[PARIS PHOTO et SALON de la PHOTO 2014] Potins & compte-rendus

Pour ceux de nos lecteurs qui, comme moi, ne seront pas à PARIS PHOTO 2014 ni au SALON de la PHOTO 2014 à Paris ces jours-ci, je lance cette discussion pour rassembler les potins et les compte-rendus.

Voici ce que j'ai déjà vu dans « le Monde » autour de PARIS PHOTO
« Les années 1930, stars des ventes pendant Paris Photo »

Et j'ai lu dans le numéro daté du 12/11 :
La photo, à l’heure des « followers » par Claire Guillot et Roxana Azimi.

Article dans lequel on raconte qu'un photographe peut se créer une notoriété suffisante pour être contacté pour des contrats, uniquement en ayant affiché des images sur des réseaux Internet divers et variés qu'on appelle souvent « sociaux »,.
Digression : quand j'entends le mot « social », je pense d'abord aux luttes et à l'affaire LIP, donc je n'utilise pas ce vocable au sens anglais du terme comme dans « social dinner », qui désigne les agapes dans les congrès.
(d'ailleurs je n'utilise aucunement lesdits réseaux, car je n'ai pas de photos à vendre, mais cela ne m'empêche pas d'être régulièrement contacté par des « amis » qui prétendent aimer mes trucs affichés sur mes pages fliqueur ;-) )

E.B.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/11/14 12:15 par Emmanuel Bigler (modérateur).

J'ai entendu causer du phénomène sur F.Info concernant le réseau social Instagram et le fait d'arrondir ses fin de mois...
Cela me laisse comme la fosse.

Vécu : ayant exposé pendant 4 ans dans une auberge campagnarde , fréquentée 6/7 j , des sujets accordés à ce type de clientèle et en plus locaux , j'ai retenu l'attention 2 fois . Par un couple d'anglais voyageant en bateau sur le canal et eux mêmes photographes , puis récemment par une vénérable dame pour la quelle le n/b évoquait sa jeunesse . La salle de restaurant de l'auberge étant en réparation , mes tirages ont été ré-exposés dans le couloir conduisant aux commodités . Nous en avons tous apprécié le côté humour , et attendons les 4 prochaines années pour conclure .
J'en ai tout de même pensé provisoirement , que hors les images du bébé le jour de sa première com , la photographie même concernant sa propre ambiance , intéresse vraiment peu de personnes . Deux intéressés sur 25.000 passants voyeurs .
Evidemment mes performances picturales sont faibles , mais mes sujets eux bien dans les "champs" .
J'aimerais savoir combien d'exposeurs ont eu une retombée , simple curiosité , si un bel écriveur de revue ou journal n'allume pas la mêche sous la fusée . Ce qui est une autre démarche que la photographie .
Les tirages avaient été choisis par la direction de l'établissement très au fait de la psy de sa clientèle .



Modifié 3 fois. Dernière modification le 15/11/14 15:49 par GERARD.

Les sociologues sont comme les économistes : Ils donnent leurs avis sans être sollicités et se plantent dans 99 % des cas...




La notoriété grâce aux réseaux sociaux...

Ça nous ramène à la belle époque des CD, où parait-il on payait des "jeunes" pour dévaliser les disquaires, et faire grimper les ventes...

Mouiche... disons qu'il faut voir dans le temps. Le réseau social, c'est la rotation permanente, donc pour s'y maintenir je pense que c'est difficile; il faut passer après par un autre canal. Et c'est là que cela commence à décanter.

Tiens puisque MarcN, rolleiphile éminent, nous lit, ça n'a rien à voir avec Paris Photo mais ça doit être truffé de photos faites avec un flex-bi !
http://www.mep-fr.org/evenement/paris-libere-paris-photographie-paris-expose/

Et j'ai raté du Sander à Paris-Photo...

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/11/14 18:13 par Emmanuel Bigler.

Sans doute, mais je n'y ai pas mis les pieds.

Je rentre de Paris - Photo j'essaierai d'alimenter le fil demain. A part les bouquins, ça va devenir difficile de revenir avec quelques chose..

Sander sur une Ariel : l'un des ultimes modèle a été je cois une 4 cylindres disposés en carré et d'axes verticaux 1200 cm3 , et très lourde .. Transmission sans chaine . J'imagine la complexité de la mécanique dans le carter .

Bonsoir,
Petit tour au salon de la photo samedi, certes le samedi n’était peut être pas le meilleur choix en terme d’affluence. Ma priorité était de voir les expositions (hommage Sabine Weiss) et le coin des photographes.

Beau travail accroché, rien à redire de ce coté, mais hélas vite rendu impossible à observer le lieu était un peu étroit par rapport à l’affluence, les agglutinements rendant rapidement les œuvres inapprochables, ou alors trop près pour en saisir la quintessence. Donc un peu déçu mais je m’en remettrai. Ce qui m’a interpellé c’est le nombre de « gugus » photographiant à coup de portable (même avec de gros numériques) les travaux accrochés, je trouve cela irrespectueux.

J’ai vu une seule chambre argentique (il est vrai que maintenant les salons sont à dominante numérique) une 20X25 sur le stand Impossible Project, ou il était possible de se faire tirer le portrait en 20X25 instantané. Beau travail.

Un espace librairie permettait de consulter les nouveautés et les ouvrages des références art et techniques. Les derniers ouvrages des photographes présents sur le salon étaient consultables. Etaient présents Polka, RP, CI, compétences photo, Eyroles, Dunod.

J’ai pu vérifier la qualité des optiques Swarovki au stand digiscopie, impressionnant (il faut dire que peu de temps avant ayant mis l’œil dans un Samyang) c’est un peu différent, le prix aussi.

Coté « animation » beaucoup de propositions de formation sur les stands pour apprendre à devenir photographe. Démonstration sur l’utilisation la chaîne numérique, matériel de prise de vue, calibration de l’écran et impression. Mini formation sur matériel spécifique inhérent aux marques, chacune essayant de se vendre au mieux par rapport à la concurrence.

Quelques plateaux bien éclairés proposaient des animations avec modèles histoire de pouvoir photographier avec son matos, le tout assorti des conseils des spécialistes de l’éclairage.

Dans la cage un spécialiste du drone faisait évoluer essentiellement à la verticale une de ces petite « bestiolle » équipée d’une mini caméra. La présentation d’autres de ces machines permettait de constater que la technologie de ce matériel est assez pointue, vente et formation également proposée, ou la prestation de service pour ce type de matériel.

J’ai fait connaissance avec l’imprimeur Escoubiac qui m’a expliqué comment donner naissance à un livre, et éclairé sur les différents formats.

Pas de Berlebach en vue, dons pas possible de comparer avec mes fabrications, beaucoup de pieds en alliage. Du sac également, mais rien d’innovant.
Voilà un modeste retour de qq heures passées au salon de la photo.

marcel couturier

Marcel Couturier écrivait:
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> Ce qui m’a
> interpellé c’est le nombre de « gugus »
> photographiant à coup de portable (même avec de
> gros numériques) les travaux accrochés, je
> trouve cela irrespectueux.
>

Je ne sais pas si c'est de l'irrespect pout l'artiste.
Personnellement, je fais partie des gugus, je me sers de mon portable comme d'un bloc note et je reviens éventuellement sur le sujet chez moi. La qualité des photos des téléphones ne fait injure qu'à ceux qui s'imaginent que c'est un appareil photo.

..............................
>Voilà un modeste retour de qq heures passées au salon de la photo.
>
> marcel couturier

J'étais en train de me dire que globalement j'avais pas vu la même chose à Paris Photo avant de m'apercevoir qu'on ne parlait pas du même lieu.

Aufilmdesmots

Bonsoir,

Un rapide aperçu :

Beaucoup de Irving Penn, des portraits et natures mortes récents, mais également des classiques des années 1950 tirés au platine-palladium, notamment chez son galeriste londonien.
Ce dernier présentait aussi, outre des Guido Mocafico, de nombreux Horst, que l'on retrouvait régulièrement dans le salon, en écho à l'exposition qui a lieu en ce moment au V&A Museum.
Ailleurs, une série de photographies de Norman Parkinson ; des portraits de Sarah Moon en tirage charbon couleur.
Dans un autre format, des Becher, bien sûr, mais également des Candida Höfer, ou des Robert Polidori, ainsi que des photographies de Yves Marchand et Romain Meffre.
La galerie présentant de nombreux Sugimoto montrait aussi les photographies de l'architecte japonais Tadao Ando, avec notamment des interprétations de ses propres constructions.

Thibault

Merci à tous !
J'avais oublié que le salon de la photo était en même temps que Paris Photo ! C'est ma faute !
Donc toutes les contributions sont les bienvenues, à destination de ceux qui n'étaient pas à Paris récemment !

Je vais demander à l'un des modérateurs de changer le titre du premizr message pour rajouter : et SALON DE LA PHOTO.

P.S. : ET la kina ET Paris-Photo, j'en connais pour qui « il faut les deux » ;-);-)

E.B.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/11/14 12:16 par Emmanuel Bigler.

Bonjour Emmanuel,
En fait c'est moi qui me suis planté, j'ai pris l'intitulé du fil initial pour le mois de la photo à Paris, et glissé le cr du salon de la photo dedans.
Mes excuses.

Non, non, Marcel, c'est très bien comme cela, c'est moi qui avais oublié qu'il y a avait le salon de la photo en parallèle !

E.B.

Bonsoir,

Comme chaque année, un incontournable tour à Paris Photo au Grand Palais (pour éviter toute confusion).
Toujours le plaisir de voir de beaux classiques de la photographie comme Sarah Moon, Michaël Kenna et au détour à la Camera Obscura puis j'ai rencontré Arno Rafael Minkkinen, cet homme très grand et mince explique avec douceur sa démarche photographique en anglais.

Dans l'ensemble de grands tirages occupent la majorité de l'espace.

On y rencontre des fidèles de Galerie-photo, des galliéristes, de nombreux étudiants, des artistes et des collectionneurs qui permettent de donner vie à ce lieu.

Bonne soirée à tous.
Caro

www.carolinemichaud.com

Bonsoir,

En marge de Paris Photo, je vous informe d'une exposition à la Fondation Cartier qui n'est pas en lien direct avec la photographie mais offre une approche originale sur une notion d'espace.

Une exposition de E.Dillier et R.Scofido abstraite qui demande un peu de temps pour s'approprier l''espace,
debout ou allongé sur des chaises longues roulantes, sous un écran numérique qui reflète la pièce voisine.
Une simple goutte d'eau qui tombe du plafond dans un seau rouge qui se déplace dans la grande salle, voila le fil conducteur de cette démarche à la fois grotesque et inédite où l'humour se mélange à la réflexion.
La lumière joue aussi un rôle prépondérant car les vitres sont tantôt opaques et tantôt transparentes.

Une exposition qui suscite l'inspiration par le biais de la lumière: simplicité et réflexion.

Bonne soirée,
Caro

www.carolinemichaud.com