Comme le signale Moskva les cuves 12 litres ont été un standard des labos pendant assez longtemps.
Les films sont montés sur des cadres, les cadres fixés à un panier et le tout plongé dans la cuve.
L'agitation manuelle consiste à sortir le panier, le laisser s'égoutter, penché sur la droite, un moment puis le plonger à nouveau dans le bain, l'agitation suivante se fait panier penché vers la gauche, etc.
Il existe aussi une version automatisée avec une rampe de bullage au fond de la cuve, azote dans le rev et air comprimé dans les autres bains (C41 ou E6 en général)
Il a même existé des paniers pour papier utilisés pour les traitement EP2 et précédents.
Pour les traitements couleur il existait des cuves en Inox qui, placées dans un bain marie, avaient moins d'inertie thermique que la bakélite.
Avec une cuve 12 litres on travaille avec des bains entretenus, ("régénérés" disent certains), après chaque traitement une partie de la chimie est remplacée par un bain "neuf".
Ce bain neuf est en réalité une formule légèrement différente, elle ne comporte que les composants qui s'usent (souvent plus concentrés qu'avec le bain classique) et pas ceux qui sont créés par le développement (le bromure par exemple).
On contrôle l'efficacité du bain "au pif", c'est vaguement faisable en N&B (mais il faut être très doué et/ou très tolérant sur la qualité), ou avec un suivi sensitométrique en développant un échantillon standard que l'on mesure.
Bref, ce n'est pas fait pour développer 2 films par semaine, même en N&B.
Il existe des cuves similaires en 5 litres qui utilisent les mêmes cadres.
Il a aussi existé des cuves 100 litres utilisées en N&B, les films en bande (135, 120) étaient pendus à une tringle pour le développement.