Bonsoir Olivier,
La réponse à votre question est simple et complexe à la fois. Simple parce que sur le marché il ne reste que deux ou trois marques en neuf et, finalement peu de modèles différents en occasion. La mode actuelle est à la reproduction par photographie numérique de vos supports. C'est lié non seulement à la disponibilité des apn mais aussi au manque de solutions classiques.
La reproduction a des avantages en termes de vitesse d'exécution pour une résolution donnée (plus vous montez en résolution plus le temps d'acquisition de l'image est long sur un scanner). D'autre part, les scanners de niveau "consommateur" ont des résolutions et des d-max un petit peu... optimistes.
Par contre, les problèmes d'inversion ou de contraste des images obtenues peuvent être un tantinet agaçants. Ajoutez à cela le confort donné par certains systèmes automatiques de traitement des "pétouilles" et le scanner conventionnel redevient attractif.
Je pense que ce qui va amener le choix entre la "repro" et le "scan" c'est le projet. Une grosse archive à indexer et numériser le sera bien plus facilement par reproduction. Un original bichonné sur un scanner apportera (selon moi) plus de satisfactions ou de facilités de restitutions.
Donc, la toute première question que vous devez vous poser est :
"Que veux-je faire ?".
La repro peut se faire avec un APN, un statif de reproduction et un éclairage de qualité. Sans oublier un peu de rigueur dans le bricolage.
Pour ce qui est des scanners du marché en neuf il reste
- Epson (du 135 au 8x10) et Canon (du 135 au 120). Les deux marques proposent des outils de qualité identique aux promesses largement utopique pour des gammes de prix allant de moins de 200 € à un peu moins de 1 000 €.
- Une chinoiserie aux noms multiples de type scanner de film en 6 cm de largeur (120) mais bon c'est apparemment une grosse loterie avec autant de chances de tirer le bon numéro que de trouver la bonne grille à l'Euromillion.
- Hasselblad Imacon propose peut-être encore des scanners à tambour virtuel nettement plus qualitatifs pour 10+ K€
- Creo Scitex : Il parait que l'on peut encore trouver des IQ-smart en neuf. Pour 30+ K€
- Aztek a a priori cessé de commercialiser le High Resolve 8000 un scanner rotatif. Plus besoin d'en chercher le prix.
Ces deux dernières machines proposent des "tables" d'analyse supérieures au A3. Bien loin du 120 certes, mais on en revient au projet : on peut mettre des quantités de 120 sur de telles tables...
En occasion il y a des quantités de scanner "a plat de consommation" (Canon, Epson). Mais plus beaucoup de scanner "film" (Polaroïd SprintScan, Nikon Coolscan 8 ou 9 000 ou encore plus rare Minolta). A propos des Coolscan, au même titre que les Leica il font l'objet d'un fétichisme absurde. Et ce d'autant plus qu'il n'y a plus de SAV pour ces machines. Mais bon chacun est libre de payer une fortune pour un toaster.
Le marché des "pré-presse" (scanners à plat "professionnels" ou rotatifs est plus vivant et ces machines disposent le plus souvent d'un SAV, mais à des prix... "professionnels". Ils ont aussi pour défaut majeur de ne pas être très "opérateurs-friendlys" ;-)
Et là on en arrive au dernier problème, le plus ardu à résoudre : le know How. Comment obtenir ce que l'on veut d'un scanner. C'est très certainement l'écueil le plus important.
En résumé, si vous voulez scanner des négatifs N&B ou couleur pour en obtenir des agrandissements de moins de 10 fois l'original à 240 dpi ; vous avez l'embarras du choix.
Si vous voulez tirer la quintessence d'ektas exposés pour la projection ; là la situation se complique gentiment.
Parfois il est bon de posséder un moyen de traiter l'ordinaire et, pour ce qui en sort, le mieux est de confier le travail. Du coup les besoins sont redessinés.
Ma réponse est d'ordre général. Comme l'était votre question...
J