wista écrivait:
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> bonjour
> j' ai regardé votre film, intéressant, j' ai
> beaucoup aimé.
> C' était quoi l' idée pour faire ce docu?
C'est le quatrième opus d'une série sur Fort de France, au travers de quatre quartiers emblématiques.
En fait, le premier avait tellement marché, que j'avais carte blanche pour trois autres.
Ce quartier est le plus "artificiel" de la série, dans le sens où c'est une cité HLM donc née de la puissance publique, alors que la plupart des autres sont ou des quartiers anciens ou des quartiers autoconstruits.
J'ai choisi de terminer cette série dans ce quartier parce qu'il est en ce sens à l'opposé du quartier Trénelle-Citron par lequel j'ai ouvert cette série de film.
Après, comme pour chaque film, c'est le hasard qui fait le film. Je pars du territoire, pour aller vers un petit bout de réalité des habitants. J'avais une inclinaison à parler de la PMI qui est dans lla rue principale, que j'avais découverte en préparant le premier film avec le conteur Jean-Claude Duverger, animateur juste à côté. Ma compagne étant alors médecin dans le service de pédia du CHU de Fort de France, c'est un milieu qui m'était assez familier.
Et de discussion en discussion, cette réalité des familles destructurée m'a semblé être un des traits remarquable du quartier, même si ce n'est pas le seul et s'il n'en a pas l'exclusivité. Par les effets pervers d'un honorable choix, la commission d'attribution des logements HLM privilégie les mamans seules, qui par ailleurs ont intérêt à le rester pour toucher l'allocation parent isolé (qui s'appelle là bas allocation mère seule, tant l'autre cas est improbable). Donc les pères, qui courent déjà plus après les jupons qu'après les responsabilités paternelles, n'ont pas trop leur place chez ces éternelles "Demoiselles".
Le titre vient de la photo qui sert pour la promo et qui n'est pas dans le film. C'est une photo de repérage, faite avec l'APN de mon fiston. Il y a cette ombrelle, et qui dit ombrelle dit parapluie, et qui dit parapluie dit Cherbourg, et qui dit Parapluies de Cherbourg dit Demoiselles de Rochefort, alors... les Demoiselles de Dillon.