous êtes des cons !"
JEAN-LUC GODARD
Festival de Cannes, 1968

Bonsoir à toutes et à tous !

Par le plus grand des hasards, voici que me tombe entre les mains le N°42416 (mercredi 14 septembre 2022) du quotidien « La Croix », qui consacre rien de moins qu'une double page (pp. 20-21) à la disparition de Jean-Luc Godard (JLG, tel qu'il se désignait lui-même en abrégé).

Cet article, signé d'Arnaud Schwartz, est excellent et mesuré, et si je n'avais pas mauvais esprit, je n'aurais pas relevé ce qui est dit à propos du film « Je vous salue, Marie » (1985).
Je cite  :
« Jouant sur l'ambiguïté créateur/créature, père/fille, cette réflexion très libre sur le mystère des origines subit l'ire de certains milieux catholiques. »
(fin de citation)

On saura gré à M. Schwartz de ne pas avoir détaillé ce que furent les réactions de « certains milieux catholiques », car on aurait été obligé de remonter jusqu'au Saint Père Jean-Paul II lui-même, dont la critique du film « marial » de JLG n'était ... comment dire ? pas tendre du tout.

Quelques autres phrases de circonstance :
de JLG, au début des années 2000 : « Je suis le plus connu des gens oubliés. »

De Quentin Tarantino : « Je considère que JLG est au cinéma ce que Bob Dylan est à la musique. »
JLG n'a pas eu le prix Nobel de cinéma, mais, au siècle dernier, il avait été primé à Berlin (ours d'or, Alphaville, 1965) et à Venise (lion d'or, Prénom Carmen, 1983).

E.B.

Jean-Luc Godart à propos d'un film de Bernard-Henri Levy: "Je préfère le cinéma"

Cordialement,

ivan

JLG et Raoul Coutard s'arrêtent un jour sur la bande d'arrêt d'urgence pour filmer un ciel magnifique.
La police intervient et leur fait remarquer qu'ils n'ont pas le droit, c'est une bande d'arrêt d'urgence.
Réponse de JLG :
"Mais il y a urgence, regardez la lumière."