Picasso

Aurélien écrivait:
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> tenalk écrivait:
> -------------------------------------------------------
> > Aurélien écrivait:
-------------------------------------------------------
> > > Et cette citation de Picasso à méditer :
> > > "Il faut bien que la nature existe, pour pouvoir la violer"
> > > C'est une lapalissade, pas de quoi méditer.


Une lapalissase est ce qu'un con voit sur la palissade,
c'est évident.

Luc Peiffer écrivait:
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> Aurélien écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > tenalk écrivait:
> >
> --------------------------------------------------
> -----
> > > Aurélien écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > > > Et cette citation de Picasso à méditer :
> > > > "Il faut bien que la nature existe, pour
> pouvoir la violer"
> > > > C'est une lapalissade, pas de quoi
> méditer.
>
>
> Une lapalissase est ce qu'un con voit sur la
> palissade,
> c'est évident.

Et le con n'a qu'un.œil, c'est bien connu.

Aurélien écrivait:
-------------------------------------------------------
> tenalk écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Aurélien écrivait:
> >
> > > Et cette citation de Picasso à méditer :
> > "Il
> > > faut bien que la nature existe, pour pouvoir
> la
> > > violer"
> >
> > C'est une lapalissade, pas de quoi méditer.
>
> Une lapalissade ? En quoi ?

Parce qu'il faut bien que mes chaussettes existent pour que je puisse les enfiler.

Nestor Burma écrivait:
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> > Une lapalissase est ce qu'un con voit sur la
> > palissade,
> > c'est évident.
>
> Et le con n'a qu'un.œil, c'est bien connu.

C'est bien con nu en effet, me souffle Irène.

tenalk écrivait:
-------------------------------------------------------

> >
> > Une lapalissade ? En quoi ?
>
> Parce qu'il faut bien que mes chaussettes existent
> pour que je puisse les enfiler.

Absolument imparable !!!

Aurélien écrivait:
-------------------------------------------------------
> La question du viol chez Picasso est manifestement
> beaucoup plus vaste que certains ici voudraient le
> croire. Plus largement le problème de la
> masculinité toxique a, en dehors de la relation
> homme-femme ("Machines à souffrir" selon PP), des
> répercussions écologiques. On pouvait penser de
> façon intuitive que le problème de la
> masculinité toxique avait des répercussions
> écologique, mais contre toute attente Picasso
> donne du grain à moudre à cette idée ...
> La convergence du féminisme et de l'écologie
> n'est sûrement
> pas un mirage né d'une construction artificielle
> !

Je cherche toujours le rapport dans cette proposition entre le fait que deux mammifères essayent de se réchauffer depuis la nuit des temps
et le genre de l'un des deux.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/12/23 13:25 par Toai.

Toai écrivait:
-------------------------------------------------------
> Aurélien écrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > La question du viol chez Picasso est
> manifestement
> > beaucoup plus vaste que certains ici voudraient
> le
> > croire. Plus largement le problème de la
> > masculinité toxique a, en dehors de la
> relation
> > homme-femme ("Machines à souffrir" selon PP),
> des
> > répercussions écologiques. On pouvait penser
> de
> > façon intuitive que le problème de la
> > masculinité toxique avait des répercussions
> > écologique, mais contre toute attente Picasso
> > donne du grain à moudre à cette idée ...
> > La convergence du féminisme et de l'écologie
> > n'est sûrement
> > pas un mirage né d'une construction
> artificielle
> > !
>
> Je cherche toujours le rapport dans cette
> proposition entre le fait que deux mammifères
> essayent de se réchauffer depuis la nuit des
> temps
> et le genre de l'un des deux.


Moi non plus.
Bonne année !
;)

En résumé : Picasso, grand peintre, petit homme

philippe_de écrivait:
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> En résumé : Picasso, grand peintre, petit homme


Faisait-il de la peinture à l'huile ?
[paroles2chansons.lemonde.fr]

Je préfère m'abstenir d'afficher mon ignorance culturelle.
[www.google.com]

Bien intéressant ce fil ! Sur le fond et par les réactions qu'il provoque...

A mon sens difficile de le trouver hors-propos, il est normal et sain que l'histoire des représentations soit revisitée par des problématiques plus actuelles.

Cela étant dit j'ai été surpris de voir en lisant la page Wikipédia sur la notion de "Culture du viol" que la page ne faisait pas ou peu référence à l'histoire de l'art et à l'iconographie : pas de lien explicite de cette notion avec les critiques de l'iconographie de la femme-objet (pub/cinéma/photographie etc) et de ses liens avec les rapports de domination.

Plus directement en lien à l'histoire de l'art, je suis tombé en revanche sur cet article qui m'a bien intéressé : "L'art du viol"

C'est un article de la revue Mouvement, une recension savante d'une expo au Musée du Louvre qui remonte à 2000 « Posséder et détruire. Stratégies sexuelles dans l’art d’occident ». Et si on tire le fil (d'Ariane, bien sûr, pour échapper au Minotaure), on voit bien la filiation des thèmes qui se retrouvent dans l'œuvre de Picasso. Picasso, classique parmi les classiques de ce point de vue....

vincent lem écrivait:
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> Plus directement en lien à l'histoire de l'art,
> je suis tombé en revanche sur cet article qui m'a
> bien intéressé :
> [url=https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-
> 2-page-84.htm]"L'art du viol"[/url]

Plus ampoulé tu meurs.

En résumé : Picasso, grand peintre, petit homme
Merci philippe_de pour ce résumé clair et concis qui sépare l’œuvre artistique de l’homme.
Après on peut argumenter sur ce qu’est « la grande peinture ? » ou palabrer de ce qu’est un « homme petit » voire un « petit homme ».

vincent lem écrivait:
-------------------------------------------------------
> Bien intéressant ce fil ! Sur le fond et par les
> réactions qu'il provoque...
>
> A mon sens difficile de le trouver hors-propos, il
> est normal et sain que l'histoire des
> représentations soit revisitée par des
> problématiques plus actuelles.
>
> Cela étant dit j'ai été surpris de voir en
> lisant la page Wikipédia sur la notion de
> "Culture du viol" que la page ne faisait pas ou
> peu référence à l'histoire de l'art et à
> l'iconographie : pas de lien explicite de cette
> notion avec les critiques de l'iconographie de la
> femme-objet (pub/cinéma/photographie etc) et de
> ses liens avec les rapports de domination.
>
> Plus directement en lien à l'histoire de l'art,
> je suis tombé en revanche sur cet article qui m'a
> bien intéressé :
> [url=https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-
> 2-page-84.htm]"L'art du viol"[/url]
>
> C'est un article de la revue Mouvement, une
> recension savante d'une expo au Musée du Louvre
> qui remonte à 2000 « Posséder et détruire.
> Stratégies sexuelles dans l’art d’occident
> ». Et si on tire le fil (d'Ariane, bien sûr,
> pour échapper au Minotaure), on voit bien la
> filiation des thèmes qui se retrouvent dans
> l'œuvre de Picasso. Picasso, classique parmi les
> classiques de ce point de vue....


Merci pour ce lien, en phase avec notre temps.
:)

Grand peintre, un monstre. Appelons un chat un chat.
On peut tortiller des fesses longtemps, à jouer du verbe et de la sémantique.
On peut séparer les choses tant qu'on veut
jusqu'au jour où le supposé (pas Picasso mais un autre sera pareil) se pointe en interview chez Pivot par exemple,
j'aimerai voir la tête des gens qui pronent la séparation quand le supposé va parler de ses exactions l'air de rien.
On peut causer des heures, la production et les relations humaines,
là on frise l'idolatrie parce que la production est vénérée.

L'être humain éprouve le besoin de totémiser (à outrance) des individus, cela s'explique très certainement mais cela sort du cadre de ce forum.
Picasso à su user et abuser de cette tendance dans sa vie personnelle et professionnelle.

Pour moi son génie est là.

Sa peinture est violente et la violence fascine et subjugue certains et pas d'autres.

On le voit dans tous les domaines.

La brutalité trouve crédit, tant pis pour les victimes.

tenalk écrivait:
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> L'être humain éprouve le besoin de totémiser
> (à outrance) des individus, cela s'explique très
> certainement mais cela sort du cadre de ce forum.
> Picasso à su user et abuser de cette tendance
> dans sa vie personnelle et professionnelle.
> Pour moi son génie est là.

Ah... un génie "social" quoi

> Sa peinture est violente et la violence fascine et
> subjugue certains et pas d'autres.
>
> On le voit dans tous les domaines.

Hélas oui

> La brutalité trouve crédit, tant pis pour les
> victimes.

Ceci n'engage que vous

Aurélien écrivait:
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> tenalk écrivait:
> --------------------------------------------------

> > La brutalité trouve crédit, tant pis pour les
> > victimes.
>
> Ceci n'engage que vous

Je pensais "hélas" pour les victimes.
Picasso ne m'a jamais séduit, ni artistiquement ni techniquement.
Je ne sais pas s'il voulait refléter la violence de son époque ou s'il exprimait juste la sienne.
Mais la violence a toujours été présente dans l'histoire humaine et heureusement que l'art ne s'est pas complu à s'en faire le miroir.
Je pense que l'art est l'exaucement du beau pour appeler la (le) bête à lui.

Après on peut faire reporter, honorablement, sans jouer l'artiste.