Arles 2014,alerte générale. Exposition photo dans le noir mais lampe de poche à diode fournie :

Arles 2014, alerte générale. Exposition photographique dans le noir mais avec lampe de poche à diode fournie :

Chers Internautes, rappelez-vous le texte sur ce Forum :

- '' L'exposition la plus honteuse des 40 dernières années '' ...... au Centre Georges Pompidou de Metz.

C'était une exposition photographique dans le noir total, avec des murs peints en noir mais avec une lampe de poche à diode lancinante mais fournie gracieusement le temps de visiter l'expo.

Dès le 7 juillet 2014, toutes les cloches de France et de Navarre devront donner l'alerte en sonnant le tocsin.

Où donc cette exposition : rue Parmentier, à Arles, sur 3 000 m/2, dans l'ancien Crédit Agricole.

Monsieur Hébel directeur : '' on a envie que le public se perde ''.

Cette exposition aura une capacité de 300 personnes simultanément !!!

Il est grand temps, comme photographe, couvrant pour la sixième année ce Festival et la ville d'Arles, que je m'équipe d'un appareil photo qui monte à 400.000 ISO.

Mais j'hésite entre le dernier Sony 7s qui avale et filme dans le noir avec ses 400 000 iso............... et une ''Kalachnikov''........ mais un AK-47 à 600 coups/minute.


Bernard Birsinger Photographe.

c'est aujourd'hui que l'on a inscrit la grotte chauvet au patrimoine de l'humanité.

))))))))))))))))))))))))))))


o7 philippe

bernard birsinger écrivait:
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> Mais j'hésite entre le dernier Sony 7s qui avale
> et filme dans le noir avec ses 400 000
> iso............... et une ''Kalachnikov''........
> mais un AK-47 à 600 coups/minute.

En cas d'hésitations de ce genre il faut bien définir votre projet. Quel est votre but ? Comment pensez-vous l'atteindre ? Sont les questions essentielles avant de se décider pour tel ou tel type de matériel. Si vous optez pour le second choix il faudra prévoir un solide budget pour les services d'un avocat, même si en règle générale ce type d'opération se termine en "selfie".

Reste que prendre les locaux d'une banque pour l'opacité, c'est cohérent. Ralala, zêtes toujours à critiquer..

En avant-première mondiale, voici ce que vous verrez au Crédit Agricole désaffecté d'Arles, sur 3 000 mètres carrés,rue Parmentier, lors des Rencontres d'Arles 2014 :

Photo intitulée* : '' Ici chefs-d'oeuvre '' :



Ici chefs-d'oeuvre




Voilà. Bernard Birsinger Photographe.

* je cède à vous tous, chers lecteurs et lectrices de ce Forum, le copyright de cette photographie, vous pouvez la diffuser sur tous les réseaux sociaux de la planète sans verser un seul centime de droit d'auteur. BBB

Le bon sens en est absent !

Merci Bernard pour le Tocsin.

On commence à être rôdé à ces niaiseries : visites des musées à la chandelle et autres...
C'est un déjà vieil avatar de la lutte entre l'auteur et le curateur pour gagner l'étiquette artistique.

A Nîmes on a aussi ceci : dans cette ville à l'architecture sublime, un jardin classique extraordinaire, un des plus beaux de France avec des canaux somptueux. Il y a des gens qui font le déplacement pour venir le voir. Ca ne suffit pas à la mairie ; un jardin, comme chacun sait, ce n'est pas assez beau en soi. Alors, une bonne partie de la belle saison, on y construit et déconstruit des espaces bordés de tribunes métalliques, jouxtés de baraques pour héberger matériel et hébergement. On y hérisse fils, haut-parleurs, antennes, force sonos. On barre l'entrée, on fait payer l'accès, on privatise des espaces que nous avons déjà cent fois payés de nos impôts et que nous aimerions bien posséder enfin un peu.
La connerie est grande et longue, et l'avidité des petits malins sans limite. La liste des prétendants au sublime longue encore, qui pensent qu'en se présentant dans ce jardin ils en cueilleront un peu le prestige. Hélas, la plupart ne font qu'encourager des comparaisons pour eux bien funestes.

Ici chefs-d'oeuvre

Pour cette image bollwillerienne en diable, je cherche vainement une référence : j'hésite entre les paires de fesses vues par Mapplethorpe [Art Basel, 2014], et une carte postale de Plonk & Replonk.

E.B.

Le bon sens en est absent : à tel point que le Centre Georges Pompidou de Metz est maintenant '' en faillite '' et que son Directeur, Monsieur Bon, s'est dépêché de quitter le navire pour prendre la direction du Musée Picasso avec la complicité de notre chère Ministre de la Culture. BBB

henri peyre écrivait:
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> C'est un déjà vieil avatar de la lutte entre
> l'auteur et le curateur pour gagner l'étiquette
> artistique.

Tu ne crois pas si bien dire, l'émergence du commissaire-artiste est là. Dans l'édition du Monde du samedi 21 juin, l'article "L'exposition, tout un art" fait la promotion de cette idée qui commence à dater, c'est à dire qu'elle fait son chemin. Il n'y aura pas de débat sur la question : on apprend que le fnac achète déjà des "expositions-concepts", c'est à dire, je cite : "des protocoles d'expositions".
Le nouvel artiste s'appelle donc "Commissaire concepteur de protocoles". Avec une telle sémantique il faut se préparer à ce que cela soit au tour des personnels administratif des institutions culturelles de revendiquer leur part de reconnaissance artistique. Après tout, il n'y a pas de raison, hein ...
Avec le recul de la démocratie, les secteurs qui favorisent ceux qui ont un don sont considérés comme scandaleux, alors à défaut de donner à tous les moyens de s'exprimer et dans un esprit pseudo égalitaire on refile le titre à qui le veut. Une façon vaine et stupide de tenter de rattraper ce qui se débine par ailleurs.
A ce rythme "artiste" va rapidement devenir une coquille vide, restera le principal : l'œuvre, et avec un peu de chance on finira peut être par s'y intéresser sérieusement.

Mais si on regarde les choses chronologiquement il y a une logique là dedans qui explique le cheminement :
1/ Première phase l'artiste produit ses œuvres
2/ L'artiste ne touche plus à son art, il le fait réaliser par d'autres.
3/ L'art devient une matière première transformée par le commissaire.

Au fur et à mesure que les contenus se vident, l'art est mis à distance, reste l'emballage qui devient l'objet du regard. Finalement, ce n'est peut être pas si sûr que l'œuvre revienne au centre de l'attention :-(



Modifié 3 fois. Dernière modification le 23/06/14 14:57 par Zoran.

"Le nouvel artiste s'appelle donc "Commissaire concepteur de protocoles". Avec une telle sémantique il faut se préparer à ce que cela soit au tour des personnels administratif des institutions culturelles de revendiquer leur part de reconnaissance artistique. Après tout, il n'y a pas de raison, hein ..."

Ca me fait penser au deal que Baldassari essaye de passer avec le ministère de la Culture, justement. Un poste ou un procès pour propriété intellectuelle de l'accrochage.

Ce qui ne m'empêche pas de reconnaitre que je regrette son limogeage (sans parler des conditions ignobles), non seulement son travail "scientifique" est largement reconnu, mais je loue ses talents de gestionnaire. A quelqu'un qui auto finance 2/3 des travaux pharaonesques, on va mettre un driigeant d'un bateau en faillite. C'est tout bon...

bonne gestionnaire oui, mais apparemment s'il on en croit Le Monde, de grosses entorses au règlement de la construction.

o7 philippe

Au lieu de faire des expos dans le noir, ils devraient plutôt essayer de les éclairer convenablement, je ne cours pas les expos mais cela semble être plutôt rare...

Au lieu de faire des expos dans le noir, ils devraient plutôt essayer de les éclairer convenablement

J'ai l'impression de revivre une scène de théâtre déjà jouée ici ;-)

http://www.galerie-photo.org/n3-f5,156280.html

E.B.

[www.loeildelaphotographie.com]

Alors cette expo, c'était comment ?

E.B.

Dans cette ville solaire d'Arles, à propos de cette exposition : que des plaintes !!!!!!!!!!!! BBB

bernard birsinger écrivait:
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> Dans cette ville solaire d'Arles, à propos de
> cette exposition : que des plaintes !!!!!!!!!!!!
> BBB

Ma boite inutile déconne, faut que je pense à lui changer ses piles.