Le Groulx chez Mollat, Bordeaux

Le sujet de ce fil concerne les ouvrages de librairie,
"Re: Le Groulx chez Mollat, Bordeaux".

Pour les modes d'emploi, c'est bien sûr différent, le produit dans sa globalité ayant une valeur nettement supérieure à un modeste livre.
Mais certains constructeurs ont trouvé la parade,
Les modes d'emploi sont en ligne,
L'utilisateur les imprime lui-même.

Attention, il y a des incontournables juridiques et on est très loin du tout en ligne,surtout avec les garanties qui s'allongent.

cordialement

ossette philippe

Sauf que ces machines sont présentées initialement - dans cette discussion mais aussi la machine Amazon au salon du livre - comme devant révolutionner la librairie.
Et là, je n'y mettrais pas ma main à couper.
La question du coût du stock et du pilon a d'autres réponses possibles.
On parlait de Mollat, au départ.
Il faut savoir que leur capacité à garder un fond longtemps, grâce à leurs grands locaux et à la qualité de leurs libraires, leur permet de n'avoir que 6% d'invendu (contre 24% de moyenne dans la profession).
À 6% d'invendu, tu n'as pas besoin de flux tendu (concept stupide s'il est vu comme le graal, par ailleurs extrêmement couteux écologiquement et socialement).

Pour ce qui est des notices et autres manuels techniques, je croyais que la vertu écologiste devait les amener à disparaitre au profit de pdf.
Si la littérature et le livre d'art ne sauraient se passer de papier, le mode d'emploi d'une enclume n'a pas de raison d'être.
Mais il est vrai que l'écologie et l'automobile, intrinsèquement, ça fait deux !

ossette philippe écrivait:
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> Attention, il y a des incontournables juridiques
> et on est très loin du tout en ligne,surtout avec
> les garanties qui s'allongent.
>
> cordialement
>
> ossette philippe

Microsoft a semble-t-il trouvé la parade, même les contrats sont en ligne et restent en ligne.
Si cela t'intéresse j'ai un contact qui peux te donner des détails.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/11/16 10:25 par Nestor Burma.

Laurent C écrivait:
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> Sauf que ces machines sont présentées
> initialement - dans cette discussion mais aussi la
> machine Amazon au salon du livre - comme devant
> révolutionner la librairie.
> Et là, je n'y mettrais pas ma main à couper.
> La question du coût du stock et du pilon a
> d'autres réponses possibles.
> On parlait de Mollat, au départ.
> Il faut savoir que leur capacité à garder un
> fond longtemps, grâce à leurs grands locaux et
> à la qualité de leurs libraires, leur permet de
> n'avoir que 6% d'invendu (contre 24% de moyenne
> dans la profession).
> À 6% d'invendu, tu n'as pas besoin de flux tendu
> (concept stupide s'il est vu comme le graal, par
> ailleurs extrêmement couteux écologiquement et
> socialement).

Le flux tendu, quand il est possible, ce qui est très rare, ne concerne que la fabrication, donc l'éditeur, pas le libraire, c'est donc assez hors sujet.

Pour les stocks d'un libraire, c'est souvent une tarte à la crème, le libraire a droit de retour pendant 2-3-4 mois, ce qui est "frais" et disponible à la vente ne lui appartient pas pas vraiment. Si les scores sont bien, c'est juste que la gestion des retours est musclée, c'est l'éditeur qui paye. Ce système est loin d'être parfait, les "défauts" se reportent d'un groupe à l'autre, il n'y a pas de véritable solution.

"Microsoft a semble-t-il trouvé la parade, même les contrats sont en ligne et restent en ligne.
Si cela t'intéresse j'ai un contact qui peux te donner des détails."

Tout changent. Mais il y a des obligations légales pour les modes d'emploi. une voiture c'est différent d'un logiciel. mais il est vrai que cela peut s'envisager.

je ne fabrique pas de voitures ou du moins pas encore.

cordialement

o7 philippe

Laurent C écrivait:
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flux tendu (concept stupide s'il est vu comme le graal, par ailleurs extrêmement couteux écologiquement et socialement).


C'est toi qui parle de graal et comme à ton habitude tu entasses inexactitudes, extrapolations abusives, visions passéistes, étiquetages arbitraires et procès d'intention.

Cette nouvelle forme d'industrialisation correspond à une demande, tout simplement.
A ma connaissance, elle n'a d'impact "social" que le fait d'élever les qualifications des opérateurs et de réduire considérablement les postes les plus épuisants.

"écologiquement", explique-moi en quoi cette technologie qui économise à la fois le papier et l'encre a un impact environnemental supérieur à l'imprimerie traditionnelle...Je te signale au passage que ces machines produisent environ 40 à 50 dBA de moins.

Ce que j'entends dans la profession et sur les salons internationaux, c'est que ces technologies d'impression encore peu usitées sont l'avenir de l'imprimerie. Le numérique, encore lui, va bouleverser les habitudes industrielles et les modèles économiques.

Des bases de données considérables sont en cours de construction pour répondre quasi instantanément à une demande d''édition ou rééédition.

Ici comme ailleurs, le progrès dérange et ce, depuis des siècles.
Sauf que ses pourfendeurs sont les premiers en à profiter quand ils cessent de râler ou se plaindre.
J'en ai un parmi mes voisins, qui ne rate aucune manif avec son drapeau mais qui commande tout sur Amazon :-)

.

"le mode d'emploi d'une enclume n'a pas de raison d'être." je suis d'accord avec vous. mais pas l'administration douanière. il faut un descriptif précis pour exporter et celaressemble bien souvent à un mode d'emploi succinct. Avec l'union européenne nous avons oublié ces tracas mais il n'y pas que l'union européenne. ;)

je m'éloigne de la librairie du centre ville et je suis dans une zone industrielle, plus rien à voir.

cordialement

o7 philippe

Depuis les nabatéens, le moteur des sociétés est la productivité : faire mieux et plus avec moins.

cordialement

o7 philippe

Jean écrivait:
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> Cette nouvelle forme d'industrialisation
> correspond à une demande, tout simplement.
> A ma connaissance, elle n'a d'impact "social" que
> le fait d'élever les qualifications des
> opérateurs et de réduire considérablement les
> postes les plus épuisants.
>
> "écologiquement", explique-moi en quoi cette
> technologie qui économise à la fois le papier et
> l'encre a un impact environnemental supérieur à
> l'imprimerie traditionnelle...Je te signale au
> passage que ces machines produisent environ 40 à
> 50 dBA de moins.

Je ne parle pas de ta machine/arbalette. Je parle du flux tendu, qui est à la fois une cause d'incertitude et d'instabilité pour les travailleurs (tu sais, les pauvres que certains photographes petits bourgeois méprisent), et responsable d'une augmentation des transports par définition polluants.

> Ce que j'entends dans la profession et sur les
> salons internationaux, c'est que ces technologies
> d'impression encore peu usitées sont l'avenir de
> l'imprimerie. Le numérique, encore lui, va
> bouleverser les habitudes industrielles et les
> modèles économiques.

L'avenir, c'est pour plus tard, et les augures vivent sur le dos de ceux qui les écoutent.

> Des bases de données considérables sont en cours
> de construction pour répondre quasi
> instantanément à une demande d''édition ou
> rééédition.

Et les auteurs ?

> Ici comme ailleurs, le progrès dérange et ce,
> depuis des siècles.
> Sauf que ses pourfendeurs sont les premiers en à
> profiter quand ils cessent de râler ou se
> plaindre.
> J'en ai un parmi mes voisins, qui ne rate aucune
> manif avec son drapeau mais qui commande tout sur
> Amazon :-)

Bien sûr, il y a les bons et les méchants...
Ou plutôt les gentils.

Laurent C écrivait:
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Et les auteurs ?


Justement, grâce à ces technologies, on commence à voir apparaître des sites qui permettent d'éditer les auteurs que l'édition traditionnelle a refusés pour ne pas représenter assez de tunes pour leur propre engraissement bourgeois.

Avec des conceptions à l'ancienne, m'étonne pas que Fillon soit not'prochain président :-))


.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/11/16 12:07 par Jean.

Jean écrivait:
-------------------------------------------------------
> Laurent C écrivait:
> --------------------------------------------------

> Justement, grâce à ces technologies, on commence
> à voir apparaître des sites qui permettent
> d'éditer les auteurs que l'édition
> traditionnelle a refusés pour ne pas représenter
> assez de tunes pour leur propre engraissement
> bourgeois.

Cela correspond parfaitement aux divers point de vue énoncé plus haut,
Les seuls gagnants seront le papetier, le fabricant de la machine et l'imprimeur, l'auteur éditeur libraire sera servi en gloriole et payera la casse.

Si l'auteur a du talent, c'est une occasion rapide de le révéler à son public.
Si c'est une branlouille égotique stérile, t'auras beau mettre toute l'artillerie dans toutes les technologies disponibles, ça restera une branlouille.
Ici comme ailleurs la chaîne de production ne vaut que par son maillon le plus faible.
Un vrai talent trouve toujours son chemin, surtout aujourd'hui avec les moyens de communication exponentiels dont il peut disposer.

.

Jean écrivait:
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> Si l'auteur a du talent, c'est une occasion rapide
> de le révéler à son public.
> Si c'est une branlouille égotique stérile,
> t'auras beau mettre toute l'artillerie dans toutes
> les technologies disponibles, ça restera une
> branlouille.
> Ici comme ailleurs la chaîne de production ne
> vaut que par son maillon le plus faible.
> Un vrai talent trouve toujours son chemin, surtout
> aujourd'hui avec les moyens de communication
> exponentiels dont il peut disposer.
>
> .


Encore un truc à la mord moi le machin,
Genre je perds maintenant parce que je vais me refaire plus tard.

Dans cette affaire on a une machine, et un propriétaire de machine qui veut faire de la tune,
Voilà, c'est tout, mais cela s'arrête là, inutile d'évoquer les talents.

Cette position de ta part n'est pas nouvelle. Tu occultes sciemment (ou inconsciemment, ce qui est plus probable) le plus important.
Si pour toi le talent c'est un truc à la mord toi le machin, (la phrase d'après est absconse, pour rester poli), alors tu n'as rien compris au monde des arts quels qu'ils soient et leur diffusion, ce qui n'étonne personne, la technique étant ta seule et unique préoccupation. Tu as toujours nié le talent, le tournant en dérision à chaque occasion.
Dans cette affaire tout le monde veut faire de la tune, tu as décidé que seul le propriétaire de la machine avait ce projet.
Si un auteur veut publier, ce serait pourquoi à ton avis? Faire chier le monde? Montrer son cul à tous le passants?
Eh non, c'est pour gagner sa vie.
Mais je t'accorde que la chaîne de production ne vit que par lui. Si pas d'auteur, à quoi bon des machines, du papier, de l'encre.
Les agriculteurs ont le même problème avec la grande distribution. Ils sont au départ de la chaîne et ils sont les plus mal rémunérés.
Mais les plus innovants, les plus intelligents, les plus malins, bref les plus talentueux un jour dictent leur loi.
Tu refuses cette logique, on va pas passer la nuit là dessus.

Jean écrivait:
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> Cette position de ta part n'est pas nouvelle. Tu
> occultes sciemment (ou inconsciemment, ce qui est
> plus probable) le plus important.
> Si pour toi le talent c'est un truc à la mord toi
> le machin, (la phrase d'après est absconse, pour
> rester poli), alors tu n'as rien compris au monde
> des arts quels qu'ils soient et leur diffusion, ce
> qui n'étonne personne, la technique étant ta
> seule et unique préoccupation. Tu as toujours
> nié le talent, le tournant en dérision à chaque
> occasion.
> Dans cette affaire tout le monde veut faire de la
> tune, tu as décidé que seul le propriétaire de
> la machine avait ce projet.
> Si un auteur veut publier, ce serait pourquoi à
> ton avis? Faire chier le monde? Montrer son cul à
> tous le passants?
> Eh non, c'est pour gagner sa vie.
> Mais je t'accorde que la chaîne de production ne
> vit que par lui. Si pas d'auteur, à quoi bon des
> machines, du papier, de l'encre.
> Les agriculteurs ont le même problème avec la
> grande distribution. Ils sont au départ de la
> chaîne et ils sont les plus mal rémunérés.
> Mais les plus innovants, les plus intelligents,
> les plus malins, bref les plus talentueux un jour
> dictent leur loi.
> Tu refuses cette logique, on va pas passer la nuit
> là dessus.

Le modèle prédateur est connu,
Mais cela n'a rien à voir avec le talent.

Le monde du livre est un ensemble, un ensemble de partenaires, les machines ne sont que des détails assez futiles,
Il faut des auteurs, des libraires, des bibliothèques, des lecteurs, des acheteurs et du volume, beaucoup de volume,
Voilà les ingrédients de l'affaire livre, je n'y vois pas de machine.

Les droits d'auteur représentent 10% du prix d'un livre, vu le prix moyen d'un livre, il faut donc un grand nombre de livres pour gagner sa vie,
Et laissons de côté le talent qui n'est qu'une tarte à la crème.

Bon.
Prenons un autre exemple:

Donnons strictement le même matériel de production à deux auteurs: une toile, des pinceaux, de la peinture à l'huile.

L'un s'appelle Marcel Dugenou, tourneur-fraiseur de son état et peintre du dimanche.
L'autre s'appelle Vincent Van Gogh, peintre de tous les jours, un peu fou sur les bords.

Le produit du premier se vend 5€ dans un vide-grenier à un copain du peintre un jour qu'il fait beau.
Le produit du second se vend quelques centaines de millions d'euros chez Christie's un jour époustouflant d'insignifiance.

La différence, c'est ta définition de la tarte à la crème?

Dans l'édition c'est pareil. Un auteur de talent gagne infiniment plus qu'un pisseur de copie.
Chez les photographes idem.
Et dans tous les domaines sans exception.

A ne pas confondre avec les "artistes" pré-fabriqués du show-biz ou les sportifs dopés bien entendu.

Jean écrivait:
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> L'un s'appelle Marcel Dugenou, tourneur-fraiseur
> de son état et peintre du dimanche.
> L'autre s'appelle Vincent Van Gogh, peintre de
> tous les jours, un peu fou sur les bords.
>
> Le produit du premier se vend 5€ dans un
> vide-grenier à un copain du peintre un jour qu'il
> fait beau.
> Le produit du second se vend quelques centaines de
> millions d'euros chez Christie's un jour
> époustouflant d'insignifiance.

Constat à postériori, les deux types sont morts, donc sans intérêt.

Tu devrais faire des vidéos comiques sur Youtube, ton talent il est là :-))
Je pressens des milliers de like.

Jean écrivait:
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> Tu devrais faire des vidéos comiques sur Youtube,
> ton talent il est là :-))
> Je pressens des milliers de like.

Tu ne peux pas nous vendre sur le même fil des vivants et des morts, cela ne fonctionne pas.

D'autant que le fou en question n'a rien vendu et a crevé la dalle (en pente).
Le reste n'est qu'une histoire d'institutions et de spéculateurs.
Tous à chier, si l'on se souviens de l'abandon où fut laissé l'artiste.
Je conchie les bourges et les donneurs de leçons.
Les auteurs, les artistes parfois, sont la variable d'ajustement de tout ces petits clercs et comptables, petits, si petits.
Derrière ton histoire de bases de données, il y a le fantasme absolu des marchands : se passer de l'auteur, cet emmerdeur, ce prétentieux.

<<Derrière ton histoire de bases de données, il y a le fantasme absolu des marchands : se passer de l'auteur, cet emmerdeur, ce prétentieux.<<

Et une réalité économique, la base de donnée coutera 10 fois, 100 fois, le prix de la machine, notre gars en a-t-il les moyens, pas sûr ...
Cette machine va juste imprimer des doc techniques, c'est plus simple.

Laurent C écrivait:
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Je conchie les bourges et les donneurs de leçons

S'auto-conchier relève déjà de l'exploit.

Mais le pire, c'est d'observer en son bocal un déjà vieillard quadragénaire déconnecté du monde, en macération dans ses certitudes d'un autre âge et dont les frustrations et aigreurs diverses rendent agresso au point de produire du déni d'évidences tout aussi diverses.

Mais c'est un peu compliqué à lire tout ça.
La communication a de beaux jours.
Suis pas encore au chômedu ptin :-))


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