Vivian MAIER, non loin de Bollwiller, et en première mondiale.... eh oui :

Vivian Maier, non loin de Bollwiller, et en première mondiale.... eh oui :

Arles nous atriste profondément.............. mais pour avancer dans une fulgurance culturelle, VIVIAN MAIER s'offre à vous, chers Internautes de GP....... et cela en première mondiale, ce dimanche 29 juin 2014.

a) De quoi s'agit-il ?

...... à la recherche de Vivian Maier est un film de John Maloog et Charlie Siskel ( titre original FINDING VIVIAN MAIER) et dont la sortie est seulement prévue en Juillet 2014 !!!

b) Combien ça coûte ? : 3,50 euros ( fête du cinéma).

c) Où donc ? : au cinéma BELAIR.

d) à quelle heure ? : à 17h30 , heure raisonnable pour ceux de GP qui viendront de Besançon, Strasbourg,de Colmar, d'Offemont et peut-être même de Nancy ou de Troyes.

e) quelle rue ? : 31 rue Fénelon.

f) quelle ville ? Mulhouse ( on peut facilement stationner en voiture au pied du cinéma Belair). Relié par une belle voie rapide Bollwiller-Belair / Mulhouse et encore mieux Belfort/ cinéma Belair / Mulhouse.

g) Son site Internet : www. cinebelair.org

h) Téléphone du Belair : 03 89 60 48 99.


En final,après le film, pour vous les Internautes de GP qui le désirent :

Le chocolat glacé XXL que vous n'aurez pas pris à l'entracte ........... se prendra après le film sur ma terrasse, au 8 rue de la gare, à Bollwiller / parking gratuit assuré !!!........ téléphone au 03 89 48 16 14. Annoncez-vous.

Amicalement,

Bernard Birsinger Photographe.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/06/14 10:41 par bernard birsinger.

Voilà le petit texte qui accompagne cette première mondiale, texte paru dans le quotidien l' Alsace en ce mardi 24 juin 2014 :

John Maloof, agent immobilier a découvert de manière fortuite un véritable trésor. En 2007, le jeune homme de 25 ans cherchait de vieux clichés sur la ville de Chicago afin d'illustrer un ouvrage qu'il rédigeait.

Il fait donc l'acquisition, lors d'une vente aux enchères, de plusieurs boîtes contenant des négatifs de milliers de photographies. Principalement en noir et blanc, ces photographies sont remplies d'humanité, couvrant près d'un demi-siècle de vie.

C'est en 2009 qu'il découvre qui est l'auteur de ces clichés, ce serait une certaine Vivian MAIER, décédée depuis peu. John Maloof s'engage dès lors à protéger ses oeuvres et à rassembler les pièces de sa vie afin de mieux comprendre les motivations de cette artiste. Il publie un livre et décide de réaliser un documentaire, afin de reconstituer la vie de la photographe.

Bernard Birsinger Photographe.

Espérons que ce documentaire sois différent que le premier diffusé en 2013.

Merci à vous, cher ''BLEMIA'', pour toutes les informations au sujet de Vivian Maier, photographe américaine. Nous espérons tous que d'autres informations vont s'ajouter à celles que vous nous avez mis à disposition sur ce Forum.

il est vrai, j'ai un faible pour les photographes '' underground '' tels que :

- Vivian Maier.

- Mike Disfarmer

- Saul Leiter *

Bernard Birsinger Photographe.

* quel gâchis : Saul Leiter venait voir de temps en temps, un de mes amis, à 1 kilomètre de mon domicile, à l'Eco Musée d'Alsace à Ungersheim......... ami qui pensait que je ne connaissais point le travail photographique de Saul Leiter et qui pensait ne pas m'avertir de sa venue. Quel gâchis !!!!!!!!!!

il est vrai, j'ai un faible pour les photographes '' underground '' tels que :

Moi aussi, mes photographes souterrains favoris étant :

- Blémia
- Bernard BBB (souterrain, à cause des affaissements miniers qui menacent Bollwiller comme toute cité minière qui se respecte)

E.B.

<<* quel gâchis : Saul Leiter venait voir de temps en temps, un de mes amis, à 1 kilomètre de mon domicile, à l'Eco Musée d'Alsace à Ungersheim......... ami qui pensait que je ne connaissais point le travail photographique de Saul Leiter et qui pensait ne pas m'avertir de sa venue. Quel gâchis !!!!!!!!!!<<

Pour qui le gâchis ?!?

Un gâchis de ne pas se rencontrer et faire connaissance de vive voix, l'un et l'autre. BBB

Mais il y a 7 milliards d'humains sur terre, qui valent tous le coup d'une rencontre,
Que de gâchis de ne pas les avoir rencontrés, selon la pensée de BB bien sûr, ce n'est pas la mienne.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/06/14 17:34 par Nestor Burma.

Le vrai gâchis c'est que Saul Leiter, en ratant Bollwiller, est passé à côté

1/ de l'eau minérale du pied des Vosges, la seule avec un taux de nitrate négatif, qui épure vos cellules ;
2/ du Riesling médaille d'or de chez Schwarzenbergmannweiler, à Oberschaeffolsheim ;
3/ du Kugelhopf qui a gagné la coupe du monde en '98, de chez Hartmann Frères à Kintzheim.

E.B.

Si Saul Leiter venait à 1km de chez BB, c'est qu'il était à Bollwiller. Je ne vois pas ce qui dans ce cas aurait pu l’empêcher d'en découvrir les spécialités.
Cet ami à tout simplement voulu ne pas partager sa relation, ou tout simplement voulu préserver quelqu'un.

;-)

Mètre Bigler a oublier le seul produit du village de niveau mondial (haut les mains) : le knack.

Le charcutier de Bollwiller a reçu une médaille de bronze pour ces knacks au Championnat du monde à Vienne (Autriche).

Je sens qu'il y en a un qui va repartir avec un chapelet de douze et c'est long Bollwiller à Besançon à genoux en se flagellant sans flageoler.

Je pense même que Saul Leiter en a manger un dans son dernier hot-dog haut rhinois.

o7 philippe

Underground suite ............ :

Et comme photographe '' underground '' il y a Rudy BURCKHARDT.

Et vous, chers Internautes assidus, vous vouliez le croiser et lui parler !!!

Deux choix possible :

- Choix 1

Vous vouliez le rencontrer pour sa première exposition : au café-galerie LIMELIGHT........ où donc ? Cette '' gallery and coffeehouse '' ? à Greenwich Village........ hélas c'était en juillet 1954.

- Choix 2

Vous voulez donc vous rattraper : c'est possible.

Ce sera possible, lors de sa première grande rétrospective du 25 octobre 2014 au 22 février 2015 ......... mais à travers son travail. Rétrospective que l'on attendait avec impatience :il aura fallu attendre 16 ans après son décès.

Où donc ?

au fotomuseum de Winterthur

Pour vous : www.fotomuseum.ch


Bernard Birsinger Photographe

Vivian Maier : à la recherche de Vivian Maier / de Charlie Siskel.

Elle est grande comme un peuplier, avec à peu près autant de souplesse. Elle a un visage neutre, sans maquillage, un air de maîtresse d'école, des cheveux coupés presque à la diable, un chapeau des années 1920 engoncé comme un casque. Devant sa taille cachée par sa tenue de ''nanny '' tout terrain, un lourd Rolleiflex, légende des appareils allemands et seigneur du règne argentique. Cette drôle de silhouette, à la fois banale et marginale, est celle de Vivian Maier (1926-2009), photographe obsessionnelle et nouvelle venue dans l'histoire de la photographie. Obsession, secrets, nounou double face, accent français, manies glauques, sensibilité à vif, rejet des hommes, colonnes de journaux empilés, mort, trouvaille, potentiel trésor, pari sur la gloire, la formule n'aurait pas déplu à Orson Welles, sorcier des vies déchues.

Prendre plus de 100 000 photos dans la rue américaine sans jamais les montrer, souvent sans même les tirer, voilà un bon prologue pour un portrait posthume, genre fort hollywoodien. Quel scénario résisterait à pareille héroïne par défaut, sorte de Mrs Danvers de l'objectif ? Comment cette anonyme a surgi de l'ombre, par le hasard des vide-greniers et l'entêtement de son découvreur, John Maloof ? Tel est le propos héroïque d' '' à la recherche de Vivian Maier '' de Charlie Siskel. Monté dans une succession de plans rapides qui alterne clichés inédits de cette '' street photographer '' et témoignages tous azimuts au coeur de l' "" American way of life '', ce documentaire est haletant..........................................*


Bernard Birsinger Photographe.

* c'est le début d'un portrait que dresse Valérie Duponchelle (en ce 2 juillet 2014). Valérie Duponchelle a reçu le '' prix international de la critique d'Art '' en 2009.

Vivian Maier, suite ........... :

.... de l'enquête de John Maloof surgit le portrait d'une gouvernante excentrique, solitaire, borderline, papivore, qui organisait les promenades des mioches qui lui étaient confiés - virées aux abattoirs ou au zoo - en fonction des clichés qu'elle pourrait en tirer.

Autopsie d'une obsession, ce documentaire pose un certain nombre de questions.

- qui fut vraiment celle que l'on compare aussi à Robert Frank ?

- que cachait son apparent accent français ?

- maltraitait-elle réellement les enfants dont elle avait la garde ?

- perdait-elle les enfants au cours des promenades ? Souvent les enfants étaient ramenés aux Parents par la police.

John Maloof et Charlie Siskel parviennent avec leur film à signer un obsédant et poignant documentaire dont la vertu cardinale est de ne jamais faire l'impasse sur les zones d'ombre de Maier*


Bernard Birsinger Photographe

* Nouvel Observateur / ciné-télé ( 5 au 18 juillet 2014 ).

"maltraitait-elle réellement les enfants dont elle avait la garde ?"
Ce n'est pas du tout ce qui ressort desdits enfants, interrogés il y a quelques années lors de la découverte de cette histoire.

On est proche du closer à titre posthume, la comparaison avec R. Frank (des bonnes années), franchement, il faut ralentir sur le pinot noir.

Je ne sais pas qui va remporter la palme du Maier film sur Vivian, il y a aussi un musée qui allait être créé par le village qui réalise tout d'un coup que par hasard elle était née là... tout cet emballement marketing devient écoeurant.

hummmmm.....

Dans le film, il y a plusieurs témoignages d'enfant qui ont été maltraités par Mlle Maier.

Marketing ou pas. les photos témoignent elles d'une thérapie face à un monde incompréhensible. une vision de soi un peu perdu. les photos ne semblent pas celle d'un document sur un monde mais la vision de son propre monde. des photos tournés vers soi-même.

Il serait intéressant de voir la narration d'une bobine ou d'une série de bobine. ma foi cela viendra surement dans quelques temps.

Le film en français me semble mal traduit. Il est répété plusieurs fois que Vivian Maier avait une partie sombre. J'aurais dit une case de vide.

ossette philippe