Jeff Wall chez Beyeler (Riehen, CH-BS) du 28 janvier au 21 avril 2024

Mais c'est normal, je ne suis pas tout le monde, je suis unique...

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Ioury écrivait:
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> Mais c'est normal, je ne suis pas tout le monde,
> je suis unique...

Et parfois inique.
Mais aussi assez souvent cynique ...

Nestor Burma écrivait:
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> Ioury écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Mais c'est normal, je ne suis pas tout le
> monde,
> > je suis unique...
>
> Et parfois inique.
> Mais aussi assez souvent cynique ...


Rhôôô !

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Mais c’est France Soir ! ;-)

J

J'ai eu le plaisir d'aller chez Beyeler à Riehen (CH-BS) hier samedi 17 fév. 2024, en compagnie d'une solide délégation liée à GP.info.

C'est une très belle exposition, comme toujours chez Beyeler, donc, cela va sans dire, chaudement recommandée.
La plupart des images de Jeff Wall sont présentées sous forme de diapositives géantes éclairées par un caisson, donc en transparence.
Il y a néanmoins quelques tirages classiques sur support opaque (dont des gélatino-bromures N&B de deux mètres sur trois).

Je connaissais déjà certaines œuvres, le nombre d'images exposées en ce moment chez Beyeler (jusqu'au 24 avril 2024) est élevé (55, agencées en 11 salles !) j'ai donc découvert un grand nombre d'images que je ne connaissais pas, en particulier le superbe « coup de vent » .

La vision de ces images soulève un certain de nombre de questions dont nous débattons ici depuis plus de 20 ans !

- Pourquoi faire du noir et blanc alors que la couleur, c'est si beau ? (surtout en diapo) ?

- « L'instant décisif » et la « photographie de rue », est-ce l'α et l'ω (** note 1) de la photographie ?

- Une bonne photo doit-elle nous parler immédiatement, sans besoin d'une explication détaillée, ou sans besoin de la mention de références à d'autres œuvres picturales ou littéraires ?

- Je fais de la photo sur film en quat-cinq, jusqu'à quelle dimension puis-je agrandir mes négatifs ?

- Renzo Piano (**note 2), l'architecte qui a créé l'édifice de la fondation Beyeler, avait-il pensé, en concevant les systèmes d'éclairage, que, peut-être, un jour lointain, on y exposerait des tirages opaques de très grand format, protégés sous verre  ?

- Du coup, comme je vais exposer mes tirages bientôt (en public mais pas chez Beyeler), et comme ils sont très précieux et seront protégés sous verre, comment les éclairer ?

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Bref ! C'est une exposition magnifique-et-indispensable ; et, ce qui ne gâte rien, contrairement à certaines expositions dans une certaine capitale hexagonale (dont je tairai le nom), nul besoin de réserver sa place à l'avance, l'attente à l'entrée, même un samedi, n'est que de quelques minutes.



Notes

1/ Apocalypse, 22:13

2/ Renzo Piano

E.B.

Très belle exposition dans un lieu qui est bien adapté à ce type de travaux.


La lecture d'une telle exposition n'est pas aisé. Wall ne travaille pas par série mais par univers, la lecture ,n'est donc pas aisée. chaque photo compte, chacune raconte un univers parfois c'est l'aspect documentaire qui se lit facilement, parfois c'est l'intention de l'auteur qui prend est une évidence mais parfois si la clef nous manque on patauge.

Techniquement, le souci du détail s'exprime à plein avec la taille des tirages, tout peut être vu et donné à interprétation. Il n'y a pas de hasard avec Jeff Wall. on repart donc avec des interrogations parfois difficiles à décrypter. Un des personnage à un tatouage en hébreu sur l'avant bras. Si un forthumeur à des connaissance dans ce domaine, je suis preneur.

Parfois, il peut arriver que l'on se fourvoit sur des intentiond. Par exemple, le penseur ,

[yourartshop-noldenh.com]

en bon franchouillard, on pense à Rodin et son penseur. mais pourquoi un couteau dans le dos. Et paf, pour un citoyen européen, de culture allemande, cela fait penser à Bauernnsäule de Albrecht Dürer :

[www.alamy.de]

[www.bauernkriege.de]

en tous les cas sans couteau dans le dos, c'est quand même une photo qui tient.

C'est parfois assez déconcertant, comme la tombe inondée avec ces étoile de mer ........ chaque détail compte :

[www.artic.edu]

par contre les panoramiques sont moins convainquant. l'oeil se perd, on perd la cohérence de la présentation.

Allez-y, l'exposition mérite une visite. le lieu est magnifique.

cordialement

o7 philippe

ossette philippe écrivait:
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> mais pourquoi un couteau dans le dos.

Il s'agit d'une baïonnette.

PAyral
[payral.fr]
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I own an iPhone so I'm a Photographer, Damn It.

une rosalie ?

cordialement

o7 philippe

Vu samedi dernier 17/2/2024 à la boutique Beyeler, à côté des livres d'art :
« Le reflex mono-objectif expliqué aux enfants »

Certes, ce n'est pas la Linhof monorail de Jeff Wall ...
... mais c'est du grand format, donc pas du tout hors charte ici !
Et en plus c'est pas cher !


Jeff Wall chez Beyeler jusqu'au 24 avril 2024

E.B.

ossette philippe écrivait:
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> La lecture d'une telle exposition n'est pas aisé.
> Wall ne travaille pas par série mais par univers,
> la lecture ,n'est donc pas aisée. chaque photo
> compte, chacune raconte un univers parfois c'est
> l'aspect documentaire qui se lit facilement,
> parfois c'est l'intention de l'auteur qui prend
> est une évidence mais parfois si la clef nous
> manque on patauge.

C'est tout l'intérêt de son travail : proposer une lecture interprétative, le spectateur est activement sollicité.
Rien à voir avec ce qui est communément proposé au public de la photographie

c'est la seconde exposition que la Fondation Beyeler consacre à un photographe. la première était consacré à Wolfang Tillmans en 2017. Il ya d'ailleurs une salle ou sont présenter une partie de cet collection pendant l'exposition Wall. la photographie rentre donc dans les institutions dédié à l'Art.

c'est d'aillleurs un point commun de ces deux photographes que de sollicité activement le spectateur. Wall avec Dürer mais Tilmans est dans le même cheminement avec son épingle dans le pied. N'ayant fait que des études agricoles il y a 40 ans, je suis souvent interloquer par ces images ou le sens ne m'apparaît pas très évident.

cordialement

o7 philippe

ossette philippe écrivait:
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> c'est la seconde exposition que la Fondation
> Beyeler consacre à un photographe.

Deux expositions de photographie en 27 ans... ça en dit long.
>
> c'est d'aillleurs un point commun de ces deux
> photographes que de solliciter activement le
> spectateur. Wall avec Dürer mais Tilmans est dans
> le même cheminement avec son épingle dans le
> pied. N'ayant fait que des études agricoles il y
> a 40 ans, je suis souvent interloqué par ces
> images où le sens ne m'apparaît pas très
> évident.

Récemment j'ai animé un atelier dans un lycée agricole ; les questions y étaient très directes, j'y ai beaucoup appris sur le rapport à l'art.
Sur l'absence de sens immédiat des tableaux de Wall ; il faut considérer que la photographie a été cantonnée depuis son origine au documentaire, l'utiliser autrement est encore une anomalie.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/02/24 20:34 par Aurélien.

"une anomalie". moins vrai depuis 20 ans environs.

La démarche de Wall pour sortir de la photo documentaire date au moins depuis 50 ans, s'il on en croit jean françois chevrier.

cordialement

ossette philippe

cordialement

o7 philippe

Je ne sais pas bien à quelle définition vous raccrochez le documentaire de la photographie documentaire,
Mais depuis 1827 il a toujours existé des photographies et des photographes sans rapport avec le documentaire,
Quelque soit la définition du terme.

ossette philippe écrivait:
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> "une anomalie". moins vrai depuis 20 ans
> environs.
>
> La démarche de Wall pour sortir de la photo
> documentaire date au moins depuis 50 ans, s'il on
> en croit jean françois chevrier.


Oui mais il n'a pas réussi à infléchir le médium, il a fait ce qu'il avait à faire et est parvenu à le faire accepter ; mais ça ne se cantonne qu'à lui et une toute petite poignée de photographes. À l'échelle de la pratique artistique du médium c'est très marginal, aussi marginal que l'exposition de photographie à la Beyeler.
Et malgré tout son succès, il émet de sérieux doutes sur la voie qu'il a empruntée.
[www.theguardian.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/02/24 21:29 par Aurélien.

Nestor Burma écrivait:
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> Je ne sais pas bien à quelle définition vous
> raccrochez le documentaire de la photographie
> documentaire,
> Mais depuis 1827 il a toujours existé des
> photographies et des photographes sans rapport
> avec le documentaire,
> Quelque soit la définition du terme.

C'est surtout vrai pour la photo du XIX ième jusqu'aux avant-gardes soviétiques et d'Europe centrales de l'entre deux guerres qui ont réglé la question à l'échelle du médium, jusqu'à l'art contemporain qui voit d'un très mauvais œil que la photographie sorte du documentaire.
Prudemment J. Wall nomme d'un côté le presque documentaire et de l'autre le cinématographique.

Définir le documentaire au delà de l'expression d'un point de vue sur le réel, est complexe. Mais c'est un bon repère pour identifer le petit tour de passe-passe réthorique de JW avec son presque documentaire.

ossette philippe écrivait:
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> c'est d'aillleurs un point commun de ces deux
> photographes que de sollicité activement le
> spectateur. Wall avec Dürer

La sollicitation active du regard ne se limite pas aux jeux des références, mais à une interprétation qui concurrence la peinture. Aux débuts de sa carrière il reprennait des motifs de Dürer, Hokusaï, Manet avec le Bar aux Folies-Bergères non pas pour imiter mais pour indiquer la direction qu'il prenait, ce qu'il nommait travailler contre la photographie. C'était moins théorique, comme la critique de l'époque l'a perçu, que stratégique : faire reconnaître sa photographie comme du "grand art" ; aujourd'hui son travail est exempt de ces allusions directes aux tableaux de maîtres, il n'en a simplement plus besoin.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/02/24 09:24 par Aurélien.

Aurélien écrivait:
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> Jusqu'à
> l'art contemporain qui voit d'un très mauvais
> œil que la photographie sorte du documentaire.

Cela ne concerne pas la photographie, mais quelques commissaires d'expositions ou curateurs, et/ou historien de l'art qui fabriquent l'histoire selon leurs ambitions.

Nestor Burma écrivait:
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> Aurélien écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Jusqu'à
> > l'art contemporain qui voit d'un très mauvais
> > œil que la photographie sorte du documentaire.
>
> Cela ne concerne pas la photographie, mais
> quelques commissaires d'expositions ou curateurs,
> et/ou historien de l'art qui fabriquent l'histoire
> selon leurs ambitions.

On peut pourtant facilement constater que la photographie contemporaine exposée à Arles, à la fondation HCB, au Bal, au Jeu de Paume, au Hangar Bruxelles, à Photo Españia, au Breda Foto, la liste est longue ! est quasi-exclusivement de la photographie documentaire.
Et les galeristes comme Goodman,Mennour etc ne sont jamais présents à Paris-Photo.
Wall qui n'a eu qu'un petit tirage exposé à Arles en 2007, et encore accompagné d'une video de Mark Lewis, relate les attaques incessantes de ses détracteurs du milieu de la photographie : faux photographe de tricheur, faiseur, de lâche etc... qui provenaient du milieu de la photographie de reportage (au sens large, pas uniquement des photojournalistes).
Lui-même considère que la photographie est essentiellement l'activité de photographier un objet ou une situation et d'en sortir une image qui relate au plus près ce qui était devant l'objectif de l'appareil photo.
Chevrier cité plus haut, dit de la photographie quelle à posé la question : comment un document devient une œuvre.
Il y a donc au contraire un large consensus pour admettre que la photographie est ancrée dans le champ documentaire.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/02/24 16:05 par Aurélien.

Aurélien écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Aurélien écrivait:

> On peut pourtant facilement constater que la
> photographie contemporaine exposée à Arles, à
> la fondation HCB, au Bal, au Jeu de Paume, au
> Hangar Bruxelles, à Photo Españia, au Breda
> Foto, la liste est longue ! est
> quasi-exclusivement de la photographie
> documentaire.

Possiblement, mais cela change quoi dans la vraie vie ?

> Il y a donc au contraire un large consensus pour
> admettre que la photographie est ancrée dans le
> champ documentaire.

Consensus au sein du petite minorité qui se pense le centre du monde de l'image, aucun impact sur la création bien vivante.

Nestor Burma écrivait:
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> Possiblement, mais cela change quoi dans la vraie
> vie ?

> Consensus au sein du petite minorité qui se pense
> le centre du monde de l'image, aucun impact sur la
> création bien vivante.


1/ Identifier le consensus sert à comprendre un environnement dans lequel évoluent les autres (ou soi-même mais ce n'est pas le sujet du fil).
En l'occurrence il s'agit de comprendre dans quel contexte est apparu le travail de JW (qui ne vit pas dans une tour d'ivoire).
Pour ma part la compréhension de l'environnement dans lequel j'évolue en tant que spectateur de l'art m'intéresse au plus haut point.
Pour ceux que ça intéresse je recommande le cycle de conférences donné par Pierre-Michel Menger prof au Collège de France sociologue du travail créateur , c'est disponible en podcast.

2/Le documentaire n'exclut pas la création.

C'est quand même bien triste d'avoir besoins de références pour apprécier ou non un travail....
Pour ma part, en tant que photographe inculte, nul besoin d'être pris par la main pour prendre du plaisir.
Quand je regarde une photo, je ressens, ou non, une émotion.
Peut me chaut qu'elle appartienne au documentaire, à la mouvance plasticienne ou au porno hard.

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Ioury écrivait:
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> C'est quand même bien triste d'avoir besoins de
> références pour apprécier ou non un
> travail....
> Pour ma part, en tant que photographe inculte, nul
> besoin d'être pris par la main pour prendre du
> plaisir.
> Quand je regarde une photo, je ressens, ou non,
> une émotion.
> Peut me chaut qu'elle appartienne au documentaire,
> à la mouvance plasticienne ou au porno hard.

Pas besoin de jouer les pleureuses, vous avez tout ce qu'il faut à disposition, vous faites partie des dominants ;-))))

Des fois je me dis: "Arrête de boire !!!"
Mais je ne vais quand même pas écouter un mec bourré qui se parle à lui même, non ?

En saoul texte conforme donc à l'intention de l'auteur

Ioury écrivait:
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> C'est quand même bien triste d'avoir besoin d'être pris par la main pour prendre du plaisir au porno hard.

La suite svp



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/02/24 23:52 par Aurélien.

Aurélien écrivait:
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>
> 1/ Identifier le consensus sert à comprendre un
> environnement dans lequel évoluent les autres (ou
> soi-même mais ce n'est pas le sujet du fil).
> En l'occurrence il s'agit de comprendre dans quel
> contexte est apparu le travail de JW (qui ne vit
> pas dans une tour d'ivoire).
> Pour ma part la compréhension de l'environnement
> dans lequel j'évolue en tant que spectateur de
> l'art m'intéresse au plus haut point.
> Pour ceux que ça intéresse je recommande le
> cycle de conférences donné par Pierre-Michel
> Menger prof au Collège de France sociologue du
> travail créateur , c'est disponible en podcast.
>
> 2/Le documentaire n'exclut pas la création.

Il s'agit bien de sociologie, processus de création des élites photographiques, sans doute passionnant, mais on est bien loin de la photographie.

Pour ma part, être spectateur de l'art ne m'intéresse pas, vivre par procuration, je laisse cela aux autres, aux spectateurs, l'art c'est la vie, tout simplement, une façon de lire la vie.

Nestor Burma écrivait:
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> Pour ma part, être spectateur de l'art ne
> m'intéresse pas, vivre par procuration, je laisse
> cela aux autres, aux spectateurs, l'art c'est la
> vie, tout simplement, une façon de lire la vie.

Vivre par procuration ?
Vous voulez dire que l'art ne provoque aucune expérience en dehors de l'onanisme de son auteur enfermé dans sa tour d'ivoire (cf plus haut) ?

Voilà une vision bien triste.

Aurélien écrivait:
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> Nestor Burma écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
>
> > Pour ma part, être spectateur de l'art ne
> > m'intéresse pas, vivre par procuration, je
> laisse
> > cela aux autres, aux spectateurs, l'art c'est
> la
> > vie, tout simplement, une façon de lire la
> vie.
>
> Vivre par procuration ?
> Vous voulez dire que l'art ne provoque aucune
> expérience en dehors de l'onanisme de son auteur
> enfermé dans sa tour d'ivoire (cf plus haut) ?
>
> Voilà une vision bien triste.

Faut pas lire son propre horizon dans les propos que l'on ne comprend pas.

Il s'agit d'une lecture continue de l'histoire de l'art, une histoire vivante que nous vivons tous, ou presque, loin du CAC 40, du top TEN, du top 50 et de la perception bancable des artistes, donc exposable, une nourriture de curateur.

Il y a mille façons de vivre en dehors de tout ce cirque en étant acteur et non spectateur.

Nestor Burma écrivait:
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> > > Pour ma part, être spectateur de l'art ne
> > > m'intéresse pas, vivre par procuration, je
> > laisse
> > > cela aux autres, aux spectateurs, l'art c'est
> > la
> > > vie, tout simplement, une façon de lire la
> > vie.
> Il s'agit d'une lecture continue de l'histoire de
> l'art, une histoire vivante que nous vivons tous,
> ou presque, loin du CAC 40, du top TEN, du top 50
> et de la perception bancable des artistes, donc
> exposable, une nourriture de curateur.
>
> Il y a mille façons de vivre en dehors de tout ce
> cirque en étant acteur et non spectateur.


Ah vous êtes un artiste qui n'a que mépris pour ceux qui exposent et qui regardent l'art, c'est ça ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/02/24 13:02 par Aurélien.

Aurélien écrivait:
> Pas besoin de jouer les pleureuses, vous avez tout
> ce qu'il faut à disposition, vous faites partie
> des dominants ;-))))


C'est beau.
Je suis ému...
Vive Zému !!!

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)

Aurélien écrivait:
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> Des fois je me dis: "Arrête de boire !!!"
> Mais je ne vais quand même pas écouter un mec
> bourré qui se parle à lui même, non ?
>
> En saoul texte conforme donc à l'intention de
> l'auteur
>
> Ioury écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > C'est quand même bien triste d'avoir besoin
> d'être pris par la main pour prendre du plaisir
> au porno hard.
>
> La suite svp


Ha ha !
Pourquoi pas.
Mais en privé alors...

Ha zut alors, vous vous cachez derrière l’anonymat...
Bon...
Tant pis !

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Goéland qui s'gratte le gland, mauvais temps. Goéland qui s'gratte le cul, pas d'beau temps non plus !
(Proverbe breton)