Premiers pas Camera obscura/ Calcul précis d'exposition

Bonjours,

Je viens de construire ma première caméra obscura. Pour mes premiers essais, je souhaiterais opérer avec du papier photo. J’aimerais calculer l'exposition précise en fonction des caractéristiques de ma boite (ouverture déja calculée). Pour cela j'ai trouvé des tables sur internet qui donne le temps d'exposition pour une ouverture et un papier donné en fonction de l'indice de lumination IL ou EL(sur le site [henrythomas.pagesperso-orange.fr]). Comme je n'ai pas de posemètre, j'essaye de procéder avec un appareil photo numérique. Ce dernier me donne les valeurs : d'un diaphragme, d'une vitesse d'obturation et de la sensibilité pour une exposition correcte dans un contexte choisis. À partir de ces trois informations, il me semble qu'il est possible de calculer l'indice de lumination. J'ai pour cela trouvé la formule :

IL=log en base 2 de (N²/t)+log en base 2 de (S/100)

ou N est l'ouverture en nombre de "f/"

t le temps en seconde

et S la sensibilité du support en ISO

J'ai programmé cette formule dans ma calculette de lycée et quand j'essaye, je trouve des résultats qui ne correspondent pas forcément aux situations décrites par les tables trouvées.(ex Ensoleille, mer, montagne EL 16 )


Peut-on de procéder ainsi ?

Ai-je bien compris la formule et la notion d'indice de lumination ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/07/14 10:32 par maxch.

Selon votre critère, si vous souhaitez un « calcul précis de l’exposition », investissez dans un posemètre simple mais d’assez grande amplitude (genre [www.gossen-photo.de] ). Ne vous restera alors plus qu’à gérer la loi de réciprocité ou effet Schwarzschild, ce qui sera déjà suffisant comme problématique.
Si vous persistez à vouloir utiliser le posemètre incorporé d’un boîtier annexe, laissez tomber l’indice de luminosité et reportez directement les valeurs proposées : sensibilité (celle du support sensible), vitesse, ouverture (fixe sur un sténopé).

L. écrivait:
-------------------------------------------------------
> reportez directement les valeurs proposées :
> sensibilité (celle du support sensible), vitesse,
> ouverture (fixe sur un sténopé).
Il faudra quand même faire quelques calculs rudimentaires... Je ne connais pas d'APN sur lequel on peut choisir les 3 ISO d'un papier ou le diaph à 256 d'un stenopé.
Le conseil du posemètre me paraît bien plus pertinent !

Charles

CPB : bien sûr, d’où mon second paragraphe commençant par « Si vous persistez […] ».
Et même avec une cellule, il faudra opérer des reports d'un certain nombre de points en plus sur le temps et là, l’effet Schwarzschild sera à prendre en compte.
D’autre part, le site donné en référence est sans doute un peu « folklorique ».

Je ne souhaite pas investir dans un posemètre pour l'instant (je ne suis pas sure de pouvoir me le financer, je suis encore au lycée). En ce qui concerne l'APN annexe, il admet un minimum de 200 ISO et une fermeture à F/ 16 maximum. En effet il sera difficile de reporter les valeurs de l'ouverture du sténopé et de la sensibilité du papier sur cet APN. Quels sont donc « ces calculs rudimentaires » pour utiliser cette méthode ? Faut-il utiliser ici la formule mentionnée précédemment ? Je sais que l'effet Schwarzschild sera très important sur du papier (du fait des longs temps de pose) et rendra de toute manière mes intentions « un peu folklorique ». Cependant je souhaite persister et essayer d'utiliser ces tables, car ce sont les seules que j'ai trouvées.

Je remplace donc le terme « précis » par « approximatif ». Cependant, je ne souhaite pas procéder par tâtonnement même si je pense que ces tables ont été construites sur des méthodes un peu empiriques, ou encore hasardeuses.

Merci de votre aide

Faut déjà connaitre l'ouverture relative du sténopé (« focale » divisée par le diamètre du trou) pour savoir le nombre de diaphs à ajouter (hors schwarzchild) à la mesure à f/16, sachant que la progression normalisée est :

16 | 22 | 32 | 45 | 64 | 90 | 128 | 181 | 256 | 362 | 512 | 724 | 1024…

Et que la relative (im)précision du projet au sténopé permet de se baser sur une ouverture normalisée proche, sachant que de toute façon ça va augmenter avec l'effet Schwarzchild de manière pas vraiment prévisible.

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.: jeanbaPhoto ::: jeanbaBlog :.

Sans que cela soit compliqué, cela ne va pas être facile mais possible.

Admettons un papier de 3 ISO, c’est à 6 points de moins qu’un 200 ISO (3, 6, 12, 25, 50, 100 et 200).

Admettons un diaphragme de f250 (avec 150 mm de tirage et 0,6 mm de diamètre du sténopé), nous avons 8 points de moins qu’à f16 (16, 22, 32, 45, 64, 90, 125, 180 et 250).

Il faudra modifier le temps de 14 points (8 + 6). En admettant un temps de pose mesuré par votre numérique de 1/250 s, il faudra poser, en théorie, à 2 minutes (1/250, 1/125, 1/60, 1/15, 1/8, 1/4, 1/2, 1s, 2s, 4s, 8s, 15s, 30s, 1min., 2min.). Temps qu’il faudra augmenter pour l’effet Schwarzschild… et là, pas de donnés du fabricant, il faut faire des essais, de l’ordre de 4 min., 8 min. et 15 min.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/07/14 15:57 par L..

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