galerie-photo / Nouveautés de été 2021

pils écrivait:
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> Faut-il croire que nos édiles et nos administrations ont
> été formatés avec de la merde dans les yeux ?
Mais non
Ils sont formatés rendement pour leur compte personnel.
Comparez donc le cout d'un tirage sur une tôle ou une bâche ( Luxembourg ou Rochechouart peu importe) avec les émoluments ou les notes de frais de nos sénateurs et vous comprendrez ou ils placent les priorités.
Pour les manants que je veux condescendre à éduquer il ne faudrait pas que cela coute plus cher que mon repas chez xyz; au delà ce serait margarita ante porcem.

Pas de la merde dans les yeux mais les yeux sur le portefeuille.
Si l'éclairage Sodium Haute Pression s'est développé dans les villes c'est qu'il est celui qui avait le meilleur rendement photo-électrique , la durée de vie des sources la plus longue et qu'il a remplacé un éclairage au vapeurs de mercure d'un rendement 5 ou 6 fois inférieur.
Les LED changent la donne en terme d'IRC mais par contre l'utilisation de TC > 5000°K donne des éclairages qui ne sont pas plus agréables que ceux des lampes SHP et qui font fuir les utilisateurs qui sont dans ces zones (c'est d'ailleurs une règle connue, dans les zones ou l'on veut qu'il n'y ai pas de stationnement des piétons, on éclaire avec des source à 6000°K et ça marche).
L'éclairage public en France c'est a peu prés 50% de la consommation électrique des villes, ce n'est pas rien.

Merci Henri,

J'ajouterai que l'Etat affiche ostensiblement sa "bonne conscience" par des actions coups-de-poing de ce genre, une propagande de façade vulgairement affichée, tout en laissant errer indéfiniment ses réfugiés divers et variés.. le plus important est l'apparence, surtout spectaculaire et de préférence choquante... un bon outil pour asservir ses sujets, qui abandonnent d'eux-même leur statut de "citoyens"... le pied!

L’article de H.P. me semble un peu réac, gentiment conservateur. Dans l’ensemble les sympathies exprimées montrent que l’on est bien dans l’esprit du temps. Au delà on s’interroge sur ce qu’est la culture que l’on constate ici très dépendante du politique. On se demande encore et toujours sur ce qu’il faudrait entendre par œuvre d’art (une preuve personnelle de l’amélioration de soi? ou de son nombril ?).
Réza à Rochechouart :
c’est une riche idée de proposer par temps de covid une expo temporaire en plein air d’un photographe célèbre et reconnu. 22 photos qui rappellent les 83 exposées sur les grilles du Luxembourg. On peut gloser sur les arrières pensées sénatoriales qui consistaient en 2003 à faire apparaître l’Afghanistan comme pays ami que l’on occuperais jamais. C’est à cet endroit que la culture apparaît annexée à la politique en l’occurrence internationale. A Rochechouart l’idée a changée, on s’occupe de « la nature de l’homme ». Il semblerais qu’il ne faille plus s’occuper des afghans mais plutôt élargir le débat à l’homme en général et comprendre la misère à venir et s’entraîner à la résilience. Les ‘passants’ de Rochechouart ont eu la chance de s’en expliquer avec Reza resté 2 jours sur place comme l’annonce une publicité sur le site municipal.
La suite de l’article argumente un procès contre les édiles locales ou nationales méprisants, dans le désordre, l’environnement, la politique culturelle, le public, le grand public, les gens, le peuple, les photojournalistes….
Conclusion : une oppression non désintéressée.
Effectivement allons au bout du raisonnement et considérons la culture comme une oppression. Je pense justement le contraire même si ça abîme un peu les grilles du Luxembourg ou que le paysage de Rochechouart soit un peu masqué quelque temps.

le nono écrivait:
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> Le « luxe de l’inaccoutumance »...
>
> Le Monde diplomatique

Lu, merci pour l'indication. L'auteur fait un rappel historique très intéressant des politiques culturelles depuis Malraux, il souligne leur impasse par la valse des ministres de la Culture qui se succèdent à un rythme effréné, en moyenne trois par quinquennat.
L'échec le plus éclatant est l'impossibilité d'avoir fait en sorte que le culturel devienne populaire, et au contraire de s'être attaché à ce que le populaire devienne culturel.
D'où le titre très juste Désormais, tout est culturel !. D'ailleurs, il suffit de lire certaines interventions de ce fil et sur le forum pour constater qu'il s'agit bien d'une règle : l'œuvre d'art n'existe plus, le refus de toute hiérarchie esthétique, tout le monde est artiste etc., dès lors peu importe si les productions exposées sont des "œuvres d'art", qu'elles soient bien ou mal présentées ne fait que peu de différence, il y aura toujours un argument pour faire valoir la présence d'une telle exposition, souvent on rappellera le parcours à l'international de l'auteur au bon peuple de Trucmuche-Les-Oies.
Cette doctrine ne fonctionne évidemment pas, les hierarchies subsistent et sont d'autant plus violentes : l'exposition rétrospective de Thomas Demand à la Fondation Cartier en est un bon exemple : le lieu se divisant en deux halls scindés par des façades transparentes et un sous sol aveugle à la lumière du jour, sont des espaces dédiés à l'exposition qui doivent être agencés. T. Demand à donc fait appel à une agence d'architectes de son choix, Caruso/St. John basée à Londres pour configurer les lieux, un catalogue publié en partenariat avec les éditions Actes Sud a été édité pour l'occasion avec un texte de Francesco Bonami. Quant aux ambitions des tirages exposés, ils visaient la perfection ainsi que les encadrements.
Alors que dire de ces présentations d'images dans les jardins de Rochechouard ou dans les gares, parle t-on de la même chose quand on voudrait qualifier ces propositions d'expositions artistiques ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/07/21 18:23 par Zoran.

"Alors que dire de ces présentations d'images dans les jardins de Rochechouard ou dans les gares, parle t-on de la même chose quand on voudrait qualifier ces propositions d'expositions artistiques ?"

Que vous n'êtes pas la cible visée ? ;-)

J

alexandr écrivait:
-------------------------------------------------------
> Merci Henri,
>
> J'ajouterai que l'Etat affiche ostensiblement sa
> "bonne conscience" par des actions coups-de-poing
> de ce genre, une propagande de façade
> vulgairement affichée, tout en laissant errer
> indéfiniment ses réfugiés divers et variés..
> le plus important est l'apparence, surtout
> spectaculaire et de préférence choquante... un
> bon outil pour asservir ses sujets, qui
> abandonnent d'eux-même leur statut de
> "citoyens"... le pied!

Théorie du complot ?

Nos dirigeants n'ont même pas ce genre d'imagination, juste une élite sans projet dans un monde complexe ...

Ventdesable écrivait:
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> "Alors que dire de ces présentations d'images
> dans les jardins de Rochechouard ou dans les
> gares, parle t-on de la même chose quand on
> voudrait qualifier ces propositions d'expositions
> artistiques ?"
>
> Que vous n'êtes pas la cible visée ? ;-)

Peu nous importe la cible, pour nos décideurs politiques, la cible est concept flou ...
Mais laissons cela de côté, ce n'est pas très important.
Ce qui me semble important c'est le mépris vis à vis du médium "photographie",
En méprisant le médium, la notion de cible, n'a pas de sens ...

Je pense ne pas être complotiste, ou je suis le dernier au courant ;-)
En effet, je ne sais pas ce que pensent les dirigeants au juste... en tout cas, j'approuve le texte de Henri Peyre, je ne considère pas qu'il soit "réac"...

alexandr écrivait:
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> Je pense ne pas être complotiste, ou je suis le
> dernier au courant ;-)

Citation :

> un
> bon outil pour asservir ses sujets, qui
> abandonnent d'eux-même leur statut de
> "citoyens"...

"abandonnent d'eux-mêmes leur statut de citoyens": regardez l'abstention aux dernières élections et vous comprendrez...
lisez Noam Chomsky et vous comprendrez encore mieux...

alexandr écrivait:
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> "abandonnent d'eux-mêmes leur statut de
> citoyens": regardez l'abstention aux dernières
> élections et vous comprendrez...

Quel rapport avec l'article de Mr Peyre ?

> lisez Noam Chomsky et vous comprendrez encore
> mieux...

Il est peut probable que je trouve un quelconque lien avec l'article de Mr Peyre ...

Je ne sais pas si ce forum a pour vocation de montrer les opinions politiques de chacun... je crois que j'en ai trop dit et dans ce cas j'en suis désolé. En même temps, il me semble que l'article de Mr Peyre dépasse de très loin la sphère "purement" (qu'est ce que ça veut dire?) artistique ou esthétique.
Il n'y a pas que le caractère dissonant de l'affichage qui le choque, il y a également la thématique! Il s'agit tout de même du travail de Reza et de l'Afghanistan! Je me doute bien que Mr Peyre n'a rien contre le travail de Reza ni contre l'Afghanistan, Mr Reza est un photojournaliste très intéressant d'ailleurs.
Donc, revenons à nos moutons: qu'est ce qui cloche?

C'est cette bien-pensance qui entend s'afficher d'une façon très particulière, et que Mr Peyre détaille très bien. A partir de là, chacun aura son interprétation des faits:
- soit il s'agit simplement d'une initiative politique locale malencontreuse et accidentelle et dans ce cas le débat est clos.
- soit il s'agit d'un mouvement de fond plus global, ce que je crois personnellement, avec ses différents acteurs.
Or, il s'avère que l'Acteur principal de cette pièce est l'État, ou alors je n'ai rien compris. Et dans ce cas, j'aime bien voir ce qui est affiché avec tant de véhémence et les faits réels. A ce stade de la discussion, j'aime bien utiliser la parabole du bouquet de fleurs.
Un homme offre des fleurs à sa femme régulièrement avec un grand sourire mais dans les faits il la trompe et ne la respecte pas. C'est une image très simpliste mais qui me fait penser à ce que cet article ébauche comme propos.

Est ce que les réfugiés ou "migrants économiques" sont bien traités en France? Je ne crois pas, mais alors pas du tout, c'est indigne! Ou alors, je suis mal renseigné et je délire... mais quand je vois les groupes entiers de personnes errantes comme des fantômes près de la ville où je suis régulièrement et que je vois des expositions pleines de bons sentiments qui se généralisent, je me dis qu'on se fout de ma gueule, eh oui!... il a quelque chose qui cloche. Et cela a à voir avec l'article de Mr Peyre, il me semble.

Donc cet affichage ostentatoire et cette fabrique de la culpabilisation a un but certain, il n'est pas accidentel, il est voulu et la question est de savoir par qui et pourquoi...

A partir de là, la lecture de philosophes comme Noam Chomsky (la fabrique du Consentement) ou de Hannah Arendt sur les manipulations des systèmes politiques sont très surprenantes et instructives. On y découvre qu'aucun système politique à tendance totalitaire n'est venu en disant: "on va vous faire du mal", mais que ces systèmes prétendaient faire le bien de leur peuple, au nom de grands principes...

L'article de Mr Peyre ouvre des abîmes de réflexion, en tout cas...

alexandr écrivait:
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> Donc cet affichage ostentatoire et cette fabrique
> de la culpabilisation a un but certain, il n'est
> pas accidentel, il est voulu et la question est de
> savoir par qui et pourquoi...

Je suis plutôt d'accord avec l'état des lieux, mais par contre pas du tout d'accord avec la dimension intentionnelle, d'où mon expression "théorie du complot" ...

Nos dirigeants ne dirigent plus grand chose, les vecteurs multiples et modernes sont non seulement puissants, mais incontrôlés, les crises de ces dernières années montrent assez facilement que personne ne tire les ficelles, nous sommes pris dans un flux, avec pour choix, le milieu du fleuve ou le bord di fleuve, même le contre courant n'est plus possible.
Les grand dirigeants n'ont aucune confiance dans ce qu'ils font ... Il est amusant de constater que Mr Gate, le pape de l'informatique, n'y croit pas, ou, n'y croit plus, en quelques années il est devenu le plus gros propriétaire terrien des USA, un peu comme un vegan, qui rachèterait les Boucheries Bernard ...

Voilà, à tour ou à raison, contre l'avenir de l'humanité, ou pour un autre avenir, diriger ne veut plus rien dire, l'Eglise n'y arrive plus, les Grands idéaux politiques sont oubliés, les chefs d'entreprise essayent de se réinventer sans diriger, les dirigeants politiques n'arrivent même pas à se diriger eux-même et l'écologie reste incapable de la moindre direction sérieuse.

Le XXI e siècle c'est surtout une absence de direction, ce que l'on peut aussi constater dans le monde des Arts ...

L'absence de direction c'est la liberté.

[fr.wikipedia.org]

Dites juste non au gouvernement autoritaire.
[upload.wikimedia.org]

Lisez Normand Baillargeon
[fr.wikipedia.org]

Luc Peiffer écrivait:
-------------------------------------------------------
> L'absence de direction c'est la liberté.

Hélas, pas forcement, c'est aussi la cacophonie ...

Un autre exemple d'exposition photographique en plein air. Faut-il penser que c'est de la confiture donnée à des cochons ?
Il faudrait déjà que les impressions soient de bonne qualité, ce qui n'est pas toujours le cas. La photographie étant d'abord de la photo-graphie, au sens artisanal du terme. [www.facebook.com]

Quand les idées sont affichées avec les moyens et les procédés des campagnes publicitaires, cela porte un nom: la propagande. Et la propagande porte en elle davantage d'intentions que de pur hasard...

Nestor a écrit :

Je suis plutôt d'accord avec l'état des lieux, mais par contre pas du tout d'accord avec la dimension intentionnelle, d'où mon expression "théorie du complot" ...

Nos dirigeants ne dirigent plus grand chose, les vecteurs multiples et modernes sont non seulement puissants, mais incontrôlés, les crises de ces dernières années montrent assez facilement que personne ne tire les ficelles, nous sommes pris dans un flux, avec pour choix, le milieu du fleuve ou le bord di fleuve, même le contre courant n'est plus possible.
Les grand dirigeants n'ont aucune confiance dans ce qu'ils font ... Il est amusant de constater que Mr Gate, le pape de l'informatique, n'y croit pas, ou, n'y croit plus, en quelques années il est devenu le plus gros propriétaire terrien des USA, un peu comme un vegan, qui rachèterait les Boucheries Bernard ...

Voilà, à tour ou à raison, contre l'avenir de l'humanité, ou pour un autre avenir, diriger ne veut plus rien dire, l'Eglise n'y arrive plus, les Grands idéaux politiques sont oubliés, les chefs d'entreprise essayent de se réinventer sans diriger, les dirigeants politiques n'arrivent même pas à se diriger eux-même et l'écologie reste incapable de la moindre direction sérieuse.

Le XXI e siècle c'est surtout une absence de direction, ce que l'on peut aussi constater dans le monde des Arts ...


Nestor écrit des narrations pour un énième projet photographique bien documenté de mots ?
Ou
L'Archevêque de Moissenay a discrètement prêté allégeance aux nouveaux Rois de France ?

Pourtant des organes de presse du pouvoir, que l'on peut interpréter comme des déclinaisons locales de la Pravda, semblent désigner quelques notables qui continuent de marcher sur leurs pieds et n'ont pas perdu le nord :
[www.bfmtv.com]

[www.lefigaro.fr]

Donc je repose ma question : que trame l'intrigant personnage de Léo Malet (un nouveau titre : la narcose de Nestor)?
Dois-je associer ma sidération au sujet de son analyse à la dérive de la photographie vers les récits et concepts, démonétisés le plus souvent possible, qu'il se plait à faire écho ?

pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor a écrit :
>
> Je suis plutôt d'accord avec l'état des
> lieux, mais par contre pas du tout d'accord avec
> la dimension intentionnelle, d'où mon expression
> "théorie du complot" ...
>
> Nos dirigeants ne dirigent plus grand chose, les
> vecteurs multiples et modernes sont non seulement
> puissants, mais incontrôlés, les crises de ces
> dernières années montrent assez facilement que
> personne ne tire les ficelles, nous sommes pris
> dans un flux, avec pour choix, le milieu du fleuve
> ou le bord di fleuve, même le contre courant
> n'est plus possible.
> Les grand dirigeants n'ont aucune confiance dans
> ce qu'ils font ... Il est amusant de constater que
> Mr Gate, le pape de l'informatique, n'y croit pas,
> ou, n'y croit plus, en quelques années il est
> devenu le plus gros propriétaire terrien des USA,
> un peu comme un vegan, qui rachèterait les
> Boucheries Bernard ...
>
> Voilà, à tour ou à raison, contre l'avenir de
> l'humanité, ou pour un autre avenir, diriger ne
> veut plus rien dire, l'Eglise n'y arrive plus, les
> Grands idéaux politiques sont oubliés, les chefs
> d'entreprise essayent de se réinventer sans
> diriger, les dirigeants politiques n'arrivent
> même pas à se diriger eux-même et l'écologie
> reste incapable de la moindre direction
> sérieuse.
>
> Le XXI e siècle c'est surtout une absence de
> direction, ce que l'on peut aussi constater dans
> le monde des Arts ...
>
>
> Nestor écrit des narrations pour un énième
> projet photographique bien documenté de mots ?
> Ou
> L'Archevêque de Moissenay a discrètement prêté
> allégeance aux nouveaux Rois de France ?
>
> Pourtant des organes de presse du pouvoir, que
> l'on peut interpréter comme des déclinaisons
> locales de la Pravda, semblent désigner quelques
> notables qui continuent de marcher sur leurs pieds
> et n'ont pas perdu le nord :
> [www.bfmtv.com]
> a-pandemie-le-nombre-de-milliardaires-francais-a-e
> ncore-grimpe-en-2021_AD-202107070180.html
>
> [www.lefigaro.fr]
> iardaires-francais-est-passe-de-95-a-109-pendant-l
> a-pandemie-20210707
>
> Donc je repose ma question : que trame l'intrigant
> personnage de Léo Malet (un nouveau titre : la
> narcose de Nestor)?
> Dois-je associer ma sidération au sujet de son
> analyse à la dérive de la photographie vers les
> récits et concepts, démonétisés le plus
> souvent possible, qu'il se plait à faire écho ?

Désolé, mon propos est assez clair,
L'interdépendance de notre modèle de société rend caduc la notion de dirigeant ...
Mais je n'ai pas bien compris ce que vous vouliez dire,
Sans doute rien,
Mais j'ai comme un doute ...

Je peux partager le manque de visibilité des décisionnaires de notre société. Mais analyser l'apparente atonie de ceux-ci ou la cacophonie de celle-ci par un abandon du pouvoir est une pantalonnade..
Si le polar de Chandler fait de "chercher la femme" un principe, nous pouvons parvenir à un surcroit de lisibilité de nos institutions, organisations, entreprises, dirigeants en observant la circulation de l'argent, et ne pas conclure comme négligemment dans l'air du temps : Nos dirigeants ne dirigent plus grand chose.. diriger ne veut plus rien dire. À mon sens, vous écrivez de la fiction, voire participez à une narration des relais du pouvoir...
À propos de l'attitude de Bill, la vacance de l'état, et une part de votre folklore idéologique :
[charliehebdo.fr]
Plus près de la photo et qui pose la question de la verticalité, d'un pouvoir qui ne redistribue pas ou peu et vend des vessies pour des lanternes :
[www.9lives-magazine.com]

Le flouze, le pognon, l'artiche, les biftons, l'oseille, l'avoine, les radis, la thune, la caillasse, etc. Nestor (grenier à blé?), raisonnez vous et chassez le doute ! Laissez vos enfumages aux fumoirs d'opium de diverses obédiences (ou soyez moins grossier)

pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Je peux partager le manque de visibilité des
> décisionnaires de notre société. Mais analyser
> l'apparente atonie de ceux-ci ou la cacophonie de
> celle-ci par un abandon du pouvoir est une
> pantalonnade..

C'est pourtant la réalité

> Si le polar de Chandler fait de "chercher la
> femme" un principe, nous pouvons parvenir à un
> surcroit de lisibilité de nos institutions,
> organisations, entreprises, dirigeants en
> observant la circulation de l'argent, et ne pas
> conclure comme négligemment dans l'air du temps :
> Nos dirigeants ne dirigent plus grand chose..
> diriger ne veut plus rien dire. À mon sens,
> vous écrivez de la fiction, voire participez à
> une narration des relais du pouvoir...

Je regarde la vie, celle que j'ai vécu, qui est marquée par des changements forts et aucun de ces changement ne vient d'un quelconque dirigeant.

> À propos de l'attitude de Bill, la vacance de
> l'état, et une part de votre folklore
> idéologique :
> [charliehebdo.fr]
> s%E2%80%AF-faux-robin-des-bois-mais-vrai-requin/
> Plus près de la photo et qui pose la question de
> la verticalité, d'un pouvoir qui ne redistribue
> pas ou peu et vend des vessies pour des lanternes
> :
> [www.9lives-magazine.com]
> a-bien-madame-marquise-photographes-bord-de-lasphy
> xie/

C'est tout ?

> Le flouze, le pognon, l'artiche, les biftons,
> l'oseille, l'avoine, les radis, la thune, la
> caillasse, etc. Nestor (grenier à blé?),
> raisonnez vous et chassez le doute ! Laissez vos
> enfumages aux fumoirs d'opium de diverses
> obédiences (ou soyez moins grossier)

Je crois que vous êtes sous influence,
Vous imaginez des trucs ...
Essayez de citer 2-3 situations majeures qui ont changé votre vie sur les 50 dernières années ...
Ne citez pas Charlie-Hebdo ils sont hors jeu sur cette question ...

Juste sur le domaine de la photo, il y a aujourd'hui 2-3 milliards de photographes réguliers, personne ne l'a décidé, aucun pouvoir ne l'a souhaité, et encore moins, aucun homme de pouvoir ne l'a dirigé ...

Il faut savoir admettre que l'humanité et son évolution nous échappe totalement, et échappe même totalement aux hommes de pouvoir et du pouvoir.

Charlie hebdo (ce pourrait être un autre) ne raconte pas la retraite de Bill en gentilhomme fortuné sur ses terres comme vous le faites (fiction ?)
Il y a peut-être absence de projet collectif, mais pas de recherche de réussite individuelle et de politique de conservation des gains de cet état de fait :
[www.franceculture.fr]
Cela ne s'appelle pas une évolution souhaitée et dirigée par des pouvoirs ?
Quel est le sens de vos fictions ?

Il y a certainement trop de photographes. Dans un espace de liberté professionnelle et de maigre emploi, pourquoi voulez-vous que des organes de pouvoir y mettent fin quand ils en tirent avantage (photographes exposants non rémunérés au Festival d'Arles par exemple) ?
Le principal changement de ces dernières décennies est la raréfaction de l'argent sur nos salaires ou piges et l'atomisation de nos professions vers l'individualisation dans notre face à face avec l'employeur (notion plus évidente au cinéma qu'en photographie probablement).

Mais, cela ne se fait pas tout seul !
Ce n'est pas le fruit du hasard !
Il y a une volonté très forte de moins partager/redistribuer l'argent depuis plusieurs décennies (avec des conséquences individuelles et collectives) !
Quelle est cette fiction que vous brodez ? L'apolitisme du grenier à blé ? ( Il faut savoir admettre que l'humanité et son évolution nous échappe totalement, et échappe même totalement aux hommes de pouvoir et du pouvoir.)

Avec moins de sécurité sociale, de retraite, de transport en commun, d'hôpitaux publics, (...) les américains semblent avoir une conscience politique plus aiguë que la nôtre :
[charliehebdo.fr]
À propos de l'évolution de notre société et notre consentement :
[www.tradingsat.com]

pils écrivait:
-------------------------------------------------------
> Charlie hebdo (ce pourrait être un autre) ne
> raconte pas la retraite de Bill en gentilhomme
> fortuné sur ses terres comme vous le faites
> (fiction ?)

Juste un fait, je ne raconte rien, je relate un fait

> Il y a peut-être absence de projet collectif,
> mais pas de recherche de réussite individuelle et
> de politique de conservation des gains de cet
> état de fait :
> [www.franceculture.fr]
> onomique/les-tres-riches-toujours-plus-riches-et-l
> es-francais-plus-encore
> Cela ne s'appelle pas une évolution souhaitée et
> dirigée par des pouvoirs ?

Non, ce n'est rien, la richesse des riches est virtuelle, je suis étonné que des "journalistes" se fixent sur cette question virtuelle qui n'a que peu d'incidence sur notre vie et nous détourne des vraies questions.

> Quel est le sens de vos fictions ?

Je ne vois pas de quoi vous parlez

> Il y a certainement trop de photographes. Dans un
> espace de liberté professionnelle et de maigre
> emploi, pourquoi voulez-vous que des organes de
> pouvoir y mettent fin quand ils en tirent avantage
> (photographes exposants non rémunérés au
> Festival d'Arles par exemple) ?

Ce n'est pas parce que vous croquez la pomme verger du voisin que vous devenez un homme de décision et de pouvoir.

> Le principal changement de ces dernières
> décennies est la raréfaction de l'argent sur nos
> salaires ou piges et l'atomisation de nos
> professions vers l'individualisation dans notre
> face à face avec l'employeur (notion plus
> évidente au cinéma qu'en photographie
> probablement).

Je n'y crois pas, l'argent est toujours là, mais il a glissé un peu plus loin ...

> Mais, cela ne se fait pas tout seul !

En fait SI

> Ce n'est pas le fruit du hasard !

Vous pouvez invoquer Dieu, mais je crois qu'il n'y ait pour rien ...

> Il y a une volonté très forte de moins
> partager/redistribuer l'argent depuis plusieurs
> décennies (avec des conséquences individuelles
> et collectives) !

Franchement, si je cherchais un coupable, j'aurais de bien meilleurs candidats ...

> Quelle est cette fiction que vous brodez ?

Juste des faits

> L'apolitisme du grenier à blé ? ( Il faut
> savoir admettre que l'humanité et son évolution
> nous échappe totalement, et échappe même
> totalement aux hommes de pouvoir et du
> pouvoir.)

Bien sûr, tout nous échappe, même notre destinée

> Avec moins de sécurité sociale, de retraite, de
> transport en commun, d'hôpitaux publics, (...)

Il n'y a pas moins, mais plus, beaucoup plus ... Les comptes de la collectivité France sont publics, vous devriez les lire

> les américains semblent avoir une conscience
> politique plus aiguë que la nôtre :
> [charliehebdo.fr]
> ains-contre-le-capitalisme-%E2%80%89oui-on-peut-de
> manteler-les-gafa%E2%80%89/

Les américains sont des capitalismes dans l'âme qui se plaignent du capitalisme, une sorte de pièce de boulevard

> À propos de l'évolution de notre société et
> notre consentement :
> [www.tradingsat.com]
> d-le-coronavirus-amplifie-le-poids-de-certains-gra
> nds-groupes-cotes-912593.html

Il y a toujours des glissements économiques, cela n'a rien à voir avec la notion de diriger
Les "gagnants" comme les "perdants" se savent ni d'où ils viennent ni ou ils vont ...

Et vous n'avez pas répondu à ma question :

Essayez de citer 2-3 situations majeures qui ont changé votre vie, notre vie, sur les 50 dernières années ...

Nestor Burma écrivait:
-------------------------------------------------------
> Juste sur le domaine de la photo, il y a
> aujourd'hui 2-3 milliards de photographes
> réguliers, personne ne l'a décidé, aucun
> pouvoir ne l'a souhaité, et encore moins, aucun
> homme de pouvoir ne l'a dirigé ...
>
> Il faut savoir admettre que l'humanité et son
> évolution nous échappe totalement, et échappe
> même totalement aux hommes de pouvoir et du
> pouvoir.

Avant l'invention du smartphone, on ne pouvait pas envoyer de selfie.
Avant l'invention de la photographie, il n'y avait pas de photographes, mais on pouvait transmettre des portraits.
Avant l'invention du téléphone, il n'y avait pas de téléphoniste, mais on pouvait télécommuniquer sans électricité.
Avant l'invention de l'électricité, il n'y avait pas de dynamo, mais on pouvait être foudroyé.
Avant l'invention du robinet, il n'y avait pas d'air comprimé, mais on pouvait plonger en apnée.
Avant l'invention de l'aéroplane, il n'y avait pas de vaisseaux spatiaux, mais on pouvait être dans la lune.

Où y a-t-il problème ?

Le pouvoir de décider d'une exposition sur un parcours touristique ?

Luc Peiffer écrivait:
-------------------------------------------------------
> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Juste sur le domaine de la photo, il y a
> > aujourd'hui 2-3 milliards de photographes
> > réguliers, personne ne l'a décidé, aucun
> > pouvoir ne l'a souhaité, et encore moins,
> aucun
> > homme de pouvoir ne l'a dirigé ...
> >
> > Il faut savoir admettre que l'humanité et son
> > évolution nous échappe totalement, et
> échappe
> > même totalement aux hommes de pouvoir et du
> > pouvoir.
>
> Avant l'invention du smartphone, on ne pouvait pas
> envoyer de selfie.
> Avant l'invention de la photographie, il n'y avait
> pas de photographes, mais on pouvait transmettre
> des portraits.
> Avant l'invention du téléphone, il n'y avait pas
> de téléphoniste, mais on pouvait
> télécommuniquer sans électricité.
> Avant l'invention de l'électricité, il n'y avait
> pas de dynamo, mais on pouvait être foudroyé.
> Avant l'invention du robinet, il n'y avait pas
> d'air comprimé, mais on pouvait plonger en
> apnée.
> Avant l'invention de l'aéroplane, il n'y avait
> pas de vaisseaux spatiaux, mais on pouvait être
> dans la lune.
>
> Où y a-t-il problème ?

Il n'y a aucun problème,
Sauf à déclarer que certains ont pouvoir de décision,
Alors qu'il ne s'agit que de flux totalement hors contrôle.

> Le pouvoir de décider d'une exposition sur un
> parcours touristique ?

Ce n'est pas un pouvoir, juste une relation marchande, le pouvoir serait de maitriser l'expo de A à Z, de choisir le sujet, le photographe, le traitement, l'axe, le point de vue, de suivre la réalisation du projet, sa mise en scène et sa documentation et non de "taper" bêtement dans une base de donnée ...

Nestor Burma écrivait:
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> Luc Peiffer écrivait:
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> > Le pouvoir de décider d'une exposition sur un
> > parcours touristique ?
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> Ce n'est pas un pouvoir, juste une relation
> marchande, le pouvoir serait de maitriser l'expo
> de A à Z, de choisir le sujet, le photographe, le
> traitement, l'axe, le point de vue, de suivre la
> réalisation du projet, sa mise en scène et sa
> documentation et non de "taper" bêtement dans une
> base de donnée ...


Le choix du photographe Reza serait le résultat d'un choix dans une base de donnée ...
Ni plus ni moins ?

Luc Peiffer écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
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> > Luc Peiffer écrivait:
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> > > Le pouvoir de décider d'une exposition sur
> un
> > > parcours touristique ?
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> > Ce n'est pas un pouvoir, juste une relation
> > marchande, le pouvoir serait de maitriser
> l'expo
> > de A à Z, de choisir le sujet, le photographe,
> le
> > traitement, l'axe, le point de vue, de suivre
> la
> > réalisation du projet, sa mise en scène et sa
> > documentation et non de "taper" bêtement dans
> une
> > base de donnée ...
>
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> Le choix du photographe Reza serait le résultat
> d'un choix dans une base de donnée ...

Bien sûr, ils ont choisi de l'existant, quelques VRP culturels leur ont donné accès à la base de données, on a du Reza, du JR, du Depardon, voilà les tarifs ...

> Ni plus ni moins ?

Ni plus ni moins, un simulacre de Culture ...

JyL écrivait:
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> Il y a Bernard Plossu sur les grilles Bordelaises, j'ai prévu d'y jeter un œil.
> Je vous ferai un petit retour.

Point de retour car si les grandes images de Bernard Plossu étaient bien sur les grilles un inopportun chantier s'était posé sur le trottoir (camions, outillages et tranchées) Pas d'accès, pas de visu, pas de commentaires. Basta !
Un souci de programmation sans doute.

Jean-Yves, ignorant pragmatique