This Place

Une commande de groupe exemplaire (en GF et autres) :
[www.lemonde.fr]
Je ne ferai pas plus de commentaire, mais je pense que pour ceux qui se sentent un peu perdus face à leur sujet, ce projet est riche d'enseignements (textes et images).
Bonne lecture.

Quelqu'un a trouvé un lien vers le catalogue ?

Ce site est un vrai parcours du combattant,
Un livre serait beaucoup plus agréable à feuilleter,
Si quelqu'un a une piste je suis preneur moi aussi.

Oui l'interface du Monde est une vraie galère.

Le site de la mission :
[this-place.org]

Le catalogue collectif à paraître :
[www.mackbooks.co.uk]

Tous les les travaux ont fait l'objet d'une mono sauf J Wall:
[this-place.org]
D'après ce que j'ai compris chaque mission a duré de plusieurs semaines à plusieurs mois.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 28/10/14 15:10 par Zoran.

Ok, merci,
Le boulot à l'air "superbe et généreux" ;-)

Le catalogue est bien fait, les travaux sont mis en valeur avec en introduction pour certains photographes un dispositif qui évoque le parti pris d'accrochage, puis ou directement les reproductions, comme pour l'excellent travail de Jungjin Lee.
Le seul bémol concerne la maquette de Koudelka, le travail entier est reproduit sur une double page soit 54 panoramiques 617 reproduits sur deux fois 20 x 26 cm ... le résultat est catastrophique, on ne voit rien, mais c'est probablement un choix du photographe. Il vaut mieux se reporter à son livre "Wall" publié chez Aperture.
Les entretiens de Charlotte Cotton avec les photographes sont intéressants et révèlent l'intelligence avec laquelle F. Brenner à conduit ce projet (il est par ailleurs un bon photographe dont je connaissais mal le travail).

Bonjour à tous,

J'ai hâte de voir comment un lieu éminemment politique, complexe, est rendu par des artistes photographes. Quelles histoires ont ils choisi de nous raconter.

Romain

Idem. Le mien arrive dans la semaine. Une vraie impatience.

Sentiment d'un "livre-puzzle", dans lequel chaque artiste pose sa pièce, inégale, différente, mais une fois refermé, ce patchwork apparaît cohérent, connexe, symbiotique.


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C'est un livre qui se lit aussi comme une sorte de manuel de commande artistique où chacun explique pourquoi il a accepté, son plan de travail, les difficultés, les ambitions et le résultat. Rien que pour cette raison il est intéressant.
La qualité est inégale c'est vrai, mais le jugement sur la qualité dépend du point de vue à partir duquel on regarde. Spontanément j'ai tout de suite été très impressionné par le travail de Struth, Waplington, Shore, Kollar, Brenner, Sheikh etc pour leur précision et leur rigueur évidentes. Mais avec le recul je commence à trouver intéressant le travail de Wendy Ewald par exemple alors que je ne suis pas forcément porté par ce genre d'ensemble où les photos prises isolément n'ont pas grand chose de remarquable, mais dans sa totalité il rend bien compte de la complexité de ce pays.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/01/15 12:03 par Zoran.

Pas tres passionnant

Vu et revu

Sauf quelques images de Brenner

Pourquoi un ouvrage pour ne pas dire grand chose



Bof !

Je serais bien incapable de hiérarchiser ce travail.
En outre un "classement" des artistes me semblerait bien inutile voire absurde.

Cet ensemble est fascinant puisqu'il propose "This Place" in "this book", ces douze regards conjoints, juxtaposés, complémentaires. Ce pays infiniment composite pourrait en justifier 100 ou 1000.

Quant à la maquette, elle n'est pas à la hauteur du propos, c'est la frustration.
Une expo est-elle programmée, savez-vous?


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Bonsoir Jean

Je reproche a ce travail une vision tres conventionelle de ce pays

Israel ce n'est pas que la guerre et la mineralite des paysages et une sous jacance de violence

C'est un peu comme si l'on resumait la France a ce que l'on voit aux actualites televises

J'aurais prefere qu'il y ait eu une veritable ecriture et que les auteurs veuillent dire quelque chose autre que les traces de conflit

Raconter Israel par des impacts de balle et des barbeles, pour moi c'est un lieu commun réducteur

Evidemment il n'y a pas que cela mais cela suffit a dominer l'ensemble du travail

Amities



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/01/15 18:01 par PIERRE LIBERAS.

Pierrot, es-tu sûr que nous parlons du même livre?

Jean écrivait:
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> ces douze regards
> conjoints, juxtaposés, complémentaires.

Oui, c'est un travail collectif.


> Quant à la maquette, elle n'est pas à la hauteur
> du propos, c'est la frustration.

Ils ont produit un catalogue au sens vraiment strict, sans doute pour ne pas faire d'ombre aux monographies.
C'est un pays que j'ai traversé pendant deux mois, ce qui me manque le plus c'est de retrouver le sentiment d'anarchie urbaine que j'ai eu à Nazareth par exemple, ou d'évoquer la situation des villages Druzes en Galilée ou un sujet topographique sur le plateau du Golan (sans doute très compliqué à faire, le site doit être encore miné).
La photographie de Struth de la colonie juive de Har Horna est une image marquante, vraiment exceptionnelle dans sa composition et du sens qui en jaillit :
[pictures.attention-ngn.com]

Zoran écrivait:
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...ce qui me manque le plus c'est de retrouver le sentiment d'anarchie urbaine...


Tu aurais pu faire un treizième...

Oui cette image de Struth est terrible de signification. Il y a de l'arrogance dans cette barre d'habitations, une certaine suffisance, un geste de domination un peu féodal. Elle semble toiser le désert.


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Oui cette image est terrible de signification. Il y a de l'arrogance dans cette barre d'habitations, une certaine suffisance, un geste de domination un peu féodal. Elle semble toiser les pauvres


[www.worldpropertyjournal.com]



Chacun y voit ce qu'il souhaite y voir !


Pour moi je n'y vois pas plus qu'une image graphiquement interessante et une urbanisation a la mode espagnole des annees 70

Les pauvres qui s'entassent la dedans ne doivent pas etre de grands feodaux



Ps a la relecture du message ma temarque est finalement valable pour les deux images




Amities



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/01/15 20:46 par PIERRE LIBERAS.

Je n'ai pas parlé de pauvres mais de désert.

Dans mon livre à moi, sur les centaines d'images présentées, 2 ou 3 montrent des trous dans les murs, même pas sûr que ce soit des traces de balles, et le travail aérien de Fazal Sheikh n'occupe que 8 pages sur 190.


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Jean

Regarde mon image, c'etait un detournement de ce que tu ecrivais

PIERRE LIBERAS écrivait:
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> [www.worldpropertyjournal.com]
> naco-France.jpg
>
>
>
> Chacun y voit ce qu'il souhaite y voir !
>
>
> Pour moi je n'y vois pas plus qu'une image
> graphiquement interessante et une urbanisation a
> la mode espagnole des annees 70

>
>
> Ps a la relecture du message ma temarque est
> finalement valable pour les deux images


Bonjour Pierre,
Voilà un rapprochement d'images très intéressant, avec des architectures très proches.
La photo que vous proposez montre une implantation verticale de l'urbain : les immeubles sont littéralement plantés sur le peu d'espace disponible ou pris sur la mer, ici on se doute bien que la ville ne finira pas au milieu de l'océan.
L'image de Har Horna montre au contraire une implantation horizontale de la colonisation urbaine, d'abord dans la profondeur du tableau, ensuite dans l'espace laissé encore vacant par le chantier : la "nappe" de terrain stabilisé qui porte les traces des engins de chantier s'étale comme une vague vers le milieu et la droite de la photo, on devine que la conquête sur le paysage marque simplement une pause et qu'elle reprendra bientôt. L'océan joue ici le rôle d'image poétique de la ville, et dans ce contexte particulier, de programme politique.
Autrement dit ces deux images sont les métaphores inversées d'intentions distinctes.