1/ Il existe effectivement pas mal d'autres marques qui ont proposé des objectifs macro, mais comme je n'ai aucune documentation à leur sujet, je préfère ne pas les y reprendre. Canon, Minolta et Olympus en ont également proposé, mais il semble qu'ils n'étaient destinés qu'aux appareils de format 24x36 de leurs marques respectives. J'ignore, lorsqu'ils sont utilisés sur une chambre avec une distance objectif-négatif nettement plus importante, quel en est le cercle image utilisable ...à défaut de précision de la part du constructeur, mieux vaut s'abstenir.
Le petit inventaire fourni n'est certainement pas complet, mais ne reprend que ceux pour lesquels j'ai pu trouver une documentation.
Certains de ces objectifs datent des années 30, 40 ou 50 et comme ils n'étaient pas d'un usage généralisé, leur documentation n'a donc pas été diffusée à des millions d'exemplaires. Ceci explique la difficulté à trouver des informations de source certaine à leur sujet.
Sur internet, on trouve plein de commentaires donnés par des amateurs photographes qui essaient de mettre n'importe quelle optique sur leur DSLR et finissent leur compte rendu en déclarant que tel objectif macro est nul .... un objectif macro optimisé pour des rapports 10x, construit sur base d'une formule tessar monté de manière inversée dans leur fût (doublet arrière placé à l'avant) qu'on utilise pour des prises de vue à l'infini ... comment espérer obtenir de bons résultats de la sorte ?
2/ Pour l'absence des objectifs d'agrandisseur, la raison est simple .... il y en a des centaines qui pourraient prétendre pouvoir être utilisés de manière inversée. Chacun cite ceux dont ils disposent, ou indique les marques les plus courantes les plus fréquement utilisées dans son pays.
Pourquoi alors y avoir repris les M-componon et les Apo-Rodagon-D qui figurent dans les catalogues "objectifs d'agrandissement" des firmes schneider et rodenstock, ? Simplement parce que leur vocation première n'est pas d'être utilisés pour agrandir des négatifs, mais bien pour photographier.
Dans la liste fournie, je signale d'ailleurs, en préambule, que cellle-ci ne vise que les objectifs spécialement dédiés à la macrophotographie. Ceci exclu donc les objectifs dont la fonction première est l'agrandissement de négatifs, même s'ils peuvent être utilisés autrement.
En consultant les informations sur les liens fournis en annexe ont trouvent énormément d'informations sur les objectifs d'agrandissement utilisés en mode "macrophotographie" et il m'a semblé inutile de les recopier, d'autant qu'il s'agit souvent d'expériences personnelles décrites par leur auteur.
3/ Il existe effectivement des Tominon destinés à d'autres appareils qui ne sont pas montés en "barrel", mais dont les groupe avant et arrière sont directement montés devant et derrière un obturateur classique qui comporte un diaphragme, notamment le 75mm ... bref qui ressemble, en apparence, à des objectifs de chambre traditionnels. Ceux-ci ne sont pas directement destinés à une utilisation sur MP-3 ou MP-4 ( bien qu'ils pourraient l'être). La philosophie des objectifs macro est d'être montable sur un obturateur commun ne comportant pas de diaphragme intégré.... bref, un seul obtu sur lequel on monte différents objectifs "barrel". Sur les Aristophot, Multiphot et autres appareils similaires, l'obturateur était intégré à demeure sous leur soufflet. Ma liste n'intègre que les objectifs qui répondent à cette philosophie.
4/ les informations quant aux rapports de grandissement sont effectivement ceux qui apparaissent dans la documentation fournie par les constructeurs, généralement sous forme Min x - Max x. Comme toutes les optiques, elles ont été conçues pour un rapport particulier, mais sont utilisables à des rapports légèrement inférieur ou supérieur sans dégradations énormes ou inacceptables : il existe donc bien un rapport d'agrandissement optimal pour chacun d'entre-eux qui ne figure pas forcément dans la documentation consultée. On peut même ajouter que le diaphragme utilisé joue un rôle tout aussi important puisqu'en général, l'optimal se situe un ou deux crans au delà de leur ouverture maximale. Quant on tend vers l'ouverture minimale, la diffraction fait très rapidement son oeuvre et cette déformation devient nettement plus visible d'autant qu'elle est agrandie en même temps que le sujet photographié (2x, 5x, 10x, 20x)
5/ la plupart des objectifs macro ne comportent pas d'indication de diaphragme, mais portent des indications 1, 2, 4, 8 ... ce qui signifie qu'en position 4, il y a 16 fois moins de lumière qui parvient à frapper le négatif. Une valeur de diaphragme correspond "pratiquement" au diamètre de sa lentille frontale divisé par sa focale. Ceci n'est toutefois valable que lorsque l'objectif est utilisé dans des conditions normales de distance objectif-négatif. Or, en macrophotographie, les distances objectif-négatif sont nettement plus importante que sorte qu'en fonction du tirage (qui atteint plusieurs fois la focale de l'objectif utilisé), la loi d'éclairement (inverse du carré de la distance) rend l'ouverture maximale fluctuante.
Les indications sont donc relatives .
Mr Biggler voudra me pardonner si je me trompe, et rectifier à bon escient comme il s'emploie toujours à le faire.