bonjour,
Photoespagna à Madrid, c'est un festival qui commence au 4 juin et qui dure jusqu'au 28 juillet. les expositions sont dispersées dans la ville. Il y a trois festivals : l'officiel, le off, l'open. tout cela se mélangeant géographiquement. Les entrées sont gratuites voir payantes pour l'institutionnelle mais très raisonnables (1 à 3 euros).
Le temps chaud, la distance entre chaque exposition, vous invite à vous estanqué quasi entre chaque visite. Ne connaissant rien au festival de photo et encore moins à Madrid ce fut deux découvertes. Je vous donne quelques impressions sur les expositions visitées, le séjour durant 5 jours il me fût impossible de tout voir. C'est dense, voir très dense. Notre petit groupe d' amateur aimant en plus partagés verbalement, chaque exposition était un sujet de discussion et de soif.
Les expositions ne sont pas ouvertes avant 10H/11H et ferment souvent de 14H30 à 17h, fermeturent définitives vers 20h21H. Autant dire que l'achat du guide est indispensable (9,90 euros). On y trouve toutes les manifestations et horaires. bien faire attention certaines s'ouvrent et se ferment définitivement pendant les dates du festival.
Le thème du corps correspond aux expositions institutionnelles, le off et l'open expose des photos ayant plus ou moins de rapport avec ce thème.
Dans les expositions officielles sont présentées une exposition qui associe Weston et Callahan. Exposition de nue, tirage argentique. du classique et un niveau de tirage de référence.
Encore en argentique, une série de Doisneau sur un tatoué que l'on voit en partie dans quelques livres rétrospectives. Belles séries que celle ci, de beau noir. elle est présenter dans le cadre d'un exposition collective du centre d'arts plastiques de France, exposition conçu par Pascal Bausse.
Une belle rétrospective (plus de 150 photos) est celle d'Emmet Godwin surtout pour son travail sur sa famille. Beau cliché noir et blanc une distance parfaite avec le sujet, la partie traitant du paysage étant trop esthétisante à mon goût.
De cette grande grande exposition collective je ne retiendrai que la série de Francesca Woodmann une belle découverte : les féministes d'avant-garde des années 1970. il s'agit d'auto-porttrait, de mise ne scène ou une certaine tension couplé avec une fragilité qui rend chaque cliché comme unique. Dans la même exposition on rencontre des séries de Cindy Shermann.
Une recherche google sous Francesca Woodmann vous conduira vers un univers à déocuvrir. photo n&b.
Un collectif sud américain présenter un travail de Luis Arturo Aguire sur les transexuelles. une série de portrait américain, en couleur, sur fond couleur. Les sujets sont torses nus et les impressions de fragilités, de volonté se succède. Un beau travail qui devrait être plus connu.
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luisarturoaguirre.com] . Le site ne fonctionne pas, mais il y a une image de al série en ouverture, qui vous permettra de vous orientez si vous le souhaiter vers d'autres de la série.
Isabel Munoz exposé par la galerie fernandès-braso. on peut y découvrir 3 tirages platines couleurs de plus de 1,60 de côté. Les tirages numériques noir et blanc dans le même lieu sous plexiglas ne sont pas à la hauteur. la comparaison est évidente. il s'agit d'une série sur son dernier travail : Mythologie. Impressionnant.
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www.isabelmunoz.es]
Le portrait de ville de Raoul Urbina sur Chicago bénéficie d'une belle salle dans une ancienne fabrique de tabac. (très fraîche). regroupé par thème l'accrochage peut se discuter. cela reste une beau sujet. Certaines photos sont trop peu identifiantes.
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www.raulurbina.com]
deux petites critiques :
En règle générale les tirages numériques sont de moins bonnes qualités que ceux en argentique. Notamment les hautes lumières présentent des brillances qui déforment visuellement la photographie. On citera les exemples de Thomas Ruff, Marlous van der Sloot par exemple.
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www.marlousvandersloot.com] le batonnet de glace, l'escargot, l'huitre perdent beaucoup avec ce défaut dans les hautes lumières.
L'exposition de la casa Vélasquez (similaire à la villa Medicis) est à éviter, il n'y a rien une ancienne série de marie Sommer, Teufelsberg (2010), le reste est très maigrichon, petite série de tirage numérique pire que moyen, certain sont même abimés. série sans suite parfois une photo unique. un peu honteux quand même. Je le signale pour éviter de faire 30 minutes de métro pour rien.
Dans les petits à côtés, j'ai découvert la maison d'édition La Fabriqua qui dans une série comparable à la série photopoche présentent des photographes de culture espagnols de différentes écoles. très beau petit livres aux alentour de 10 euros. on peut dans cette librairie, consulter et trouver beaucoup de livres photos en anglais, allemands, japonais, français, et bien sur espagnol et portugais. Cette maison d'édition édite d'ailleurs des petits coffrets en anglais, regroupant 4 interviews de photographes dans 4 petits livrets. 40 euros. On peut y voir au sous-sol des tirages argentiques, des vrais.
Voilà mon petit voyage en photographie à Madrid en 2013. Mais il y a tant à voir que chacun pourra faire d'autres choix.
PS : Pour l'intendance, il est possible de se loger à 26 euros par jour en plein centre, 1mn de la place sol, de manger pour moins de 10 euros et de boire jusqu'à plus soif de sangria par carafe complète. Je peux donner quelques tuyaux.
ossette philippe
